l ’Afie. Volume X I I , 373-
jVIuscARDiN ( le) eft le moins laid
de tous les rats ; fa figure & M
habitudes naturelles. V ol• V I I I ,
103. II efl allez rare en France &
plus commun en Italie, & fe trouve
même dans les climats du Nord.
Ib id . Origine de ce nom. Ib id . 19 4 .
JI fait fon nid fur les arbres comme
l ’écureuil; defcription de ce nid.
Ib id . II produit trois ou quatre
petits. Ib id . 1 g J.
TV
N A G O R , efpèce de gazelle du
Sénégal, que Seba a donnée fous
le fiiux nom de Arîa^ame. Son climat
& fit defcription. V ol. X I I , 3 26,
N A N G U E R , efpèce de gazelle qui
fe trouve au Sénégal ; fà defcription*
V ol. X I I , 213. C ’efI vraifemblaT
blement le meme animal que le
D am a dps Anciens. Ib id . 2 1 4 .
N a t u r e . En examinant les ouvrages
de la Nature, on eft auflî furpris de
la variété du deffèin, que de la multiplicité
des moyens de l’exécution ;
il femble que tout ce qui peut être,
eft. V ol. 1, 1 1. La Nature defcend
par degrés prcfcpunfcniiMes de la
créature la plus parfaite jufqu a la
matière la plus informe, de l’animal
le mieux organifé jufqu’au num>)|
le plus brut.........Ces nuances inir
perceptibles font le grand oeuvre
de la Nature; elles fe trouvent non-
feulement dans les grandeurs & dans
les formes, mais dans les mouve-
mens, dans les générations, dans les
fucceflions de-toute efpèçe. Vol. I ,
1 2 & 1 3, La Nature marche par
des gradations inconnues, & ne peut
par conféquent fe prêter aux divi-
fions des méthodes arbitraires. Ibid.
Elle paflè d’une efpèce à une autre
efpèce , & fouvent d’un genre à '
un autre gen re , pîtr des nuances
imperceptibles. Ibid. La Nature en
général , paroît tendre beaucoup
plus à la vie qu’à la mort ; il fèmblg
qu’elle cherche à organifër les Corps
le plus qu’il efl pofftble ; la multiplication
des germes, qu’on peut
augmenter prefqu’à l’infini, en efl
upe preuve. Vol■ I I , 3 7 . L ’ouvrage
le plus ordinaire de la Nature , efl la
produétion de l ’organique. Ibid.
La Nature efl plus beilp que l’Art;
& dans un être animé, la liberté
des mouvemens fait la belle Nature.
Vol. I V , 1 7 J. Confidération générale
fur les fins & les moyens de
la Nature. Vol. V , 102 . La Nature
nous étonne encore plus par fês
exceptions que par fês loix. Vol. X,
200. La Nature efl le fyflème des
lo ix , établi par le Créateur, pouf
j ’exiftence des chofès & pour la
fucceffion des êtres. La Nature
n ’efl point une Choie.. . . La Nature
n’efl point un être, mais on peut la
confidérer comme une puifîànce
qui embraffe tout, & qui anime
tout........ Cette puifîànce efl de la
Puifîànce D iv in e , la partie qui fe
manifefle : c ’efl un ouvrage perpétuellement
vivant , un Ouvrier
fans eefîè aélif, qui fait tout employer.
. . . L e temps, l’efpace & la
matière font fes moyens; l ’Univers
fon o b je t, le mouvement & la vie
fon but; les phénomènes dü monde
fes effets ; les forces d’attraélion &
d’impulfion (es principaux inflru-
mens ; la chaleur & les molécules
organiques vivantes fês principes
àélifs pour la formation & le développement
des êtres. Vol. X I I , iij
& iv.
Nature. Èomes de fon pouvoir. Elle
11e s’écarte jamais des loix qui lui
Ont été preferites, & elle n’altère
rien aux plans qui lui ont été tracés»
Vol. X I I , iv. La Nature efl le trône
extérieur de la magnificence Divine ;
l ’homme qui la contemple , qui
l ’étudie s’élève par degrés au trôné
intérieur de la Toute-Puifîànce.
Ibid. xj.
Nature brute. Tableau de la Nature
brute.........» dans les parties élevées
des arbres fans écorce & fans cime,
courbés , rompus , tombans de
vétuflé ; d’autres en plus grand
nombre giflant au pied des premiers
pour pourrir fur des monceaux,
déjà pourris, étouffent, énféveliffent
les germes prêts à éclore. La Nature,
qui par-tout ailleurs, brille par fa
jeunefle,, paroît ici dans la décrépitude
; la terre furehargée par le
poids , furmontée par les débris
de fês produétions, n’offre au lieu
d’une verdure fîorifïïinte qu’un ef-
pace encombré.. . . Dans toutes les
parties baffes des eaux mortes &
croupiffântes, des terrains fangeux,
qui n’étant ni folides ni liquides,
fbnt inabordables & demeurent
également inutiles aux habitans de
la terre & des eaux.. . . . Entre ces
terrains marécageux qui occupent
les lieux bas& les forêts décrépites,
qui couvrent les terres élevées ,
s’étendent des efpèces de landes,
couvertes de végétaux ar/reftes,
d ’herbès dures & épineufês, qui
fèmblent moins tenir à la terre
qu’elles 11e tiennent entr’elies, & qui
fê deflechant & repouffânt alternativement
les unes fur les autres forment
une bourre groflîère, épaiffè
de plufieurs pieds. Vol. X I I , x j
& x ij. Dans la Nature, une feule
forée efl la caufè de tous les