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 queue  sont  peu distinctes;  elles  paraissent  cependant,  et  sont  bien  
 marquées,  lorsque les rayons du soleil éclairent  cette  robe. 
 Les synonymeÿ de cette variété  se réduisent à des indications très-  
 succintes.  'C’est  le  dixième des  Cbats  dont  parle  M,  Cuvier,  Ann.  
 du  nuis. ,  vol.  4 ,   p.  i 5%. —  F eus  mêlas.  Cuv..,  Règn.  -anim.  ,  
 vol.  i , p.   161. —  Nouv.  Dicl.  d ’kisl.  nat. ,   voL  6 ,  p.  i©4  ?  ®b  
 il est rangé  avec les Chats  de  moyenne taille,  apparemment  d’après  
 l’individu  rapporté  paj^Péron,  qui  est  jeune. >»hs  Panthère  noire  
 de Lamétberie,  Journ.  de physiq. ,  33,  pag.  45,  avec  une  figure  
 calquée  sur  celle de la Panthère  de Buffonç. et  noircie. Le muséum  
 des Pays-Bas possède l’individu  conservé à la Tour, à Londres, probablement  
 le même que M.  de Lamétherie a vu. — C ’est le Rimaii-  
 ktjmbawg  de  Sumatra,  indiqué  par  sir  Stamford-Ilaffles  dans  les  
 Transactions  linnéennes,  vol.  13, part,  i ,  pag.  200. 
 Taine.  Les  pays  habités  par  cette  espèce  sont  lé  nord  et  le  
 midi  de  l’Afrique,  et  probablement  toute  fétendue  de  cette  vaste  
 partie  du monde.  L’Inde et les  îles  de la  Sonde ,  Java  et  Sumatra.  
 J’indique  les  pays mentionnés  avec  certitude,  puisque  j’ai  reçu  les  
 dépouilles du Léopard de ces contrées ;  ces peaux m’ont toutes fourni  
 les  mêmes  caractères ;  tandis  que  les • différences  observées  dans  les  
 dépouilles  et  sur  les  individus  vivans  de  l’espèce  suivante,  ou  de  
 notre  Pantliere,  se  sont  trouvées  constamment les mêmes.  . ' 
 Le musée des Pays-Bas possède des individus d’âgés differehs, ainsi  
 que  le  squelette envoyé  de  Java;  accompagné  de  la peau  du même  
 individu,  deux  Léopards  noirs  et  plusieurs  crânes  de  cette variété.  
 Le muséum de  Paris possède  plusieurs  dépouilles  de  l’adulte,  des  
 squelettes etun Léopard noir,  rapportés par feu Péron :  eétindividu  
 est jeune. Les Léopards  du  nord  et du midi de l’Afrique ne  diffèrent  
 point entre  eux;  ils ressemblent,  sous  tous  les  rapports,  aux  individus  
 de  l’Inde  et à  ceux de Java.  Les sujets du musée des Pays-Bas  
 en fournissent  la preuve.. 
 On  voit, dans les galeries du musée de Paris, cinq individus montés  
 de  l'espèce  du,  Félis  léopard.  Le.  n°.  a5o>,  sous  le  nom  de  
 Panthère:? est un  Léopard. 
 FÉLtS  PANTHÈRE — FBMS  PABBtfSvihrssi  Gmei..)r(p).  g 
 Taille  des: adultes moindre: que  le. Le'opafd,  queue  aussi  longue  
 que le  corps et la tête, sou extrémité, aboutit  à la pointe du museau;  
 la  couleur  du  pelage  d’un  fauve  jaunâtre  foncé,,  celle  de  la  partie  
 intérieure a des  taches en  rose  de  la  même,  teinte  que  le  fond  du  
 pelage ;  les  nombreuses  taches,  très-raçprochées ;  celles  en  rose  de  
 12  ou  4   lignes  au plus, en  diamètre  (2).;  28,  vertébrés  à  la  queue.  
 Voyez  le  crâne  réduit de. moitié ,  pl.  9 ,  figures  3 et  4 5  servant de  
 moyeu  camparatoire  pour  constater  la.  différence  .avec  le  Léopard, 
   dont  le  crâner,  également  réduit  de  moitié ,  est  figuré  sur  
 cette  planche.  Dans,  le  choix  des  deux  crânes,  celui  du  Léopard  
 a  été  figuré  sur un  sujet adulte,  de  taille moyenne „  et  ayant  toutes  
 les sutures bien  prononcées. Le crâne de la Panthère , fig. 3  et 4 , est  
 d’un  individu  très-vieux,  parvenu au maximum  du développement  
 et à sutures à peu près, oblitérées.  Le  crâne, est  au  total  plus  long et  
 plus comprimé dans la Panthère que dans le  Léopard. La ligne de la  
 face  est  la  même ;  mais  celle  du  crâne  diffère.  Les  arcades  zygomatiques  
 sont  beaucoup  plus  écartées,  dans  le  premier | que  dans  
 le  second,  et  la  face  est  plus  obtuse  dans  le  Léopard  que  dans  
 la  Panthère pie  frontal  ,est  plus  large  et rectangle  chez  ce  dernier,  
 mais  ses  apophyses  post-orbitaires  sont  moins  fortes. 
 Pelage  bien  fourni,  de  médiocre  longueur ;  la  couleur  du  fond  
 est  d’un  jaune d’ocre  clair,  mais  tout  le  dessous  du  corps  et  de  
 la queue,  ainsi  que les  côtés du  ventre,  sont  d’un blanc pur,. Toutes  
 les  taches  qui  couvrent  cette  fourrure  sont  bien  prononcées,  très- 
 ( l)  Il me paraît, clair que Gmelin. a indiqué ma Panthère dans  son Felis pardus,  car il dit  
 expressément ccatda efongata, caractère q u i, parmi les espèces de grands Chats, convient exclusivement  
 à çelle décrite dans le présent article. Ees Jayans lui donnent, ainsi qu’a l’espèce précédente, 
  le noin  de M'adjan  toetoel, Tigre, tacheté. 
 ('2)  On ne peut énumérer,  parmi  les caractères  existans,  celui du  nombre  des rangées de  
 taches, ni  celui également variable pris du nombre des taches en  roses par ligne  transversale.