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 Geoff., Calai, des niamm. ,pag.  122, esp.  10. —  Encycl. mammal.,  
 pag.  222 ,  esp.  343,  tab.  g 'i, fis .  2,  calquée  de même  que  celle  de  
 Schrebersur  la  figure desOEuvres deBuffon,  vol.  i 3 ,  pl.  35  et 36. 
 —  Cuv.,,  Ossem. fo s s il., nouv.  édit.,  tom. [±,pag.  434 , qui distingue  
 deux espèces,  mais  sans que nous  sachions  sur  quels  individus  
 ils  ont été basés ;  tous  ceux que j’ai examinés  avec le plus  grand soin  
 dans le musée de Paris, sont de l’espèce Ocelot  ou Cliibigouazou. —   
 La figure du F e l is   pardalis  ,  Schreb.,  Saugth., pag.  3go, tab.  io3,  
 est assez  exacte  et donne une juste idée de l’animal. —-  Le Jaguar de  
 la Nouvelle-Espagne  des OEuvres de Buffon, supp.  3, pl.  39 , a été  
 classé par M. F.  Cuvier dans  les synonymes  du Chati  (Felis  initis). 
 —  Le M exican  T iger  dePennaut,  Quad., pag.  288-,  tab.  ,  A . ,  
 paraît  appartenir plutôt à l’espèce suivante qu’à celle-ci,  vu  la grande  
 longueur  de la  queue en proportion du corps. Toutes ces  figures sont  
 si mal  faites ,  les proportions  et la  forme des taches  si mal  rendues,  
 qu’il  est  de  toute  impossibibté  de  porter  un  jugement  décisif.  Il  
 serait  à  désirer  que M.  F.  Cuvier  pût  trouver le  moyen  de  faire  
 peindre  sur  le  vivant  le Chat  Ocelot  et notre  Oceloïde;.  les  portraits  
 de  ces  deux  Felis  pourraient  servir, avec  la figure parfaite du  Chati  
 de  ce  naturaliste,  à  reconnaître  du  premier  coup d’ceil  ces  trois  
 espèces  difficiles à distinguer les unes des autres par des mots,— Wons  
 pouvons dire en  résumé  que le Felis ocelot  a  le fond du pelage  toujours  
 plus foncé que Y Oceloïde ; sa queue est remarquablement plus  
 courte  et  plus  mince  vers  la  pointe ;  la  taille  dans  l’état parfait  est  
 toujours  beaucoup plus  forte,  et les raies des  flancs  sont  plus  étendues  
 sans  intervalle marqué.  Le  Chati  est  facile  à  distinguer  à  son  
 pelage  plus  fauve  ou grisâtre ,  et  aux  taches  oblongues,  interrompues  
 ,  dont le  plus  grand  nombre  est en  forme de  rose. 
 Patrie.. Cette  espèce est bien connue dans là colonie  de  Surinam ,  
 mais  elle  vit dans  l’intérieur,  et  c’est  le  plus  grand  Chat  qui  existe  
 dans  cette  contrée. D’Azara dit que le  Cbibigouazou se  cache et passe  
 les journées  dans  l’épaisseur des  forêts ;  il  sort  de nui! p.o.ur  chasser  
 aux  petits  mammifères et aux  oiseaux ;  il  s’introduit dans  les enclos 
 et  dans  les  cours ;  et poursuit  le gibier  sur  les  arbres  où  il  grimpe  
 facilement.  Il  plume  les  oiseaux  avant  de  les  dévorer.  On  le  
 trouve  très-certainement  au  Brésil  et  à  la  Guyane ,  mais  il  n’est  
 pas  prouvé qu’il habite  le Mexique  :  les  individu« dfe  Rio-Janeiro ne  
 different  en  rien  de  ceux  de Surinam. 
 Le musée des Pays-Bas possède deux individus de forte  taille ,  l’un  
 du  Brésil  et  l’autre  de  Surinam,  un  jeune  de  cette  dernière colonie  
 et les crânes. Le mâle et la femelle du musée de Berlin  sont originaires  
 du Brésil. J’ignore l’origine certaine des individus du  musée de  Paris 
 FÉLIS  OCELOÏDE,^). — FELIS  MA CHOU RJ. 
 Taille  moindre  que  Y Ocelot  ( Felis  pardalis) ,  plus  bas  sur  les  
 jambes,  et le  corps  plus allongé  que  dans  cette  espèce ;  queue  de  la  
 longueur  du  corps  et  du  cou ;  son  extrémité  atteint  l’occiput ;  aux  
 flancs ,  de  longues  bandes  encadrées,  mais  plus  ou  moins  entrecoupées. 
   - 
 Pelage  à  peu  près  semblable  à  celui  de  Y Ocelot, mais beaucoup  
 plus  clair, et les taches des flancs plus interompues et mieux dessinées  
 par des cadres  noirs. 
 Le fond du pelage  est d’un jaune clair légèrement teinté  de  couleur  
 terre d’ocre ;  plus  clair  sur les  flancs ;  le blanc  règne  sur  les  parties  
 inférieures.  Au front  se  dessinent  cinq bandes noires, plus ou moins  
 distinctes,  dont la latérale  de chaque  côté  est  la plus  large et aboutit  
 aux yeux -,  les joues sont marquées  de deux  bandes  transversales,  la  
 supérieure part du  coin  de  l’oeil,  et l’inférieure des moustaches ;  au  
 cou  se  dessinent  quatre  bandes  en demi-cercle  plus  ou moins  parfaites  
 ;  à Ta nuque  on  compte six bandes longitudinales,  les deux du  
 milieu  vont  sur  le  dos,  et  les  deux  latérales  de  chaque  côté  sont 
 (1)  J’ai donné ce nom en français afin  d’indiquer  les rapports  entre notre  espèce et l’Oce-  
 lot ( Felis pardalis ). Ce tigre est connu  au Brésil sous le nom de Gatlopintado domalo ( Chat  
 sauvage moucheté ).  Les Botocoudes le nomment Couparack-countiack,  selon les indications  
 fournies .par le prince de Neuwied.