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 maisil est de fait qu’elles ne sont point applicables ouKiodote de Java.  
 Nous  remarquons  encore  que  la  figure publiée  par M.  F.  Cuvier  
 dans l’Histoire des mammifères, ressemble exactement au Kiodote de  
 Java. 
 Patrie.  Les  îles  de Java  et  de  Timor;  probablement  aussi  dans  
 quelques autres  îles ;  l’existence  de  cette  espèce  sur  le  continent  de  
 l’Inde n’est point encore bien  prouvée.  Elle  cause ,  tant à  Java  qu’à  
 Timor,  de grands  dégâts  dans les  vergers;  son  genre  de  vie  est  le  
 même que  celui de la Roussette  édule. Tous les  arbres  fruitiers, dit  
 M. Horsfield,  sont en proie aux dévasta fions nocturnes de  cette Roussette. 
   Elle donne  la préférence au  fruit de YEugenia (jambu). On  la  
 voit pendant le jour suspendue aux rameaux  élevés des arbres, blottie  
 et  cachée sous le  feuillage ;  les  trous  des vieux  arbres  et  des  édifices  
 lui servent  aussi  de  retraite. M.  Leschenault  a  dit que  la  langue  de  
 cette Roussette est longue de deux pouces ;  elle aurait la  faculté  de la  
 sortir  en entier et  de la  retirer  comme  le  Pangolin  fait dé  la  sienne.  
 I l est peut-être plus  exact  de dire que  la langue est un peu plus lon-  
 gueetplus  aeuminéeque celle des autres  grandes espèces ; mais  il est  
 exagéré de la comparer à la langue longue  et lisse  des  pangolins, ou  
 mémeavec celle moins es-lensïbledesCheiroptères glossophages. L ’animal  
 peut  avoir  la faculté de la  sortir  environ de  trois  ou  de quatre  
 lignes ;  de  très-petites papilles  couvrent  la pointe  et la  partie  postérieure  
 de  cette  langue ;  vers le  milieu  de  sa  longueur  se  trouve  un  
 grand  espace  carré couvert de très-fortes aspérités. J’ai pu vérifier ceci  
 sur plus de vingt individus. 
 Le musée  des  Pays-Bas possède un  individu provenant du  voyage  
 de  M.  Leschenault ;  plusieurs  individus  montés  en  esprit-de-vin,  
 et  les  squelettes dans  tous  les  périodes  de l’âge ,  ont été  envoyés par  
 MM. Kuhl et Yan Hasselt. Musées de Paris  et de  Londres. 
 T R O IS IÈM E   S E C T IO N   D E S   R O U S S E T T E S . 
 Une queue plus ou moins longue, à moitié engagée dans  la  membrane  
 interfémorale.  Les  dents  incisives  petites,  symétriquement  
 rangées et contiguës. 
 Il est problable que les espèces de cette section ont un régime insectivore; 
   quelques-unes se nourrissent aussi  de  fruits.  L ’habitation  de  
 quelques espèces  se trouve  dans les vieilles bâtisses ou dans  les  creux  
 des  rochers ;  les  trous  vermoulus  des  arbres  et  les  cavernes  leur  
 servent  aussi de  retraites. 
 Il  est nécessaire d’obsêrver que les individus des espèces de  Roussettes  
 à queue  courte ,  auxquels,  en les dépouillant,  on aura  enlevé  
 les vertèbres  caudales,  paraissent privées  de queue.  On  doit  recommander  
 aux préparateurs  de ne point enlever ce membre de la membrane  
 interfémorale. 
 ROUSSETTE  PAILLÉE. —  PTEROPÜS  S T Pi A MINE US. 
 Taille de  la  Roussette Kéraudren ;  oreilles  un  peu  longues ,  en  
 pointe  arrondie vers le bout ; queue  très-courte ,  les  deux  dernières  
 vertèbres excédant la mepxbrane  interfémorale ,  celle-ci d’égale  largeur  
 et velue ,  excepté vers les deux extrémités ; membranes des  ailes  
 un peu velues en dessous et le long des flancs,. nues  en dessus et  prenant  
 leur origine à la face  supérieure des  côtes.  Les  quatre membres  
 couverts d’un poil ras. Museau allongé;  chanfrein peu incliné;  incisives  
 supérieures par  paire ; inférieures petites ,  égales  et  serrées ;  une  
 dent anomale à chaque mâchoire, et en outre quatre molaires en haut  
 et cinq en bas,  toutes  un peu  écartées.  Yoyez le  crâne ,  planche  i 5 ,  
 fig.  12 et  i 3. 
 Le pelage  est très-court,  un  peu  ras dans  l’adulte,  lisse  et  bien  
 fourni  partout ;  une partie  de l ’antibrachium , l’humérus,  jes  extré