
Pallas, il en existeroit une variété dont le poil
seroit blanchâtre, en Russie et dans la Sibérie.
f 71'- Esp. M ar te CHOROK, mustela sibïrica.
(Non figuré dans l’Encycl.) Mustela sibïrica,
Pâli. Spicileg.*zoolog. 14. pl.4. fig. 1.— Chorok,
Sonnini, édit, des OEuvres de Buff. tom. 35.
pag. 19. — Mustela sibïrica> Schreb, Saugch.
pl. 135. B.
C a r . ESSENT. Pelage à*un jaune-fauve pâle * surtout
sur les parties inferieures ; museau brun ; tour
du wàâ blanc.
Djmens. En tout semblable au putois, pour les formes
générales et pour les proportions des parties.
D escRIPT. Poils longs et moins fins qde ceux du
putois. Selon Pallas,Ja couleur fauve du corps
est plus lavée vers la tête ; ce qui est le contraire
de ce que nous avons vu dans l’individu de la j
collection du Muséum. Il ajoute que cet animal
a souvent des taches d’un beau blanc sous la
gorge, et que le dessous de ses pieds est très-
velu et d’un gris argenté.
H abit. Vit dans les forêts les plus épaisses des
. contrées montagneuses. Il se nourrit également
de proie et de végétaux. Pendant l’hiver, il se
^ rapproche assez souvent des habitations , et y
commet des dégâts, comme le putois.
P a t r ie . La Sibérie.
273e. Esp. Mar te FURET, mustela furo.
(Encycl. pl. 82. fig. 3.) Mustela furo , Linn.
Erxleb. Bodd.—Schreb. tab. i 33.—The ferret
Penn. Syn. quadr. pag. 214. n. 15 3. — Le furet,
Buff. Hist. nat. tom. 7. pl. 16.
C ar. ESSENT. Jaunâtre , avec les yeux roses (t).
D im e n s . Longueur du corps entier, me- pied. pouc. Iig.
.suré en ligné droite, d
du museau jusqu'à l’anus
• — de la tête > depuis 1
seau jusqu’à l’occiput .
— des oreilles .
epuis le bout
bout du mu-
— du tronçon .de la queue.. . . . . . .
— de l’avant-bras, dëpuis lè coude
jusqu’au poignet.. . . . . . . . . . . . . . . . . . » , 1 8
depuis le poignet jusqu’au bout
S 5
des ongles............................................. » j j
delà jambe, depuis le genou jusqu’au
talon .... ....................................... n 2 g
— depuis le talon jusqu’au bout des
ongles....-................., ...................... » 2 »
DESCRIPT. En général plus petic que le putois,
le furet n en diffère pour la forme du corps qu’en
(1) M. Cuvier pense^avec raison que le furet n’est
peut-être qu’iine simple variété de l’espèce du putois.
' ce qu’il a la tête moins large et le museau plus
étroit et plus alongé. Pelage d’un jaune clair
comparable â la couleur du buis, mais offrant *
dans certaines parties, des teintes de blanc, parce
que les longs poils sont en partie blancs, tandis
que les poils courts et laineux sont jaunes en
entier.
Femelles un peu plus petites que les mâles.
Variété A. Furet varié ou furet putois. Couleur du
pelage mêlé de blanc, de noir et de fauve; tour
de la bouche, côtés du nez et front blancs.; âueue
presqu’éntièrement noire.
H abit. Ses moeurs sont analogues â celles du putois.
I! est l’ennemi mortel*du lapin, et l’on tire
parti de cet instinct pour l’employer â la chasse
de ce gibier. La femelle produit deux' fois par
an. Ses portées durent six semaines, et chacune
, est ordinairement composée de cinq ou six, et
quelquefois de sept, huit ou neuf petits.
Pa t r ie . Il est très-commun en Espagne, où il a
été apporté d’Afrique. Dans nos contrées, il
souffre de la rigueur des saisons , et'il n’y existe
qù’en l’état domestique.
274e. Esp. M a r t e perouasca , mustela sar-
matica.
(Encycl. pl. 82. fig. 4.) Tiger iltis, Pallas,
Itiner. 1. pag. 17 5 et 45 4.— Mustela sdrmatica,
Spicil. zoolog. 14. tab. 4. fig. 1. — Nov. Comm.
. Petrop. tom. 14. pl. 1 o;tT— Schreb. tab. 132.—
. Gmel. Syst. nat.— Erxleb.— Désignée quelquefois
sous les’noms de putois de Pologne et de
belette à ceinture.
C ar. ESSENT. Pelage d*un brun ferrugineux, tacheté
de jaune en dessus ; gorge et ventre noirs.
D im e n s . Longueur totale du corps et de pied. pbuc. Iig.
latète.... . . . . . . . , j 6
—■" de la tête........................... ..., „ . 2 2
■— des oreilles » » 6
de la queue. (, (,
DESCRIPT. Très-voisin du putofe d’Europe pour
les formes générales, mais ayant la têcè plus
étroite, le corps plus alongé, la queue plus longue
et le poil plus court; tête triangulaire ; nez
dépassant un peu la lèvre et pointu ;, lèvrë supérieure
pourvue de longues moustaches; iris des
yeux noirs; oreilles droites , courtes, larges, arrondies
et velues; ongles aplatis , crochus, plus
longs aux pieds de devant qu’à ceux de dernière;
queue déliée et bien garnie de longs poils ; ceux
du corps étant épais et peu fermes, d’un demi-
pouce au plus de longueur, et sans duvet à leur
base.
