
Di me ns. Au moins de la taille du cerf ordinaire.
D e s c r ip t . Formes générales du cerf. Bois très-
développés et fort simples, n’ayant qu’un seul
andouiller conique, un peu courbé en arrière,
prenant son origine à la partie antérieure de la
base du merrain, qui est au contraire assez concave
en avant ; pelage d’un brun foncé, presque
noir, surtout autour des yeux et de la bouche,
s’éclaircissant un peu sous le ventre ; la face interne
de l’origine des membres étant la seule partie
blanche. (Blainv.,./oc. cit.) (i).
H a b it . Inconnues.
PATRIE. Nota. M. de Blainville a fait connoître
ce cerf, d’après un dessin très-bien exécuté par un
peintre de l’Inde, nommé Haladar, et qui étoit
déposé au Muséum britannique.
àjz*- Esp. C e r f d a im , cervus dama.
( Encycl. pi. 59. fig. 1 .) Platyceros, Pline.
— EA*<pos Ét»pu»Ep«î, Opian. ■— Dama vulgaris,
Gesn. Jonst. -Aldrov.— Dama cervus, Jonst.
— Platogni, Bellon, Observ. p. 57.— Biche de
Sardaigne, Perrault, Anim. tom. 2. pag. 6 y.
rab. 45.— Cervus placyceros, Rai.— Cervusdama,
Linn. Erxleb. Bodd. — Schreb. tab. 249 A. B.
— Dama vulgaris , Br iss.:— Fallow deer, Penn.
Syn. quadr. pag. 48. n. 37. — Le daim, Buff.
(1) Nous pensons que la biche de la presqu’île de Ma-
laca, décrite et figurée par M. F. Cuvier, doit se.rapporter
à-une espèce voisine de celle c i, si ce n’est à
elle-même, du moins si nous en jugeons par la ressemblance
de la couleur générale, et par le peu d’éloignement
de la patrie qui lui est propre.
Cette^ biche ( Mammifères lithographiés ), à peu près
de la taille de la biche d’Europe, lui ressemble beaucoup
par le port. Elle est d’un brun-noirâtre, avec une
teinte fauve sur les, cuisses, et presqu’entièrement noire
le long de l’épine, aux épaules et tout autour du cou;
ces. différences viennent ae l’ absence ou de la présence
de poils terminés par du fauve, très-abondans sur les
cuisses, un peu moins sur les côtés du corps, et tout-à-
fait nuis dans les parties noires. La gorge et les côtés des
mâchoires sont gris; toutes les-autres parties inférieures
du corps sont noirâtres ; la queue assez- longue , plus
large au bout qu’à la base, est d’ un noir foncé j, les fesses
et le derrière des tarses sont fauves clair; les quatre
jambes ont du gris et du noirâtre, irrégulièrement répartis
; la base des oreilles extérieurement est blanche ;
les larmiers sont très-grands ; les yeux sont entourés
d un cercle irrégulier de couleur jaunâtre; la conque de
l’oreflle est blanche et noire ; les tarses ont, par-der-,
rière, des pinceaux de poils; te pelage est très-dur et
gros , et ne,-se compose guère que de poils soyeux.
M- Frédéric Cuvier a remarqué , dans cette biche , deux
enfoncemêns au dëssus des yèux, de chaque côté du ‘
front, qui n.’existent point dans les autres cerfs. Elle
est très-familière.
Hist. nat, tom. G. tab. 27. La daine , Ejusd
tab. 28. — Fréd. Cuv. Mamm. lithogr.
C A R . ESSENT. B o i s d iv e rg ea s , a yan t leur parfo
supérieure a p la tie d*a va nt en a rr iè re, et dentelée
p rofond ém ent su r les d eu x bords , m a is davantage
su r l* ex terne , a vec d eu x a ndou iller s à la face antérieure
du b a s du merrain. P e la g e d ’ é t é , brun-
fa u v e en d essus e t m a rq u é de nombreuses taches
bla nch es ; p e la g e d* h iv e r , brun u n ifo rm e ; queue
lo n g u e , noire en d essus e t b la n ch e en dessous.
