parties intérieures du corps des
animaux. Vol. V I , 9 1 .
V égétaux (les) tirent pour leur
Jiourriture beaucoup plus de fubf-
tance de l'air & de l’eau qu’ils n’en
tirent de la terre ; ils rendent, en
pourriflant, à la terre plus qu ils
n ’en ont tiré. Vol. I , 242. Les végétaux
par leur développement, par
leur figure , par leur accroiffement
& par leurs différentes parties ont
un plus grand nombre de rapports
avec les objets extérieurs, que n’en
ont les minéraux ou les pierres qui
n’ont aucune forte de vie ou de
mouvement. Vol. I I , 2. Les végétaux
participent encore plus que
les animaux à la nature du climat.
Vol. V I , 59.
V en in . Origine du venin dans la
vipère & dans les autres animaux.
Vol. I I , 305.
V ent réfléchi; raifon pourquoi il paraît
fouvent plus violent que le vent
direét qui le produit. Vol. 1, 4 70 .
L e vent d’eft eft la caufe la plus g é nérale
de la couleur des Nègres... .
L ’on trouve des hommes noirs dans
tous les endroits de la zone Torride
où le vent d’efl: n’arrive qu’après
avoir traverfé de grands efpaces de
terre, & au contraire dans la même
zone torride où ce yent arrive après
-avoir- traverfé des mers, on trouve
les hommes moins noirs ou fim-
plement balànés. Vol. III, 518.
V ents (les) élèvent des montagnes
de làble en Arabie , en Afrique.
Vol. I , 1 1 5. Le vent d é fi foufîïe
conllamment entre les tropiques ;
caufes & origine du vent d’ell.
Ibid. 458. L e vent d’ell fouffle fi
conllamment dans la mer Pacifique,
que les vailîèaux qui vont d’A capulco
aux Philippines, font cette
route , qui efl de près d’environ
deux mille fopt cents lieues, fans
aucun rifque. Ibid. 4 6 0 . Les vents
d’efl & de nord régnent allez conf-
tamment dans la mer Atlantique.
Vol. I , 4 6 1 & 4 6 2 . L e vent d’efl:
contribue par fon aétion à augmenter
le mouvement général de
la mer d’orient en occident. Le
vent du nord règne prelque continuellement
dans la nouvelle Zemble
& dans les autres côtes lêptentrio-
nales. Ibid. 463. Enumération des
vents qui foufflent pendant un
temps dans les différons endroits
de la mer. Ibid. 4 6 3 . Vents réglés
produits par la fonte des neiges.
Ibid. Vents réglés par le flux # le
reflux de la mer, & qui ne durent
que quelques heures. Ibid. 4 6 4.
Les vents de nord font allez réglés
dans les climats au-delà des cercles
polaires. Ibid. Caulês générales &
particulières des vents. Ibid. 4 6 7 .
1 O n tenteroit en vain de donner
une théorie complète des vents,
& il faut le borner à en faire l’hil—
toire. Ibid. 4 6 y .
V ents de mer & vents de terre ; leur
différence. Vol. I , 468. En général
for la mer les vents d’e ll & ceux qui
viennent des pôles, font plus forts
que les vents d’ouefl & que ceux
qui viennent de l’équateur ; & dans
les terres les vents d’ouefl: & de fud
font plus ou moins violens que les
vents d’eft & de nord , fui vaut la
fituation des climats. Vol. I , 4 68.
A u printemps & en automne les
vents font plus violens qu’en été ou
en hiver, tant fur mer que fur terre;
raifon de cette différence. Ibid. Les
vents font plus violens dans les
lieux élevés que dans les plaines-,
julqu’à la hauteur des nuages, c’eft-
à-dire jufqu’à environ une demi-
lieue de hauteur perpendiculaire ;
plus haut le ciel eft ferèin & les
vents y font foibles, fur-fout pendant
l’été. Ibid. 4 6 9 . La force du
vent doits’ellimer non-lèulement par
la vîteffe, mais aulfi pir la denfité de
l ’air. Ibid. 4 7 1 . Confidération des
vents fous des points de vue généraux.
Ibid. 4 7 1 & 4 7 2 .
V ent s alités ou mouflons : leurs différences
lùivant les différons endroits
où ils régnent. Volume 1, 4 7 3 .
V e n t s particuliers fur certaines
côtes. Vol. I , 475.
V ents de terre qui font périodiques.
Vol. 1, 4y 6.
V e n t s en Egypte i f fur le golfe
Perflque en Arabie, fi chauds &
fi fuffoquans, qu’ils font mortels.
Vol. 1, 4? 1 Cr fuiv.
V E N T S qui tranfportent des (âbles
en grande quantité. Vol. I , 4 8 2 .
VÉRITÉ. C e mot pris généralement
n’a jamais eu & ne peut avoir de
définition. Vol. 1 , 5 3 . Énumération
des vérités. Ibid. Les vérités mathématiques
ne font que des vérités de
définition d’après des fuppofitions.
Ibid. C e ne font que les répétitions
exaétes des définitions ou fuppofitions;
la dernière conlequence n’eft
vraie que parce qu’elle eft identique
avec celle qui la précède, & que
celle-ci l ’eft avec la précédente, &
ainfi de fuite en remontant julqu’à
la première fuppofition. Ibid. 54.
Les vérités mathématiques fe ré-
duilènt à des identités d’idées, &
n’ont aucune réalité. /Air/.
VÉRITÉS mathématiques, pourquoi
elles font exaéles & démonftratives.
Vol. 1 , 5 4 -
V é r i t é s phyflques, ne font pas
comme les vérités mathématiques
fondées fur des. fuppofitions que