
 
		d’autres,  ce qui  est produit par les mêmes  causes  que dans  l’espèce  
 précédente ;  la partie  de la  queue  qui  est couverte  de poils  ras  est  
 brune noirâtre  sur trois pouces de  longueur,  et d’un blanc pur  sur  
 le reste  de  son  étendue.  Les  flancs  et les quatre extrémités sont rous-  
 sâtres -, du roux marron couvre la région marsupiale dans les femelles ;  
 tout  le  reste  des parties  inférieures,  et  la  face  interne des  membres  
 sont  d’un blanc  pur ;  la tête est d’un fauve  cendré,  mais le  tour des  
 yeux est légèrement  teint  de roussâtre.  Les  ongles  sont  jaunâtres. 
 On voit des  individus  à pelage  nuancé de  roussâtre,  particulièrement  
 aux joues,  aux  flancs et aux membres ;  quelques-uns  ont une  
 tacbe blanche au-dessous de l’oreille. 
 Longueur  totale de  l’adulte ,  de  a  pieds  2  pouces,  jusqu’à  4 pouces; 
   la queue  seule  a  de 12  à  i 3  pouces de  longueur;  distance  du  
 bord antérieur  des yeux a la pointe  du  nez,  1  pouce. 
 Synonymie. Cette  espèce  a  été  découverte par le  capitaine Cook,  
 et  on la trouve figurée dans  le  Troisième  voyage de  ce navigateur,  
 pl.  8. C’est le Phalanger de C ook..  C u v .  Reg.  anim.,vol.  1 ,  p.  179.  
 Nouv. Dict.  d’hist. nat., vol.  a5, p.  476- Encyclop.  mam., p.  268,  
 esp.  4 4 - 
 Patrie.  Elle vit  à la Terre-Van-Diemen, pointe méridionale de  la  
 Nouvelle-Hollande;  elle  a  aussi  été  trouvée,  par les naturalistes de  
 l’expédition du capitaine Freycinet, dans l’île de Rauwak.  Ses moeurs  
 nous  sont  inconnues. 
 On  voit dans  les  galeries du  musée  des Pays-Bas  un  sujet adulte,  
 provenant  du voyage  du  capitaine  Cook ;  deux  adultes  et  un jeune  
 font partie du musée de Paris. Les sujets adultes proviennent du voyage  
 de Labillardière; le jeune a été trouvé à l’île de Rauwak par le capitaine  
 Freycinet.  Le squelette de  l’adulte  fait  partie  du  cabinet d’anatomie  
 du  Jardin du  R o i,  à Paris. 
 PHALANGER  NAIN. — PHALANGISTA  N  AN A. 
 Cette description est établie sur un seul individu, probablement un  
 jeunè, mais  l’unique  que  nous  ayons  vu.  Les  dents  n’ont  pu  être  
 examinées que sur  le  sujet monté. 
 Taille de la Souris; queue très-grêle, à base plus poilue que l’extrémité, 
   qui  est couverte d’un poil  ras.  Les  dents  paraissent  disposées  
 comme dans  les  autres  Pbalangers ;  la  fausse  canine  et  la molaire  à  
 facettes de la mâchoire supérieure sont  à peiné visibles ; à la mâchoire  
 inférieure  se  trouvent  trois  petites  dents  rudimentaires  et  obtuses. 
 Le  pelage  en  dessus  est d’un  gris  légèrement  teint de roussâtre;  la  
 lèvre  supérieure  est  garnie  de poils blancs,  et  les  yeux  sont entourés  
 de  brun ;  toutes  les  parties  inférieures  sont blanches ;  les oreilles  
 sont  arrondies  et  couvertes  de poils. 
 Longueur  totale,  5 pouces ;  queue ,  2  pouces 6  lignes. 
 Synonymie.  P halangista  nana ,  Geoffroy.  Ann.  du  mus.  —   
 Nouv.  Dict.  d’hist.  nat.,  vol.  i S ,  p.  4 7 7 .—   Encycl.  mamm. ,  
 p.  268,  esp.  4x5. 
 Patrie.  Péron  a  trouvé  l’individu  indiqué dans  l’île Maria,  située  
 sur la  cote  est de  la Terre de  Van-Diémen.  Il l’obtint,  par échange,  
 d’un sauvage  qui  se  disposait  à  le  tuer pour  le manger. 
 On  trouve  l’individu qui  a  servi  à  la présente  description dans  les  
 galeries du musée  de  Paris.