nous ayons faites, elles ne font appuyées
que fur des faits. La répétition
fréquente & une fucceiiion
non interrompue des mêmes évè-
nemens, fait l ’eiTence de la vérité
phyfîque. Vol. 1, 55. C e n’eil
donc qu’une probabilité, mais une
probabilité fi grande, quelle équivaut
à une certitude. Vuut L ’évidence
mathématique & la certitude phyfi-
qu e , font les deux feuls points fous
iefquels nous devons confidérer la.
vérité. Ibid. Les vérités mathématiques
auroient été perpétuellement
de pure fpéculation , de fimple
curiofité & d’entière inudlité , fi
on n’avoit pas trouvé moyen de
ies ailocier aux vérités phyfiques.
Ibid. 5 6. La vérité livrée à la multitude
eft bientôt défigurée, une
opinion philofophique ne devient
une opinion populaire qu’après avoir
changé de forme , mais au moyen
de cette préparation, elle peut devenir
une religion d’autant mieux
fondée, que le préjugé fera plus
général, & d’autant plus refpeélée,
qu’ayant pour baie des vérités mal
entendues., elle fera nécelîàirement
environnée d ’obfcurités. Vol. Y I I ,
34 & 3 5.
VÉRITÉS morales, (les) font en partie
réelles & en partie arbitraires , &
n’ont pour objet & pour fin que
des convenances & des probabilités.
Vol. I. JJ.
VÉROLE, fe communique au foetus,
& l’on n’a que trop d'exemples
d’enfàns, qui font mêmes en naifiànt
les victimes de la débauche de leurs
pareils. Vol. 11, 4 03 .
V errat, Cochon mâle, qu’on deftine
à la propagation; fes qualités. Vol,
V , 1 1 6.
V erre ( le ) paraît être la véritable
terre élémentaire.........Les métaux,
les minéraux, les fels ne font qu’une
terre vitrefcible. Vol, 1, 2 6 1 . Le
verre le change naturellement en
argile par un progrès lent & in-
fènfible. Ibid. 262. Il le décom-
polè à l ’air , & il fe pourrit, en
quelque façon , en féjournant dans
la terre. Ibid. 264.
VERS. Origine des vers dans le corps
des animaux. Vol, I I , 303. Cauiè
naturelle des vers auxquels les enfâns
font lujets. Ibid. 4 70 .
VÉSICULES ( les) que l’on trouve
dans les tefticuies des femelles, ne
font pas des oeufs, comme Graaf
& plufieurs autres Anatomilles l’ont
prétendu. Vol. I I , 1 3 o». . . Jamais
elles ne fê détachent des tefticuies.
Ibid.
V é s u v e , l’une des premières éruptions
du Véfuve, s’eft faite du temps
de l’empereur Velpafien, & fit périr
Pline
Pline le Naturalifte. Vol. I , 506,
Le Véfiive & la Solfotare paroilîênt
avoir communication l ’un avec l’autre.
Ibid. 5 07.
V i e . La durée totale de la vie peut
le melurer en quelque façon par
celle du temps de l’açcroilTenient;
un arbre ou un animal qui prend
en peu de temps tout fon accroif-
fëment, périt beaucoup plus tôt
qu’un autre auquel il faut plus de
temps pour croître. Vol. I I , 569.
La durée de la vie ne dépend ni
. des habitudes, ni des moeurs, ni de
la qualité des alitnens; rien ne peut
changer le s lo ix de la mécanique
qui règle le nombre de nos années :
on ne peut guère les altérer que
par des excès de nourriture ou par
de trop grandes diètes. Ibid. 572.
Durée de la vie ; à prendre le
genre humain en général, il n ’y a ,
- pour ainfi dire , aucune différence
dans la durée de la vie : l ’homme qui
ne meurt point de maladies accidentelles
, vit par-tout quatre-vingt-dix
ou cent ans. Vol. I I , 57 2 .
V ie Corporelle, ne doit pas êtrecon-
fidérée comme une quantité ab-
, folue, mais comme une quantité
fufceptible d’augmentation & de
diminution. Vol. I I , 57S. Nous
commençons de vivre par degrés,
& pous finilfons de mo.urir comme
Tome X V
nous commençons de vivre. Vol. II>
579- Table fur la probabilité de la
durée de la vie , laquelle approche
plus de la vérité qu’aucune des
autres tables qui ont été faites auparavant.
Ibid. 6 o t . La glace & le
feu (ont les éléinens de la mort ;
la chaleur tempérée eft le premier
germe de la vie. Vol. X I I I , vj.
V i e i l l a r d s . On a oblèrvé que
dans les pays élevés, il fe trouve
communément plus de vieillards
que dans les lieux bas ; exemple à
ce fujet. Vol. I I , 572.
V igo g n e . O n a effayéde naturalilèr
les vigognes en Efpagne, mais elles
n’y ont pas réulfi ; cependant on
pourrait croire que fi on les laifiôit
en liberté dans les Pyrénées & dans
les Alpes, elles pourraient y réuffir ;
il en eft de même de I’efpèce du
lama-, toutes deux ne réullilîènt que
dans fes plus hautes montagnes.
Vol. X I I I , 20 & 2 1 . Compa-
railbn de la vigogne & de la brebis...
La vigogne paraît être une petite
efpèce de lama. Vol. X IV , 3 6 7 .
V 1 P È R e ( la ) n’eft pas vraiement
vivipare, elle produit d’abord des
oeufs, & les petits lortent de ces
oeufs, & tout cela s’opère dans le
corps de la mère ; au lieu de jeter
fes oeufs au dehors, comme les autres
animaux ovipares, elle ies garde &
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