
 
        
         
		Molosse  envoyé  d’Égypte,  par  M.  Ruppel.  Il  m’a  été  particulièrement  
 agréable  de  reconnaître  dans  cet  individu  le Dy sopes  G e o f-   
 f r o y i  dans  l’état  complet  de  développement  des  incisives,  c’est-à-  
 dire,  à  talon  des  canines  très-fort ,  ces  canines  peu  espacées  et  
 comptant  seulement deux  incisives poussées  en  avant  de  leur  talon.  
 Cette  découverte  est  d’autant  plus  intéressante,  qu’elle  porte  sur  
 l’espèce  identique  qui  a  servi  de  type  à  M.  Geoffroy  pour  son  
 N y c t in om u s ,  et qu’elle  fournit  la  preuve  incontestable  de  l’exactitude  
 des  observations  dont  j’ai  fait  part  dans  l’article  des  généralités. 
   J’ai donné lé  contour de  ces dents grossies à  la loupe,  pl.  i!\ ,  
 f g u r e g .   ■ 
 Le  sujet  adulte  du  musée  de  Francfort ,  que  M.  Cretschmaer  
 m’a  confié  pour  l’examiner,  porte  en  longueur  totale,  3  pouces  
 5  lignes ;  envergure  ,  9  pouces  6  lignes ;  antibrachium,  1  pouce  
 7  lignes. 
 MOLOSSE  GRÊLE. — D Y SO P E S   T E  N U IS   (_ 1). 
 {P la n ch e   X I X   bis.'} 
 Taille  du  Vesperlïlion  barbastelle  d’Europe ;  système  cutané  
 des  ailes  offrant une  forme  grêle  par  le  peu  de  largeur  des membranes  
 ; lèvres  très-épaisses et  larges,  les  supérieures sillonnées  verticalement* 
  par  des  plis  très-profonds ^  les-  inferieures  couvertes  de  
 verrues ; membrane  interfémorale coupée  à  peu près en  angle droit  
 à  la  hauteur  des  osselets  du  tarse,  enveloppant  la  grande  moitié  
 supérieure  de  la  queue ;  la partie  inférieure  de  la  queue totalement  
 libre.  Oreilles  très-grandes réunies  sur  lé chanfrein ,  pourvues  d’un  
 repli  à  leur  bord  extérieur.  Dents  incisives  dans  l’état  de développement  
 parfait  (2) j  dans  ceux  qui  n ont  point  le  talon  des  ca— 
 (I)  J'avais  donné  à  cette  espèce,.observée sur  une grande  quantité  d'individus,  le  nom  de  
 Labialas,  indiquânt  les  rides  transversales  très-larges  des  lèvres  supérieures.  M.  Horsfiüld,  
 venant  d’en publier nne figure .sons le  nom  de  Tenuîs,  nous adoptons  cette  dénomination. 
 (a)  Je  n’en ai  point vu manquant totalement d’in'cisivés inférieures ;  mais je  présume qu’elles  
 tombent  toutes.  Le crâne d’un individu, sur quinze que j ’ai examinés avec  le plus grand  soin ,  q 
 n.xiXi*