Pelage luisant, noir sur la tête, blanc autour
de la bouche et des oreilles, sur le sommet de
la tête et sur. le front ; varié , sur le corps ,^le
brun et de petires taches jaunes, qui blanchissent
pendant l’hiver; une raie blanche et
oblique au-dessus des yeux;, une autre longitudinale.
et jaune de chaque côté de la tête x une
troisième de cette dernière couleur sur chaque
épaule ; corps noir en dessous, de même que les |
pieds, qui sont d’un noir très-foncé; poils de l’origine
de la queue cendrés à leur base, noirs dans
le milieu et blanchâtres à leur pointe; ceux de
l’extrémité cendrés à leur base, mais noirs â leur
pointe ; nez noir ; ongles blanchâtres ; langue
papilleuse en dessus ; mamelles au nombre de
six et ventrales. (Pallas.)
Nota. Un individu de la collection du Muséum
diffère de celui décrit par Pallas, en ce que
le bout des oreilles est blanc et qu’il y a un bandeau
jaunâtre sur le front. Le dessous du corps
est plutôt brun que noir; la queue a sa derrière
moitié noire.
H ab it. Animal très^vorace , faisant une guerre
Continuelle aux rats, aux loirs, aux reptiles et
aux oiseaux ; ne sortant que pendant la nuit des
terriers qu’il habite dans le jour, et qü il se creuse
lui-même ou qu’il trouve tout faits; répandant
une mauvaise odeur surtout lorsqu’il est.irrité,
et alors redressant les poils dont son corps est
couvert, comme le font les chats lorsqu ils se
mettent en fureur.
P atr ie. La Pologne, surtout en Volhinie; en
Russie, dans les champs déserts situes entre le
Tanaïs et le Volga.
275e. Esp. M a r t e b e l e t t e , mustela vulgaris.
( Encycl. pl. 84. fig. 1.) Mustela. vulgaris ,
Linn. Erxleb. Bodd. — Schreb. Saugt. tab. 137.
A. — Belette3 Buffon , tom..7. pl. 29. fig. 1.
■— The weesel, Penn. B rit. Zool. p. 3 9. fig.
C ar. ESSENT. Corps d’un brun-roussâtre en dessus,
blanc en dessous.*.
Dimens. Longueur du corps entier, me- p‘e^* pouc. Iig.
suré en ligne droite, depuis le bout du
museau .jusqu’à l'aruis....................... » 6 6
— de la tête................................... » 1 6
— des oreilles .............................. • ■ ?» » 5
du tronçon de la queue . . . . . . . • » 1 3
Hauteur du train de devant. •......... ». 1 ƒ
du train de derrière .................. »> 1 6
Nota. Quelques individus sont plus grands
d’un sixième.
P escript. Partie supérieure du museau et de la
Jf^ f du cou et du corps, épaules, face çxtérieure
et antérieure des jambes de devant, pieds
de derrière en entier, d’un brun-roussâtre ou
fauve, légèrement teint de jaunâtre; parties inférieures
du corps, depuis l’extrémité de la mâchoire
inférieure jusqu’à la queue, face interne
et postérieure des jambes de devanc, face inté-
, rieure et antérieure de la cuisse et de la jambe,
\ de couleur blanche ; souvent deux taches brun-
fauve , situées à quelque distance au-delà des
coins de la bouche ; poils longs de trois lignes.
Variété A. Belette des neiges (Encycl. pl. 83. fig. 4.),
mustela nivalis, Linn. Faun. suec. 2. pag. 7.
n. \ % .— Mustela vulgaris, var. B. Gmel.— Mustela
erminea , var. B. Bodd.— Syst. nat. édit. 1 2.
Erxleb.-—Toute blanche, avec quelques poils
noirs à ^extrémité de la queue.
Nota. Cette variété peu connue, considérée
d’abord comme espèce distincte par Linnæus et
Erxleben, a été rapportée depuis tantôt â l’her-
.mine, tantôt â la belette en habit d’hiver. Nous
la réunissons à cette dernière, â cause de sa taille,
qui est à peu près la même, et parce que les poils
qui sont au bout de sa.queüe sont beaucoup
moins nombreux que ceux du pinceau qui termine
la queue de l’hermine, ec qu ils ont d ailleurs
une teinte noire différente.
H abit. Animal vorace et carnassier, comme ses
congénères; ne s’écartant guère des habitations
de l’homme, surtout en hiver, et faisant la guerre
aux volailles, aux moineaux, aux cailles, aux levreaux,
aux jeunes lapins, aux taupes, aux rats,
aux souris, etc. ; cassant les oeufs et les suçant
• avec beaucoup de vitesse; produisant, deux ou
trois fois par an, trois, quatre ou cinq petits,
déposés sur un lit de feuilles sèches, dans le cteux
d’un vieil arbre.
PATRIE, Les parties tempérées et septentrionales
de l’ancien monde; l’Amérique du nord. La variété
blanche se trouve en Westrobothrie, en
Suède , et aussi en Russie et en Sibérie.
276e. Esp. Mar te AFRICAINE, mustela afri-
cana.
(Non figuré.) Marte ou belette d'Afrique,
. Desm, nouv. Dictionn. d’hist. natur. 2e, édit,
tom. 19. pag. 376.
CAR. ESSENT. Dessus du corps d'un brun-roussâtre
; dessous d’un jaune pâle, avec une bande
longitudinale étroite, de la première couleur, au
milieu du ventre.
D im e n s . Longueur totale de la tête et Pic<b pouc. Iig.
, du corps..................... ................. . ■ •. •» 10 »•
£| de la quéug » 6. a 7 »
Z 2