Dimens. Longueur totale , mesurée en pied. p0uc. Kg,
ligne droite, depuis le bout du museau
jusqu’à l’origine de la queue............ . 4
Hauteur du train de devant............. 2
— du train de derrière | .......... 2
Longueur de la tête, depuis le bout
du museau jusqu’à l’origine des bois. . *•
— des oreilles..........
— du tronçon de la queue.............. »
— du bras , depuis le coude jusqu’au
poignet..................... .. »
— du canon des pieds de devant.. . >»
— du paturon......... . .............. .. ; »»
— depuis le poignet jusqu’au bas du
pied................................£§............ >»
— de la jambe, depuis la rotule jusqu’au
talon.................................. . . . _ 1
— du canon des pieds de derrière . »»
pouc.
10
8 »
19 9
8 9
5 6
7 *
10 6-
H 9 2
n 6
1
6
n
DESCRIPT. Intermédiaire pour la taille entre entre le
cerf et le chevreuil ; formes assez semblables ;
des larmiers ; point de canines supérieures dans,
les mâles. Bois composé dans les vieux daims
(de plus de trois ans) d’une perche ronde, munie
à sa base de deux andouillers antérieurs, et
terminée par une très-longue empaumure dentelée
au côté extérieur et un peu moins au bord
interne. Pelage d’été d’un brun-fauve, moucheté
de blanc sur le dos, les flancs., les épaules et les
cuisses ; une ligne jaunâtre vers le bord postérieur
des fesses, et une semblable le long des
flancs ; une ligne brunâtre suivant le milieu du-
dos y tête d-’ungris pâle uniforme; dessous de la
mâchoire, gorge et haut du devant du cou d’un
gris très-pâle ; fesses d’un beau blanc, entourées
d’une bande noire qui borde la couleur
fauve du pelage ; queue plus longue que celle dir
cerf, noire en dessus, blanche en dessous ; ventre
et intérieur des-cuisses blanchâtres ; cou et face
extérieure des, membres d’un gris-roussâtre.
lage d’hiver, d’un brun sombre uniforme, avec
les fesses blanches et bordées d’une raie noire
très-foncée.
Femelle qu. Daine ne différant du mâle que
par. l’absence des-, bois.. Faon cacheté de blanc
sur un fond fauve.
Premier bois ne paroissant que la seconde
-année sous la forme d’une dague ; les deux an-
■ douillers et un vestige d’empaumure existant dès :
la troisième ; l’empaumure s’étendant ensuite
avec l’âge et ayant un nombre croissant de divisions
sur le bord externe.
far. A. Daim blanc ; C» D . albus. Daim
blanc, Fréd. Cuv. Mamm. lithographiés. Tout
blanc ; yeux, peau du corps et des bois de couleur
rose : résultat de la maladie albine.
Var. B. Daim noir ; C. D . mauricus. Daim
noir, Fréd. Cuv. nouv. Bull, de la soc. phïlom.
181 é. ——- Ejùsd. Mamm. lithogr. livr. Toutes
les formes du daim ordinaire; mais il est ordinairement
plus petit, et ses bois ont leur empau-
jnure moins large ; robe d’un brun presque noir
en dessus et un peu moins foncé en dessous, avec
quelques très-légères indications de taches sur
les jambes, qu’on n’aperçoit.que sous certains
jours ; fesses et dessous de la queue noirs. Petits
sans livrée.
N o ta . Cet animal avoit d’abord été décrit par
M. Frédéric Cuvier, comme constituant une
espèce particulière dans le genre C e r f ; mais ce
natùralistè a depuis abandonné cette opinion.
Le daim noir paroîc originaire de Suède ou de
Norwège. Il a été transporté en France dans
plusieürs lieux, et notamment dans le parc du
Raincy, depuis tine soixantaine d’années environ
(1).
