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 Taille  à  peu  près du  Lion ;  pupille diurne ;  formes  à peu  près  les  
 mêmes ; la  tête  du Tigre  est  plus  arrondie,  ses  membres  sont  plus  
 grêles; et il est plus  bas  sur jambes; queue deux tiers  de  la  longueur  
 du  corps et de la tête ,  son extrémité  aboutit au garrot; tout le corps,  
 les membres et la  tête  rayés  de  longues  bandes  transversales,;  queue  
 annelée,  point de  taches rondes  sur  aucune partie. Voyelles  crânes  
 du Tigre  royal,  mâle et  femelle.  Cuv.,  Ossem.,fos.,  nom’,  édit. ,  
 tom.  \ , p l .   33, fig .  5 et 6,  e tp l. 34, f i g . , i   et  2R 
 Tout  le  pelage  composé cde  poils  soyeux,  courts  et  serrés  excepté  
 sur  les  côtés du  cou  et  des  joues  où  ce  même  poil  est' long 
 e t  f o rm e   u n e  s o r t e   d e   f r a i s e .  Tout le  c o r p s  e s t b a r r é  t r a n s v e r s a l e m e n t 
 de noir  sur  un  fond roux jaunâtre  aux parties supérieuresdu corps ,  
 et sur  un  fond  blanc  aux  parties  inférieures.  La  face  interne  de  
 l’oreille  et l’extrémité  de la  face  externe,  le  tour  de  l’oe il,  surtout  à  
 sa partie  supérieure,  le  bout  du  museau,  les  joues,  la  gorge,  le  
 cou,  la poitrine,le  ventre,  la face  interne  des  membres  et  le bout  
 des  doigts  sont  blancs.  La  queue  est  couverte  de  quinze  anneaux  
 noirs,  sur  un  fond  blanc  jaunâtre; Te  mâle  du Tigre  royal  a  des  
 bandes  pins  larges,  plus  régulières  et moins  espacées  que  dans  les 
 femelles, son pelage est aussi un peu plus doré.  ; 
 Les jeunes  ont  la  robe  peinte des mêmes  couleurs,  mais  ils  different  
 des  adultes  par  les  nuances.  Le  blanc  est mêlé  de  g r jj,  le  
 noir  de brun ,  et le jaunâtre d’une teinte plus  obscure ;  le pelagë est  
 plus long , plus mêlé et paraît moins régulièrement peint.: 
 Synonymie. F elisT igris , Gmel., Linn., S y s t, x,pag.  76, sp. 2. 
 _C’est le vrai T igre ou T igre  roy a l . Buffon.,  Quadrup. ,  vol.  8 , 
 tnb. 9. — Geoff. et F. Cuv., Ménagerie du Muséum et la belle lithographie  
 d’une  femelle  dans  l'Hist.  nat.  des  mamm. —   La  figure, 
 / (■. Selon M.  Reinwardt  , Macljnn gedé en langue javane,  et  Arimau  besaàr en  malais  :  
 l’un et l’aulre signifient Grand tigre. 
 composée  par Scbreber,  S a u g t,  vol.  3 ,  tab.  98 ,  donne  une  fausse  
 idée  des  couleurs  du pelage  et  de  la  distribution  des  bandes.  Cette  
 planche  est au-dessous de  la critique.— Encycl., mamm. , pag. SSy,  
 pl.  9 1, fig.  2  et 92 ,fig .  1.  Voyez aussi pour les  indications  des  anciens  
 ,  Guv.  Ossein. fossil. ,  nouv.  édit. ,  tom.  4 ,  pag.  4i 4• 
 Patrie. On  commence  à  trouver cette  espèce  en  Asie,  au  delà de  
 l’Indus dans les parties méridionales de  la Chine, mais l’Indostan paraît  
 être  son  berceau.  Sumatra,  Java;  et' selon  toutes  les  probabilités  
 , Bornéo nourrissent  ce  carnassier ;  on le  dit moins  farouche  à  
 Java  que dans l’Indostan.  Il ne vit  point en Afrique. Les  lieux  de  sa  
 demeure  sont  les  vastes  forêts  dans  le  voisinage  des  rivières  et  des  
 eaux,  où  il  exerce  ses  rapines  sur  l’homme  et sur  les  gros animaux  
 dont  il  fait  une  grande  destruction;  il  grimpe  facilement  aux  arbres, 
   y  surprend  sa  proie  et  la  guette  au  passage;  sa  poursuite  est  
 plus  opiniâtre que celle  du  Lion ;  une  proie ,  manquée du  premier  
 élan,  n’échappe  que  rarement  à  ses  tentatives  réitérées.  Aussi susceptible  
 de docilité dans la  captivité quçTe  Lion,  on le  voit  obéir de  
 même  à  la voix  de  son maître  et donner  dés preuves  d’attachement. 
 Des  dépouilles  de  Tigres  de  l’Indostan,  et leurs  squelettes,  font  
 partie des  musées  de Paris  et des Pays-Bas,  ce dernier possède aussi  
 le  squelette,  plusieurs  têtes  êt  les  dépouilles de  sujets  tués  à  Java.  
 Un mâle  d’Asie  fait partie du musée de Vienne. 
 FÉLIS  GUÉPARD  (1). — FELIS  JUBATA. 
 Taille  du  Tigre jaguar (Felis  onca)  ; mais les formes plus élancées  
 et plus grêles ; queue  plus  courte  que  le  corps,  son  extrémité  
 aboutit à l’omoplate ;  ongles  de  tous  les  pieds,  forts,  point  rétrac- 
 ( 1) Cette  espèce’serait  connue  à  S.umatra  sous  le  nom  de  Rimau  mangin,  si  toutefois  
 la  description  suceinte de M>  Raffels n’a pas  rapport à un  autre Chat.  Chitlàh,  dans l’Inde,  
 selon Pennânt, ce  serait  le  Yoilse des Persans,  si leur  Youse  n’est pas ; comme je  le présume,  
 notre Félis  léopard. 
 T.  I.