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 le  reste  des  parties  inférieures,  ainsi  que  la  face  interne  des  membres, 
  sont jaunâtres. Les  oreilles  sont  longues  et pointues, nues  intérieurement, 
   et  velues  sur le  côté externe de  la  conque,  qui  est  noirâtre. 
   Le sillon  nu / qui  s’étend  en  dessous- sur la moitié de la queue ,  
 est  couvert  d’une  peau  grenue. 
 Les jeunes  de moyen  âge  ont  des  teintes  moins  foncées  que  les  
 adultes,  tirant  au cendré  et  au  brun  clair.  Les individus plus jeunes  
 encore  sont d’un  gris  clair ;  les  extrémités  sont  roussâtres ;  le  dessous  
 du  corps  est  blanchâtre;  l’extrémité  de  la queue  paraît  noire  
 dans  tous  les  âges. 
 Longueur de  l’adulte de  forte  taille,  3  pieds  5  ou  6  pouces,  dont  
 la  queue  prend  i  pied  5  pouces;  hauteur  moyenne,  ro  pouces;  
 distance  du  bord  antérieur  des  yeux  à  la  pointe  du nez,  i  pouce  9  
 lignes;  hauteur  des  oreilles,  2  pouces  1  ou  alignes. 
 J’en  ai  vu  de  dimensions  d’un  tiers  moins  fortes,  et  des jeunes  
 n’ayant que  ia  pouces  en  longueur  totale. 
 Synonymie.  Didelphts  vulpina  et  lemurina.  Shaw.  Gen.  zool.,  
 vol.  1 , part.  2,  p.  487,  tab.  110.— Phalanger  renard.  Cuv.  Reg.  
 anim.,  vol.  r,  p.  179.  JYouv.  Hict.  d ’hist.  liât.,  vol.  i 5 ,  p.  IplS.  
 Encyclop. main., p.  267 ,  esp.  4i 3. —  Le  Bruno  de Vicq-d’Azyr.  
 Syst.  des anim. ,  p.  a5i .  — W ha-tapoau-roo. White. Voy.  ISouv.-  
 Holl.,  app.,  p.  278,  avec  une  bonne  figure.— Y ulpain  opossum.  
 Phillip.  Voy., p.  i 5o,  avec  une  figure. 
 Patrie. Se trouve sur  les côtes orientales et méridionales de la Nouvelle 
 Hollande ,  ainsi  qu’à  l’île  de Sumatra.  Les navigateurs anglais  
 1 ont rapporté du port Jackson.  Il vit sur les arbres ; mais on dit qu’il se  
 retire dans des  tanières  en  terre.  Son régime  est,  dit-on,  omnivore ;  
 il  prend  de  petits  oiseaux ,  et  se  nourrit  aussi  de  végétaux  et  de  
 fruits.  En  captivité,  on l’a  vu  accroupi  à  la manière  des  écureuilsi;  
 et  se servant des  pieds  de devant  pour  soutenir  et  porter  les  alimens  
 à  la bouche. 
 On  voit  dans  le  musée  des  Pays-Bas  un  individu  parfaitement  
 adulte,  de  très-forte  taille,  et  un  autre  un  peu plus  petit. Deux sujets  
 d’âge moyen  font partie des  galeries du Jardin du R o i,  à Paris ;  
 un  troisième,  plus  jeune  que  les  deux  premiers ,  a  été  rapporté  
 par  l’expédition  du  capitaine  Baudin.  On  voit  de  jeunes  sujets  à  
 Londres.  Le  squelette d’un jeune  de  cette  espèce  fait  partie du  cabinet  
 d’anatomie  de Paris. 
 PHALANGER  DE  COOK. — PHALANGISTA  COOKII. 
 Taille  du  Putois  ( Mustek  putorius ) ;  queue  grêle,  à  peu  près  
 de  la  longueur  du  corps  et  de  la  tête ;  velue,  mais  couverte  de  
 poils  courts,  un  sillon  nu,  très-étroit  en dessous ;  oreilles  longues,  
 arrondies ,  nues  intérieurement ;  extrémité'  de  la  queue  blanche ;  
 yeux  plus  près  du  nez  que  des  oreilles.  Les femelles  ont  une  poche  
 complète.  La tête  est très-déprimée,  à peu  près comme dans les Pé-  
 tauristes  ou  Phalangers  volans  de  M.  Geoffroy.  Toutes les dents  
 molaires  sont  hérissées  d’une  double  rangée  de  pointes  aiguës ;  les  
 incisives  latérales,  et les  petites dents  anomales  de  la  mâchoire  supérieure, 
   sont  cannelées  comme dans  quelques  espèces  de  Chauves-  
 souris.  Les  incisives  de  la  mâchoire  inférieure  sont  longues,  couchées  
 en  avant,  minces  et  convergentes  à  la  pointe;  deux  petites  
 dents anomales,  presque  imperceptibles,  garnissent cette mâchoire.  
 La  canine  supérieure  se  distingue à peine des  incisives  latérales ;  une  
 seule  petite  dent  anomale  correspond  aux deux  dents  rudimentaires  
 de  la mâchoire  inférieure ;  on  peut  compter  une  fausse molaire  de  
 plus  en  haut,  qui remplace k   seconde dent  anomale  dans  les autres  
 Phalangers. 
 Le pelage est cotonneux et semblable à celui de l’espèce précédente,,  
 mais plus  court,  plus  doux  et  moins  grossier;  1a base de  1a queue  
 abondamment  fournie  de  poils,  mais  le  reste  couvert  de  poils  plus  
 courts.  Toutes  les  parties  supérieures  du  corps  et  des  membres,  
 ainsi  que  le  tiers  de  1a  queue,  depuis  sa base,  sont d’un  gris brun,  
 noirâtre  sous  certains jours,  ét  d’une  teinte  cendrée-argentine  sous