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 rose  qui  couvrent  les,.flancs,  une  partie  de  l’omoplate  et  la  
 croupe,  sont  composées  de  trois  ou  quatre  taches  noires,  formant  
 un  cercle’  imparfait  qui  ceint  une  tache  jaune  d’ocre  ,  
 absolument  de  la  même  teinte  que  le  fond  du  pelage*;  le  haut  
 du  dos  I  la  tête  .,  le  cou  | . les  quatre  extrémités,  la  queue  et  
 les  parties  inférieures  du  corps,  sont  couverts  de  grandes  et  de  
 petites  taches  pleines ,  d’un  noir  profond  et  de  forme  ronde  ou  
 ovale ;  lès  taches pleines  du corps ne  sont  jamais  en bandes,  et  les  
 taches en roses dés flancs n’ont jamais un plus grand diamètre que  de  
 12 lignes ou  de  14 lignes  au  plus,  sur  la  face interne  des jambes et  
 à  la  partie  inférieure  du  cou  sont  quelques  bandes  noires  transversales  
 ,  e t ,  vers  le  bout  de  la  queue,  plusieurs  grandes  taches  
 noires  divisées par  des  cercles  blancs  très-étroits ;  les  oreilles  sont  
 aussi' grandes  que  celles  du  Léopard,  rondes,  noires'  à  leur  hase  
 et  d’un  cendré  blanchâtre  au  bout  ;  les  'rangées  des  moustaches  
 sont  blanches ,  elles* prennent  leur  origine  sur  des  lignes  noires,  
 disposées  transversalement  sur  les  lèvres. 
 Longueur  totale  des  adultes,  5  pieds,  a  où  4  pouces H sur  laquelle  
 la  queue  porte  2  pieds  8-  pouces';  distance  dû  bord  antérieur  
 des  yeux  à  la  pointe  du  nez^,  i   pouces  5  lignes  ;  hauteur,  
 étant, sur  les  jambes,  16  à  gË  pouces.  Dimensions  prises sur  deux  
 individus  morts  dans  la  ménagerie  et  sur  des  peaux* 
 Synonymie.  Je n’en  connais point d’exactes.  Les  naturalistes  qui  
 ont  parlé  des  grands Chats emploient  les  noms  de Panthère,  Par-  
 dàlis -,  et  vraie  Panthère,  sans  indiquer  cette  vraie  Pantjière de  
 manière  à  ne  pouvoir  confondre  l’espèce  avec  celle  du  Léopard.  
 M.  G.  Cuvier,  dans  son  mémoire,  Recherches  sur  les  grands  
 Chats  ( i)  ,  n’a  point  atteint  ce  but.  Dans  les  nouvelles' notices publiées  
 par  ce  savant,  en  tête  du  mémoire  qui  traite  des  ossemens  
 fossiles del grands Chats, je ne trouve point notées les  réflexions que  
 je  communiquai  dans1 le  temps  à M.  Cuvier sur  l’identité  des deux 
 (i y  Annales du' Muséum , vol.  i^ .p a g .  148,  citées également  à l’article du Léopard. 
 Chats indiqués  par  lui Sous  les noms  de  Léopard et  de  Panthère,  
 Le  crâne  d’une de  mes  Panthères,  qui  avait vécu plusieurs  années  
 dans  la ménagerie,  a été Soumis  à  l’examen de  M.  Cuvier,  qui  l’a  
 reconnu pour  espèce  distincte  de  celles  qu’il indique. 
 A juger par les.planches de  Schreber,  Saught  iox ,  C,  j ’aurais  été  
 enclin à voir dans ce Chat ma  vraie Panthère y la pose,  son peu d’élévation  
 sur jambes, et la longue queue, me  font  croire que  cette  figure, 
   toute mauvaise qu’elle est,  repose sur le dessin d’une Panthère.  
 Mais  ce Félis chalybeata de Hermann devrait être retrouvé à Strasbourg, 
   où  Cependant il n’existe  point’,  ce dont je me  suis  assuré  sur  
 les  lieux.  Croire, avec M.  F. Cuvier (voyez mémoire  sur les  grands  
 Chats, Ann.  du  mus.j  pag.  i.5 i ),  que  cette figure  ait  été, faite  sur  
 un  Serval,  ce,serait porter au  dessinateur  et  à  là mémoire du professeur  
 Hermann un  soupçon de  mauvaise  foi  trop  décidé.  J’en  dis  
 autant du  Felisguttata,  de Hermann,  Schreb.,  tab.  io 5 ,  B ,  que  
 l’on dit  avoir été  faite  sur  une  jeune  Panthère.,  tandis que  j’y  vois  
 une  figure  passablement  bien  rendue  du  Guépard  \  Felis jubata ).  
 Voyez  cet  article. 
 ’  Patrie.  D’eUx  individus  vivâns  nous  ont  été envoyés de  Java;  un  
 assez  grand  nombre  de peaux,  plus  ou-moins  mutilées,  nous  arrivent  
 de  cette contrée.  J’en ai vu qui avaient été  envoyées.duBengale,  
 et  on  assure  que  l’espèce  vit  aussi  à  Sumatra.  Il  est  certain  que  je  
 n'en  ai jamais  vu dans  les cargaisons nombreuses  de  peaux de  vrais  
 Léopards  d’Afrique ,  et  que  les peaux  de - Léopards de Java  et  de  
 l’Inde  arrivent  par  le  commerce  en  bien  plus  grande  quantité que  
 celles de  la  Panthère,  epxïest  toujours  plus  rare. 
 Le musée des Pays-bas possède deux  beaux  indi vidus  montés , et  
 deiA  squelettes d’adulte  :  l’un de  ces squelettes est d’un  individu qui  
 a  tjpcu  pendant dix ans dans, une ménagerie  ambulante.  Les  Tigres  
 étiquetés  dans  le  musée  de  Paris,  sous  le nom  de Panthère,  sont  
 tous des Léopards ;  il  n’existe point aujourd’hui de peau montée  de  
 la  vraie  Panthère  dans  cet  établissement,  et je  n’ai  pas  vu de  squelette  
 de  ce  carnassier dans  le cabinet d’anatomie.