
Ce Chat nouveau, dont M. Cuvier donne une belle figure, #
trouve non-seulement au Népaul, mais encore au Bengale.
Nous allons passer en revue les Chats du Nouveau-Monde ; en
référant au Félis polaire., dont il a déjà été parlé plus haut.
Page i 34 j Felis concolor, ajoutez les observations du prince
de Neuwied. Beit. naturg. Bras., vol 2 , page 358.
Page i 36, Felis Jaguar, ajoutez les observations du prince de
Neuwied. Beit. naturg. B ra s ., vol. 2 , page 344-
Page 187 , à l’article delà variété noire du Jaguar, ajoutezqu’une
peau montée de Jaguar mêlas est déposée dans le cabinet d’histoire
naturelle du prince de Neuwied.
Page i 3g , à la note ligne 4 : un genre lisez un individu, et
ajoutez aux synonymes. P. Neuw. Beit. Bras., vol. 2 , page 3yg.
Page i 4o , à l’article du F élis a ventre tacheté, ligne 32 : largeur ,
lisez longueur.
Page 147, ajoutez les renseignemens et les observations donnés
par le prince de Neuwied. Beit. naturg. Bras. , vol. 2., page 371.
Page ï 5 i , à l’article F élis Chatti. J’ai en effet commis ici l’erreur
queM. Desmarest signale comme très-grave, d’avoir placé les synonymes
du Jaguar de Buffon, et du Jaguar de la ]Youvelle-Espagne,
supplém. avec l’Ocelot et avec le Chatti. J’adopte l’opinion de
M. F. Cuvier ; on est invité de rayer ces indications à l’article de
pOcelot-, ajoutez les observations récentes du prince de Neuwied.
Beit. Bra s., vol. 2 , page 36i.
Page i 52, ajoutez aux synonymes du F élis margay, la belle
figure publiée par M. F. Cuvier, vol. 3 , denses Mammifères.
Page i 5 5 , à l’article N o t ic e c o m p il é e , ajoutez au Chat eyra de
d’Azara * le prince de Neuwied fait aussi mention de ce Chat ; il na
pas vu l’espèce dans les parties du Brésil où,ses. voyages se sont
étendus 5 les chasseurs l’ont assuré que ce Chat est plus sauvage
qu’aucune autre espèce; qu’il monte aux arbres, qu’il est plus grand
que le Jaguarondi, d’un rouge jaunâtre clair sans taches; sa queue
est longue. Le prince croit qu’on pourra classer ici le Felis unicolor
décrit dans les actes de la Société Wernérienne , vol. 3 , p. 170. La
figure donnée est vicieuse, probablement d’après un sujet en très-
mauvais état. Beit. naturg. Bras. , vol. 2, page 381.
Il nous reste à parler de trois Félis, publiés récemment dans la
belle collection de Mammifères lithographiés sur le vivant, dont
M. F. Cuvier continue d’enrichir les sciences.
L e premier ne nous est connu que par la seule figure, sous le nom
de T ig r e o n d u l e . La description n’a pas encore été publiée. A juger
par la figure mentionnée, ce F é lis, nouveau pour moi, serait une
espèce voisine du Jaguar. N’ayant pas l’habitude d’établir nos indications
sur des figures, nous.renvoyons au texte de l’ouvrage cité.
La seconde est une espèce dont Molina a fait mention et que M.
Cuvier publie sur un dessin communiqué par le major Hamilton
Smith, possesseur de la plus belle et de la plus riche collection
de portraits de Mammifères qui existe ; j’ai été souvent dans le cas
d’admirer le talent distingué et l’exactitude de cet officier anglais
dans l’art du dessin : il excelle particulièrement à saisir les proportions
avec une facilité et une célérité vraiment étonnante. La figure
du Felis colocolo nous paraît conséquemment mériter toute la
confiance des naturalistes.
L e F elis c o l o c o l o ressemble, selon Molina , au Chat domestique
, mais avec une tête plus grosse. Il est blanc, marqué de
taches irrégulières noires et jaunes, et sa queue est couverte jusqu’à
la pointe d’anneaux alternativement noirs et blancs.Cet animal
, beaucoup trop petit pour attaquer les hommes ouïes animaux
domestiques, se contente de petits rongeurs et d’oiseaux , et il vient
jusqu’auprès d^s habitations pour s’introduire dans les poulaillers.
C’est, dit M. Smith, un vrai Chat sauvage pour la taille, les
proportions générales et les organes ; seulement son corps est un
peu plus mince et ses pâtes plus fortes ; le fond du pelage blanc-
grisâtre , varié de plusieurs rangs de taches longitudinales , noires,
entourées de fauve ; le ventre et les cuisses blancs ; les jambes de