Habit. Les daims vont par petites troupes , sous
la conduite d’un individu plus fort et plus âgé
que les autres. Ils ont une antipathie naturelle
pour les cerfs, ec s’éloignent des lieux ou ceux-ci
sont communs. Ils se plaisent sur les terrains élevés
et entrecoupés de petites Collines. Les males
recherchent les femelles dès qu’ils ont atteint
leur seconde année, ec sont polygames comme
les cerfs. Leur rue arrive en automne ec n’est pas
très-violent. Pendant cet état, le daim rait, mais
sourdement. La daine porte huit, mois et quelques
jours, comme la biche : elle produit ordinairement
un faon, quelquefois deux et très-rarement
trois. A quinze ou seize ans, ces animaux
cessent d’engendrer, et la durée de leur vie ne
dépasse guère vingt ans.
Ils s’apprivoisent facilement.
(1) On a encore signalé comme variété de cette espèce*
un daim d'Espagne , que l’ on dit presqu’aussi
grand que le cerf, avec le cou moins gros , la couleur
plus foncée que le daim, et la queue non blanche en
dessous,.
P a t r i e . Les daims sont particuliers a l’Europe,
où leur espèce est moins répandue que celle du
cerf. Il n’y en a point en Russie, mais il paroîc
qu’on en trouve en Lithuanie, en Moldavie,
en Grèce, dans le nord .de la Perse et de la
Chine, ainsi qu’èn Abyssinie. Ils sont très-mul-
tipliés en Angleterre, et plus rares en France
et en Allemagne.
673e. Esp. CERF c o u r o n n é , cervus corona tu s .
(Non figuré dans l’Eficycl. ) C e r f c o u ro n n é ,
Geoff. *-*-* Fréd. Cuv. -Dicr. des sc. nat. tom. 7.
pag. 48 6. — Schreb. Goldf. pag. 1135*
C a r . ESSETMT. B o i s noirâtres , sa n s per chés n i meules
, fo rm é s d ’ une s im p le empaumure n a is sa n t immédiatement
des f r o n ta u x , e t qui n e s t qu une lame
m in c e , tr è s -u n ie , un peu con ca v e , d iv isée à sa fa c e
ex térieure en c in q ou s i x dentelures p r o fo n d e s , sa n s
nervures.
D e s c r i p t . N o ta , Cette espèce n’est connue que
par un seul bois conservé depuis long-temps dans
les galeries du Muséum d’histoire naturelle de
Paris. Il se rapproche de celui de l’élan en ce qu’il
n’est dentelé que sur la face externe.
H a b i t , et P a t r i e . Inconnues.
674e. Esp. C e r f CH E V R EU IL , cervus capreo lu s.
(Encyclop. pl. 59. fig. $.) C a p r e a , Plin.—
C a p r ea s ïv e C apreo lus et D o r c a s , Gesn.—-Ce rvu s
C a p r e o lu s , Briss. Linn. Erxleb. Bodd.— C h e v
r eu il, Buff. Hist. nat. tom, 6, pl. 32 et 33.— •
Schreb. tab. 252 A. B. pag. 113.
CAR. ESSENT. B o i s a sse \ p e t i t s , cylindr ique s , ra-
m eux et rug u eu x , a yan t un a ndou iller d irige en
a v a n t , asse^ lo n g , su r le m ilieu de la. p er che , et un
s e con d p lu s h a u t, d ir ig é en arriéré y un m u fle y p o in t
de canines ; p o in t de larmiers ( 1 ) ; queue très-
c o u r te ; pela ge g ris -b run ou f a u v e ; f e s s e s b la n ch es .
Dimens. Longueur totale du corps en- pied. pbuc. hg.
tier, mesurée en ligne droite, depuis
le bout du mufeau jusqu’à l’anus......... 3 f 8
Haiiteur du train de devant. . . . . . . . 2 2 »
— du train de derrière .................... 2 6 «
Longueur de la tête, depuis le bout
du museau jusqu’à l’origine du bois . . . » 6 »»
— des oreilles............................... *» ƒ ”
— du.cou........... ...................... • • ” 11 *•
—- du bras , depuis 1^ coude jusqu’au
poignet ou genou....................... *• 0 >•
— du -c-anqn des -jambes de devant. « 6 6
— depuis le poig.net jusqu'au bas
du pied..................................... 1 4 ^
(1) Les bois de chevreuil sont sujets à beaucoup de
■ ariétés;. Ceux que nous décrivons se voient le plus or