
 
        
         
		du  nez  i  pouce  iq  lignes,  pt en hauteiir  sur  Je§  jarqhçs,  i 3  pouces  
 6  lignes. 
 Snyônymie.  Dans  le nombre des descriptions  excessivement  confuses  
 et  embrouillées  des  grands  chats,  je  n’en  citerai  qu’un petit  
 nombre.  Les  noms  de  Léopard,  de  Panthçre,  (le  Jaguar  et  
 d’Once  ont  été  donnés  indistinctement  aux  grands;  çhat$  des  deux  
 continents.  On  a  crû  reconnaître  la  Panthère  dans  le  Léopardy  
 d’autres  se  sont  servis  de  cette  dénomination  en  parlant  du  Jaguar  
 d’Amérique,  et  les  descriptions  de  l’Once  des  auteurs ne çeposent  
 que  sur les dépouilles  de jeunes  Léopards  ou  de jeunes  Panthères.  
 Les  figures  de  ces  grands  chats,  quoique  défectueuses  sous  certains  
 points,  et,  le  plus  souvent,  mal nommées,  me serviront niieux que  
 leurs  descriptions  pour  rétablir  l’ordre  des  synonymes  entre  cette  
 famille  des  tigres  qui  habitent  les  deux  continents.  L ’ordre  une  
 fois  rétabli,  et  les  caractères  bien  définis ,  il  sera  facile  à  l’avenir  
 de  se  reconnaître  et  de  remonter  à  l’origine  des.  noms  employés  
 par  les  anciens,  dont je  dois  omettre  toutes  les indications.  Celles-  
 ci m’entraîneraient dans de  longues discussions,  inutiles pour le but  
 que  je me  suis  proposé  dans  ces  monographies.  Je  cite  en premier  
 lieu  F elis  leopardus  ,  Linnée,  où  il  est  expressément  dit  caüda  
 mediocri ,  Linn.,  Gmel.,  Syst.  i ,  pag,  77,  sp.  io. —  L*  P anthère  
 de M.  Cuvier ,  ménagerie  du  muséum  par  Maréchal,  sous  
 le  faux  nom  de  Felis  p ardu s.  La  figure  n’est  point  enluminée ,  
 mais,  à  en  juger  d’après  la  distance  des  taches  en  roses ,  et  surtout, 
   en  considération  du  peu  de  longueur  de  la queue ,  comparée  
 au  corps  et  à  la  tête,  il  est  facile  de  voir  qu’un  Léopard et non  
 une  Panthère  a  servi  de  modèle  au  peintre,  Prenant  pour  base  
 les  caractères  que  je  viens  d’exposer  dans  cet  article  et  dans  le  
 suivant,  on  doit  classer  les  planches  de  Buffon  ainsi  qu’il  suit  ;  
 La  P anthère  male,  pl.  i i , ou  27  de  la  seconde  édition,  est  notre  
 Léopard,  qui  forme  le  sujet  de  cet  article;  la  pl.  12  ou  28  de  
 La  seconde  édition,  sous  le  nom  de  P  anthère fem e lle ,  est  un  Jaguar  
 femelle  (Felis  .onca,) ;  la  planche  i3  ou  29,  sous  le  nom 
 d’Once  est encore  un  Léopard,  mais  une variété ,  une  race,  peut-  
 être  même  une  espèce  distincte;*  suivant  M.  Cuvier,  simplement  
 une  peau décolorée,  un  animal  enfin,  dont  nous  ne  connaissons  
 point  encore  exactement  la  fourrure,  qui paraît  venir  de  la  Chine  
 et  se vend en  Russie  dans  le  commerce  de pelleteries.  Nous  isolons  
 provisoirement  cette  raee  ou  espècè  figurée  par  Buffon,  dans  la  
 planche  citée  par  Schreber,  pl.  100,  en  obsèrvant  que  les  descriptions  
 de  l’Once  des  auteurs  se  rapportent  à  de  jeunes  Panthères  
 ou  de jeunes  Léopards ;  que  le  Fedh  ou  Fuddh  de  Shaw  
 n'êst qu’un jeûne Léopard; e t , en résumé ,  que  l’article du F elis un-  
 cia,  Linn.,  Grriel.,  Syst.  i ,   pag.  7 7 ,  sp.  9 ,   doit  être  rayé  de  
 la  liste  des  êtres,  ou  rapporté  comme  variété  d’âgé  à  l’article  du  
 Léopard  ou de  la  Panthère ;  la  longueur  de  la  queue  doit  décider  
 entre  ces  deux  espèces.  Vient  en  dernière  analyse  le  Léopard  de  
 Buffon,  pl.  4   ou  3o  de  la  seconde  édition;  c’est  encore  une  ligure  
 de  notre  Léopard  qui  forme  le  sujet  dé  cét  article. 
 Suivent  les  planches  de  Schreber,  toutes.calquées  sur  celles  de  
 Buffon , et  enluminées  au  hasard d’après  les  descriptions.  La pl.  99,  
 sous  le  nom  de Felis panthêra  est  une  figuré  du  Jaguar femelle  
 (Felis  onca).  Nous  avons  déjà  discuté  la  planche  100.  La  planche  
 101  est  nôtre  Léopard  enluminé  avec  une  teinte  rose;  et  la  
 pl.  101  b ,  où  la  couleur  rougeâtre  domine,  est  au  dessous  de  
 toute  critique  pour  les  vices  de  l’enluminure ;  c’est  encore  notre  
 Léopard. 
 Vient,  en  dernière  analyse,  la belle  figure  de  notre  Léopard,  
 et  sa  description  exacte  publiée par  MM.  Geoffroy  ét  F.  Cuvier  
 dans  leur magnifique  ouvragé  des Mammifères.  La  figure, le  repré-  
 seûte  soùs  son  vrai nom  de  Léopard ; mais,  dans  la  description  ,  
 6n  renvoie  à  la'figuré  de  Maréchal ,  comme  à^cfelle  d’une  Panthère. 
   NoüS  avons  dit  plus  haut,  en  citant  cette  figure,  que  
 M,  G.  Cuviér  a  commis Uné erreur1 en  désignant  sous  ce nom  un  
 Léopard. Nous .remarquons encore  ici  que M. G. Cuvier laisse subsister1  
 qUèlqutes'dômes,  sotiSlê  rappôrt  dès  différences établies  entre  
 soïi  Létipard èt'sb Paritheré, oü entre le  Felis  Leopardus de Liahë