sur les femelles que j’ai tirées de l’esprit-de-vin se rapprochent
plus.Be scelles Indiquées par Schreber. Les jeunes, même lorsqu’ils
sont èncore portés par la mère , sont faciles a distinguer des jeunes
de toutes les autres espèces que nous venons d'indiquer: il serait
impossible de les confondre avec les jeunes de l’Opossum ou
Quatre-oeil.
La description du Çayopollin dans le Nouveau Dictionnaire
d’histoire naturelle doit etre rapportée au Philander de-cette monographie
; et. c’est aussi d’un Philander dont il est question dans le
Règne animal, sous ce même nom, mal appliqué, de Cajopol-
lin. Les sujets mal étiquetés du musée de Paris confirment ce que
j’avais supposé, d’après les indications mentionnées. Il est probable,
que'les figures 3 et’4 de la planche 3i de Seba ont été prisés
sur dès sujetsWe l’espèce du Philander.
Patrie. L ’Amérique méridionale. Les individus que j ’ai^exami-
nés ont été envoyés de Surinam; il est probable quoi! les trouve
dans toute la Guiane. Je n’en ai point vu dans iesmolleclions faites
au Brésil. On a trouvé des débris d’oiseaux.daiis les individus que
j’ai fait tirer de l’èsprit-de-vin.
Plusieurs^individus montés et deà squelettes font partie des mûsées
des Pays-Bas et de Vienne; ceux du muséé*de Paris sont en très-
mauvais état, et portent sur l’étiquette dont ils sont pourvus le
nom de Çayopollin,
DEUXIÈME SECTION.
LES .FEMELLES N'ONT POINT DE POCHE; ELLE E ST REMPLACÉE* PAR UNE DUP LIGATURE
DE; LA PEAU DU VENTRE. LES JEUNES MONTENT SUR LE DOS DE LEUR MÈRE,
E T É Ÿ AFFERMISSENT AU MOYEN DE LEUR QUEUE.
SARIGUE GRISON. — DIDELPHIS. 'CINEREJ.
Taille moindre que YOpossum (Didelphis Opossum ou de la
grandeur du Rat domestique ( Mus rat tus ) ; 'tête petite, museau
tfe-court; oreilles uu peu étranglées à la base, nues; queue beaucoup
plus longue que le corps et la tête, très-grêle, très-poilue à
sa base, parfaitement nue sur tout le reste, sans aucun Vestige de
poils; extrémité blanche', occupant plus de la moitié de sa longueur.
Les femelles-manquent de poche.
Tout le- pelage- est bien fourni, mais court et cotonneux. Lés
mâles sont d’un gris cendré clair, teinté de noirâtre à la fine.pointé
des poils ; parties inférieures du côrttsnt la face interne des membres
blanchâtres ; gorge et poitrine d’un blanc roussâtre; la couleur des
poils qui couvrent 1a têtèyeVle, fifuseau né diffère point de celle
du dos, et il ne se trouve aucun indice, défraie, sur le chanfrein,
ou de tache blanche au-dessus des yeux ; l’orbite dé cet organe
est coloré ,de noir profond, mais ce cercle noir est un peu plus
large en avant des yeux ; la queue est couverte à sa base 'd’une
fourrure épaisse de la même couleur cendrée que çjplle du corps,
tout le reste« de^ette queue est parfaitement dénue de . poils; la
peau un peu écailleuse qui recouvre- cette partie est brune jusque'près
dé la moitié de sa longueur, mais la plus glande moitié
est blanche.
Les femelles ont le pelage un peu lavé de roussâtre, ce qui fait
que leur fourrure est làuVe clair au lieu de gris; un ton'fauve jaunâtre
règne a lâ~régiori des .breillés et sur les joues, les parties inférieures
"Sdhl d’un blanc moins pur que chez les nazies ; la légion
des tétines et du pli longitudinal, qui se prolonge-,vers l’anus, est
d’un jaune roussâtre; le cercle noir qui entoure les yeux est moins
large et mollis prononcé que dans les mâles.
Longueur totale des adultes', de i,5 à 16 pouces; sur celle-ci, la
queue mesure 9 pouces ou 9 pouces fi lignes, dont 2 .pouces sont
couverts d’un poil touffu; distance du bord antérieur des yeux à la
pointe du nez, 7 lignes.
Synonymie. Ce Sarigue, trouvé au Brésil par le prince de
Neuwied, et, envoyé dêpuis par M. ÎVatterer au cabinet impérial
de Vienne , n’a point encore été indiqué. Je dois à la bonté du