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 par  le yol  dans  toutes  les  directions. 
 Le prince de Neuwied  nous apprend  encore,  par les  observations  
 laites sur le vivant,  que  ce Molosse est  muni,  à  la  poitrine ,  d’une  
 forte glande,  d’où  suinte un  fluide  ( i). Nous  voyons encore  que l’estomac  
 contenait des débris d’insectes, et que  le Brésil est la  patrie de  
 cette espèce. 
 Page  236,  Obsctjlus ,  lisez Obscurus. 
 Remarques  sur  le  genre  D inops  et  sur  l’espece  européenne  ,  
 décrite par M . Savi,  de Vise.  Voy. Bulletin  des sciences,  de juillet  
 1826,page  386. 
 A  la  lecture de l’article que nous transcrivons du Bulletin précité ,  
 on appréciera  sans doute les  rapproehemens  nombreux que  ce  chei-  
 roptère,  indiqué  comme  genre nouveau  par M.  Savi de  Pise ,  offre  
 avec  nos Molosses  ( Dysopes ) ,   particulièrement  avec  l’état  sous  
 lequel  les  Molosses  se  présentent dans  le premier période  de  l’âge ,  
 c’est-à-dire , à dents  incisives au nombre  de  2  en haut,  et  6  en  bas.  
 Voici ces  caractères  tels que M.  Savi les  établit. 
 D iinops  (qui  truci  est  vultu')  :  dents  incisives  -f ;  canines  j—[  ,  
 molaires §—f-y oreilles  réunies et  étendues  sur  le fro n t ;  lèvre  pendante  
 et plissée y queue comprise dans la membrane interfémorale,  
 seulement dans sa première moitié,  et libre au delà. 
 Les incisives supérieures sont écartées entre elles et le sont  aussi des  
 canines,  convergentes, de médiocre  longueur,  coniques,  pointues  ;  
 leur bord externe  est  presque  tranchant  et  a  un  petit  tubercule  à  la  
 base. Les  incisives  inférieures sont petites ,  en  coin,  avec  l’extrémité  
 plane  et  bilobée ,  et  adossées  les unes contre les  autres.  Les  canines  
 superieures  sont  de médiocre grandeur,  courbées  en  dehors  et  en  
 arrière,  avec  trois  angles  saillans  et  trois faces  concaves  ;  leur  collet  
 est un peu plus large que  la  dent,  et entouré d’une légère saillie,,  qui  
 forme  sur chaque angle  un petit  tubercule.  Les  canines  inférieures 
 sont plus petites que les supérieures,  légèrement recourbées en dedans  
 avec  la  seule  face interne concave. A  la mâchoire supérieure,  la  première  
 molaire est  très-petite ",  triangulaire  avec  2  très-petits  tubercules  
 à  sa base ;  la  seconde a  la  couronne munie  de  2  pointes,  dont  
 l’externe  est plus  haute  que  l’interne \  'la  troisième  et  la  quatrième  
 ont 7  pointes aiguës à la couronne,  les 5 externesplacées dans un plan  
 plus élevé que les 2 internes ; la cinquième et dernière a 5 pointes seulement  
 ,  dont les 4 plus élevées sont externes, et la  5°.  est  plus basse  
 et interne. Des molaires inférieures, les  deux premières sont triangulaires  
 et  simples5'l’antérieure  étant  seulement  la  plus  petite,  les  
 autres sont presque  égales  et  toutes  munies  de  5  pointes ;  entre  les  
 deux  incisives supérieures-est  un  petit cylindre  charnu,  de longueur  
 égale à  ces dents.  La langue est lissé. Les yeux, petits, sont placés sous  
 les oreilles.  Le  nez est  aplati et  glabre  antérieurement,  assez  long  et  
 sillonné en dessous  : on remarque une petite  carène verticale  dans  sa  
 partie antérieure  :  le  bord  supérieur  de  la  partie  plane  et  la  carène  
 sont couverts par  une série  continue  de petits  tubercules  :  les  trous  
 des narines  sont  ronds,  très-écartés,  et  s’ouvrent  latéralement.  La  
 lèvre  supérieure  est  très-grande,  toute  remplie  de  plis  transversaux  
 et pendant vers le bas  comme  ceux qu’on  voit dans  les chiens mâtins  
 ( cani mastini )  (1).  La lèvre  inférieure* est  aussi  un peu  pendante.  
 Les oreilles,  réunies antérieurement y*sont  grandes ,  arrondies,  plis—  
 sées  de  diverses  manières  et placées-sur le  front qu’elles  recouvrent  
 en  totalité ; leur  cavité  interne  a  le  bord antérieur  couvert de  beaucoup  
 de  poils qui  en  dehors  terminent  le  limbe de  l’oreille ;  et en  
 dedans, là  où  l’oreille  se  replie  en  dehors  et  en haut,  il  forme  une  
 large  bordure  plane  et  glabre  de  figure  semilunaire.  Cette même  
 bordure où  elle  est  la  plus  longue,  c’est-à-dire sur  le  côté interne de  
 l’oreille, se  reploie de nouveau ,  et,  se rejetant en arrière,  se termine  
 en  formant  une  autre petite bordure plane,  mais  couverte de poil  :  
 sur l’angle  antérieur de chaque oreille,  dans  la partie  interne ,  il y  a  
 une  série de 7  ou  8  petits  corps membraneux,  cylindriques  et dres