
fijj Æ V lïH T 'IS S E ME.W T.:.
fies mammifère» vivans., et qui s’en distinguent assez pour qu’on ait cm devoir
en former des genres particuliers-, '
• La riche collection publique du Muséum d’histôire naturelle fie Paris, dans,
laquelle nous avons trouvé de puissans secours pour l’exécution- de notre ouvrage
renferme un graud nombi e d’èspèees conservées en tout-oü en partiévîfous avons jugit
qu’il seroit doublement utile-de désigner ces espèces par un signe particulier ( ilï;),
dans la table qui termine ce volume ; d’abord , afin de faciliter leur étude ; ensuite
dans la- vue de faire connaître; aux naturalistes qui se trouveroient: dans-, une
position assez heureuse pour chercha: à les remplir, Les vides qui existent encore
dans ce monument national.
Si maintenant on compare l ’état de la science tel que nous venons de l’offrir,
avec ce qu’il étoit aux époques que noua avons; indiquées dans notre premier avertissement,
il sera facile de se convaincre que quarante années ont suffi pour ctour
hier le nombre des mammifères connus; en 17822; par Daubemton ,. l’auteur du Dictionnaire
des Quadrupèdes de Y Encyclopédie. L'impulsion donnée dans ces. derniers
temps, aux connoissaaces qui sont relatives à. l’histoire naturelle r doit nous
fbire entrevoir que ce: nombre ne tardera pas. à s’augmenter encore ; mais d’une
autre part, nous n’ignorons point que celui que nous avons fixé pourra se tron-
v er réduit, lorsque plusieurs animaux que l’on a encore à peine aperçus , auront
été étudiés avec l’ esprit de méthode qui préside maintenant à ces sortes de recherches.
Quoiqu’ayant éloigné une foule d’espèces qui nous ont paru factices,
nous eu, avons , sans doute encore admis quelques-unes dont l ’existence est incertaine
; mais nous l ’avons en quelque sorte, fait avec intention , persuadés, que nous
sommes,, que dans l ’alternative il est plus nuisible de trop réunir , que de trop
diviser ; ce dernier parti nous paraissant avoir l’avantage de tenir l-’attention
éveillée sur la nécessité de recueillir de. nouveaux renseignemens., afin de conserver
sur les catalogues méthodiques, ou d’en retirer, les espèces, signalées comme
douteuses.
genre Dichobune 3 ; genre Ad apis t ; Ghæropotame 1 ; Anthracotheriurii 2 ; Rhinocéros 4 i Palæotherjuiri ’J’r
Lophiodou 12 } Tapir 2j Cheval 1 $ Elasmotherium 1 $ Cerf? 7 1 Boeufs 3 ; Lamantin 1 j Dauphin, an moins.3'1
^Kleines , àu moins 2.
MAMMALOGIEMAMMALOGIE
q u a t r i è m e o r d r e .
R O N G E U R S . G lir e sy L. R a s o r e s > Storr.
CARACTERES. Deux grandes incisives à chaque
mâchoire , séparées .des molaires par un espace
vide/
Point de canines.
Molaires tantôt composées et à. couronne
plate, tantôt à tubercules, mousses.
Les quatre extrémités terminées par un nombre
variable de doigts onguiculés.
Pouces quelquefois rudimentaires ou nuis,
jamais opposables aux autres doigts.
Mamelles en nombre variable.
' Orbites n’étant pas séparée^ des fos sé s temporales
arcades zygomatiques médiocrement écartées,
minces et courbées en en bas.
Mâchoire inférieure s’articulant par un condyle
longitudinal.
Extrémités postérieures plus longues que les
antérieures
Estomac simple ; intestins fort longs \ cceçum
volumineux lorsqu’il existe, mais quelquefois nul.
NOURRITURE. Purement végétale, er consistant
en feuilles, racines, tiges (même ligneuses),
écorces, fruits ^grains, etc., dans les espèces dont
les molaires composées ont leur couronne plane •,
mêlée de substances animales dan«> celles qui ont
leurs molaires simples et à couronne tubercu-
! leuse* a u
Habit. Animaux en général nocturnes et timides,
faisant un nombre de petits plus ou moins considérable
j triturant leurs ali-mens sous-leurs molaires
, après les avoir déchirés avec leurs longues
incisives qui sont taillées en biseau,1 et qui poussent
contiauellement par la racine à mesure
quelles s’usent par la pointe.
Patrie. L’ ancien et le nouveau Continent. On
n en a trouvé aucune espèce sauvage dans les »îles
des divers archipels, du milieu de la mer du Sud.
PR EM IÈR E S E C T IO N .
R o n g e u r s c l a v i c u l e s ,
Car. Des clavicules complètes, souyent très-fortes.
L X X V I Ie. G e n r e .
C A S T O R , castorx Linn. Briss. Schreb. Cuv.
Geoffr. Illig.
CARACT. Formule dentaire : incis,—, canin. .
2 .0—o
molaires 4,——47 = io .
Incisives très-fortes, à face antérieure unie et
- plate, et à face’ postérieure àngdlèuse.
Molaires composées, ayant leur couronne à
peu près plate et présentant des circonvolutions
de l’émail et des échancrures sur les côtés ; savoir,
trois externes et une interne aux dents de la mâchoire
supérieure, et une externe et trois internes
à la mâchoire inférieure.
Lignes dentaires supérieures plus écartées postérieurement
; les inférieufres, au contraire, plus
éloignées.Tune de l'autre* en avant.
Yeux petits 3 oreilles courtes et arrondies.
Doigts au nombre de cinq à tous les pieds ;
les antérieurs courts et point séparés , er les postérieurs
plus longs, réunis par une membrane.
Queue large, déprimée-, ovaja'ire, nue et écail-
' leuse. ‘
Deux poches renfermant une matière onctueuse
et odorante (le castoreum), situées de
chaque côté des organes génitaux des mâles.
Estomac ibn&é vers le pylore, et légèrement
étranglé; ccèciim assez volumineux;, sans cloisons
membraneuses internes 3 glandes salivaires très-
Considérables. JJ ’
431?. Esp. C astor o r d in a ir e , castorfiber.
(Encycl. pl. 79. fig> 1 et i . f ’Castor .fber y
Linn. Erxl. Schreb. tab, 17.5.’-r—'Le castor ou le
c bièvre y Bnss. Régn/anim. pag; 133,11. 1 .— -Le
castor y BuflF. Hisf. nar.tom. 8 . pi. 36.— Fréd.
- Cuv. Mamnr.'iithogr.
CAR. ESSENT. Pelage 'composé de deux sortes de
poils y,un jars assez grossier, ordinairement brun-
" '■ roussàtre f et un duvet très - fin plus' Ou moins
gris.
Dimens. Longueur totale, depuis le bout pW. pouc. Iig.
du museau jusqu’à l’anus.................7. . 2 - .V ; 6
— d e la tê te ...........r . . . . . . . 1 » y
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