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réunis, poursuit et attaque le'gibier à la manière des chiens sauvages ;
elle est plus diurne que les autres espèces de Chats, mais elle dérobé
aussi sa marche comme ceux-ci, et attaque pendant la nuit les oiseaux
et le menu gibier.
Deux individus, l’un du Sénégal et l’autre du cap de Bonne-Espe-
rance, font partie du Musée des Pays-Bas; deux individus provenant
de Perse font partie du musée de Vienne; ils ne diffèrent point
de ceux d’Afrique. Les sujets du musee de Paris sont du Sénégal.
EÉLIS DORÉ. — F E L IS A V IX A T A .
Un peu moins grand que le Caracal ; queue moitié longueur du
corps seulement , une bande brune tout le long de la ligne moyenne
de cette queue, dont l’éxtrênie pointe est noire. Oreilles courtes,
arrondies,-sans pinceaux de poils ; pelage très-court et lustre.
Tout le pelage des parties supérieures, lés flancs,, la tête' et la
queue d’un roux-bai très-vif, et sans aucune tache sur les parties supérieures
, mais parsemé, tout le long des flancs, de petites taches
peu distinctes, et d’une légère teinte plus foncée que le reste du pelage
; parties inférieures d’un blanc roussâtre marqué dé grandes et
de petites taches d’un brun marron ; la gorge blanche; les1 oreilles
d’un noir parfait! l’intérieur, et roussâtre en dedans; les quatre extrémités
d’un roux doré ; la partie supérieure de la queue est marquée
d’une bande roussâtre, plus foncée que la couleur dominante
du pelage; la fine pointe de cette queue est. terminée de noir.
Longueur totale, 3 pieds 4 pouces, dont la queue prend 11 pouces
4 lignes ; hauteur au garrot.
Synonymie. L’espèce n’a point encore été indiquée.
laquelle on attend des renseignemens nouveaux. Un dessin envoyé de l’Inde à M. Cuvier,
parM. Duvaucel, semble confirmer l’identité de ce carnassier du Bengale avec notre Caracal.
Et ce qui rendrait cette réunion encore plus probable ƒ c’est que M. Cuvier dit que'le premier
Caracal de BufFon avait la queue tronquée.
Patrie. Nous ne savons pas au juste dans quelle partie du globe
a été trouvé le seul individu que nous ayons vu. J’en fis l’acquisition
à Londres, chez un marchand d’histoire naturelle.
Musée des Pays-Bas.
FÉLIS CHAUS ( 1). — FELIS CHAUS.
Taille du JFelis rufay les* jambes longues , museau très-obtus,
queue un tiers de la longueur du corps et de la tête, oreilles terminées
par des pinceaux très-courts ; une bande noire tracée du bord
antérieur des yeux au museau.
Pelage long et bien fourni; le poil laineux très-abondant, et le
poil soyeux plus rare mais long et rude.
Le pelage laineux est d’un gris jaunâtre clair, et le. poil soyeux
brun à bout jaunâtre, ce.qui produit une bigarrure grise et jaunâtre.,
La réunion plus nombreuse des poils soyeux sur la ligne
moyenne du dos-fait que cette partie;a une teinte d’ocre claire, et
que la bande qu’elle forme s’étend des épaules à l’origine de la
queue; la queue est d’une teinte plus grise que les autres parties
du pelage , parce que le bout des poils est terminé'de cendré clair.
L’extrême pointe de la queue est noire, et deux anneaux de cette
couleur, mais imparfaitement tracés sur le cendré clair, sont placés
à peu de distance du bout. Quatre bandes parfaitement tracées,
et d’un brun noirâtre, couvrent la face externe des quatre membres ;
une bande plus large occupe la face interne des pieds de devant ;
du brun noirâtre col.ore le fond interne des doigts et la partie postérieure
du talon (2). Le bord des lèvres et le menton sont d’un
blanc pur, le reste de la face est jaunâtre, excepté l’espace entre
( 1) Le nom de Chaus a été employé par Pline pour désigner un Loup cervier. Guldensted
applique ce nom à l’espèce du présent article, et M. Geoffroy le transporte, par erreur, à
notre Félis botté ou Caligatà. Le vrai Chaus porte-, suivant Guldensted, chez les Tartares ,
le nom de Kir-my'schak, Moesgedu en Circassie, et Koschka en Russie.
(2) C’est le seul caractère qui rapproche la teinte de la robe de ce Félis chaus du Chat
botté de M. Bruce, qui est le Chaus de M. Geoffroy.
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