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 posent sur desindications, très-vagues. Il se trouve sans doute plusieurs parmi ces dernières  
 qui sont purement nominales,  ou qui ont  rapport  à des états différens d’âge. 
 Y*.  GENRE.  NARWAL. — MONODON.  (Linn.y  ': 
 Une espèce bien connue ;  deux ou trois autres  reposent sur des indications de  quelques  
 marins. 
 VIe.  GENRE.  CACHALOT. —PHY SETER.  (Lmn0fd 
 Deux espèces un peu mieux étudiées que les cinq ou six autres, simplement indiquées sur  
 des  données très-vagues.  w 
 VIIe.  genre.  BALEINE. —  B A LÆ N  A.  ( Linn.) 
 On peut énumérer,  quoiqu’avec quelque  doute , quatre ou cinq espèces ; les autresqu on  
 trouve indiquées doivent subir une révision plus exacte. On peut conjecturer avec assez  
 de. probabilité que  les baleines munies  de  plis  longitudinaux  àu  ventre  sont  toutes  
 de  la même  espèce;  les  différences  signalées  paraissent  se rapporter aux  sexes  et  aux  
 états  différens de  l’âge.  * 
 ONZIÈME  ORDRE. — M O N O T R Ê M E S . 
 Portés provisoirement, à l’extrême ligne  dès Mammifères,  conpne servant  à indiquer  le  
 passage aux classes des Reptiles et des  Oiseaux. 
 Ier.  GENRE.  ÉCHtDNË.  — E C H W N J .  (Cuv.'y 
 Une seule espèce Echidna  hystrix ; car la seconde  indiquée sous Echidna cetosa  n’est  
 ►  4  qu’un état  différent d’âge  ou de mue  du même  animal.Les  Porcs-Epics et les Sine-  
 th'eres  pourraient  nous offrir des différences spécifiques absolument semblables. 
 11'.  genre. ORNITHORHYNQUE —  ORNITHORHYNCHUS.(Blumenb.) 
 Deux  espèces distinctes,  bien  constatées.  Om. rufus  et fu s  eus. 
 En  établissant  cet Essai d ’un  tableau méthodique,  nous  n’avions  aucune  idée d’y comprendre  
 des remarques et  des notes;  celles-ci se sont offertes  à fur  et mesure;  elles  ne  portent  
 que  sur les espèces les  plus récemment.indiquées  :  une  révision de  toutes celles classées  
 dans  les'systèmes  et  dans  les  ouvrages  sur les  mammifères  dune  date  plus  reculée, ne  
 peut être que  le fruit  d’un* travail nouveau,  établi sur  toutes  les  especes  décrites  ou  indiquées; 
   c’est ■ conséquemment la  tâche ingrate  et difficile  réservée  à  ceux  qui  publieront la  
 monographie  d’un  genre.. 
 MONOGRAPHIES 
 DE 
 MAMMALOGIE. 
 PREMIÈRE  MONOGRAPHIE. 
 SUR  LE  GENRE 
 PH A L ANGER. —  P H A L A N G I S T A .   ( G e o f f . ) ( i j . 
 PHALANGER  'Storr. ).  — GjJSCUS  (Lacep.). —PHALANGISTA (Cuv. 
 Geoff. ). — RALANTIA  ( Illiger 
 D e n t s   incisives mitoyennes-f,  longues,  tranchantes;  les  deux  inférieures  
 plus longues du double que les supérieures, couchées en avant et  
 tranchantes  comme celles des rongeurs ;  les  deux  supérieures fortes,  
 courbées,  un  peu écartées à  leur  base,  convergentes et  pointues  au  
 bout ;  les  incisives  latérales de chaque côté -j-,  très-petites,  mais  la  
 seconde  plus  grosse  que  la  première  (2).  Dents  canines^.  A  cette 
 ( 1)  Nous ne  comprenons  pas par  quel  motif il a  plu  à M.  Illiger  de  substituer,  pour ce  
 nom  de genre très-bien imaginé,  celui deBalantia,  qui est également bien vu; mais le premier  
 nom  étant  correct,  plus  ancien  et  généralement  usité ,  nous  l’adoptons  pour  ce  
 groupe d’animaux. Le nom de  Phalanger  a  été donné  par  Buffon  à  la  seule espèce connue  
 de  son temps,  à cause de la réunion de deux doigts  du  pied.  M.  Geoffroy  réunit  aux Pha-  
 langersproprement dits  les Phalangers  volans (nos Pétauristes). Il  convient  de séparer ces  
 deux groupes d’animaux, parles mêmes motifs qui ont fait  répartir en  deux genres distincts  
 les Polalouches et les Écureuils. 
 (2)   En  tout,  au  nombre de  6  incisives  supérieures,  mais  point  8,  ainsi  que  l’avancent  
 MM. Geoffroy et Illiger. 
 T.  I.  *