la plus grande diltance à laquelle les autres caulès que de l’aplatiflëment
meilleurs yeux peuvent apercevoir des humeurs de l’oeil. Vol. I I I
un objet environ trois mille quatre 332.
cents trente-fix fois le diamètre de V ue claire & V ue dijlinâe; leur difcet
objet.. . . La portée de nos yeux
augmente ou diminue à proportion
de la quantité de lumière qui nous
environne, quoiqu’on liippofe que
celle de l’objet relie toujours la
même, en forte que nous pouvons
apercevoir le même objet lumineux
à une diltance cent fois plus grande
pendant la nuit que pendant le jour;
exemple à ce lùjet. Vol. I I I , 3 24.
Il y a trois choies à confidérer pour
déterminer la diltance à laquelle
nous pouvons apercevoir un objet
éloigné; la première, ell la grandeur
*de l ’angle qu’il forme dans notre
oeil ; la leconde, le degré de lumière
des objets, voifins & intermédiaires
que l ’on voit en même temps, &
la troifième, l ’intenfité de lumière
de l’objet même. Ibid. 32 6. Les
gens qui ont la vue courte, voient
les objets plus petits que les autres
hommes. Ibid. 3 29 . Plufieurs cau-
fes qui peuvent produire la vue
courte. Ibid. Les gens qui ont la
vue courte, ne peuvent jamais voir
les objets d’aulïï loin que les autres,
même en fàifint ufige du verre
concave. Ibid. 330. L a longue vue
des vieillards dépend de plufieurs
férence. Vol. I I I , 3 3 2.
U
U n au . Deïcription de l’Unau, & là
contparaifon avec l’A ï. Vol. X I I I ,
3 6. Il a quarante-fix côtes, quoique
fon corpsfoit alfez court.. .. Aucun
animal n’a autant de chevrons à là
charpente; car l ’éléphant , qui de
tous en a le plus , n’a que quarante
côtes. Ibid. 3 6 & 3 7 . Les efpèces
de l’unau & de l’aï nous rappellent
ces monltres par défaut, ces ébauches
imparfaites, mille fois projetées,
exécutées par la Nature, qui ayant
a peine la faculté d’exifter n’ont dû
fubfifter qu’un temps, & ont été
depuis effacés de la lifte des êtres.,..
Ces pareffèux font le dernier terme
d’exiftence dans l’ordre des animaux
qui ont de la chair & du f in g ,
une défèéluofité de plus les aurait
empêché de fubfifter. Ibid. 40.
Misère innée de ces pauvres animaux
; defcriptrori de leurs habitudes
; ils ne peuvent, faute de
dents , ni fiifir une proie , ni le
nourrir de chair, ni même brouter
l’herbe ; ils font réduits à vivre
de feuilles & de fruits fiuvages ;
ils emploient beaucoup de temps à
parcourir quelques toifes d’efpace;
ils emploient auffi beaucoup de
temps pour grimper fur un arbre,
dont enfuite ils ne defcendent plus,
& où ils mangent fucceffivement
les feuilles de toutes les branches
fins délayer par aucune boiffbn cette
nourriture aride. Vol. X I I I , 4 3 .
U n a u & l ’A ï , (1’ ) font des animaux
ruminans, quoiqu’ils n’aient point
de cornes ni de bois fur la tête,
ni de fibots aux pieds, comme les
pieds fourchus, ni de dents inci-
fives à la mâchoire inférieure ; ils
ont plufieurs eftomacs comme les
ruminans, defquels cependant ils
diffèrent encore, en ce que leurs
boyaux font très-courts, au lieu
que ceux des ruminans font très-
longs. Vol. X I I I , 4 4 . Ils different
de tous les autres animaux quadrupèdes
, en Ce qu’au lieu de deux
ouvertures au dehors, l’une pour
l ’urine & l ’autre pour lesexcrémens,
ces animaux n’eri ont qu’une feule
au fond de laquelle elt un égoût
commun , un cloaque comme dans
les oifeaux. Ibid. Ces animaux pa-
- roiflènt très-mal & très-peu fentir,
& ils ont la vie très-dure; iis ne
meurent que long - temps après
qu’on leur a percé où arraché le
coeur. Ibid. 4 5 . Ils ne fè trouvent
point dans l’ancien continent : erreurs
acefujet; deïcription de l’unau que
nous avons vu vivant ; fes habitudes
naturelles; fi nourriture, &c. Vol.
X II I , 4 6 fuivantés.
U n io n des Sciences Mathématiques
d f Physiques. Cette union a de
grands avantages, mais elle ne peut
fè fiire que pour un très-petit
nombre de fùjets.. . . L a plus belle
& la plus heureufè application qu’011
èn ait jamais faite , elt au fyftème
du monde. Vol. 1, 130.
U n iv e r s . L ’ordre fyftématique de
l’Univers eft à découvert aux yeux
de tous ceux qui lèvent reconnoître
la vérité. Vol. 1, 1 3 1. Tableau de
I Univers.. . . Des milliers de globes
lumineux , placés à des diftancês
inconcevables font les bafes qui
fervent de fondement à l’édifice du
monde ; des millions de globes
opaques circulant autour des^pre-
miers en compofènt l ’ordre & l’ar-
chiteéture mouvante; deux forces
primitives agitent ces grandes maffes,
les roulent, les tranfportent & fes
animent...........C ’elt du fèin même
du mouvement que naît l ’équilibre
des mondes & le repos de l’Univers.
Vol. X I I , v.
U rètre. Dans la femelle de l’Ondatra
ou Rat mufqué de Canada,
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