
3 19e. Esp-. C iv e t t e d e l ’I n d e , vivat a în-
die a.
(Non figurée.) Civette de l ’Inde y viverra in-
dica j Geoff. Collecr. du Mus. d’hisr. natur.—
Desn>. nouv. Dict. d’hist. nac. tom. 7. p. 170.
sp. 6.
C a r . ESSENT. Pelage d'un blanc-jâunâtre, avec
huit bandes longitudinales étroites brunes.
D im en s . De la grandeur de lagenette ou delà fossane.
ÜEïCRlPT. Corps très-alongé; queue assez courte ;
corps d’un blanc-jaunâtre, et marqué sur le dos
de huit bandes brunes, non interrompues, mais
confondues vers le cou j flancs chargés de trois
. ou quatre lignes de points bruns, parallèles à
celles du dos; cou en dessous, présentant deux
lignes transversales brunes; dessus de I4 tête d’un
gris-brun uniforme; tour des yeux brun ; lèvres
et menton blancs; queue annelée de brun et’de
blanc-jaunâtre et brune à la pointe; pieds bruns;
poil rude.
Nota. Un autre animal, conservé dans la
collection du Muséum d’histoire naturelle de
-*■ Paris, sous le nom de petite civette de Java, esc
en effet beaucoup plus petit que la civette de
l’Inde, et présente les mêmes ta ch e s le s mêmes
lignes sur le dos, les flancs, la gorge et la queue ;
mais ces lignes et ces taches sont beaucoup moins
apparentes. On pourrait soupçonner que ce se-
roit un jeune individu de l’espèce de la civette
de l’Inde.
H a b it . Inconnues.
P a t r i e . LMndfr, d’où lElle a été rapportée par
Sonnerat.
'310e. Esp. ClVETTE RAYÉE, viverra striata j
Nob.
(Non figurée dansTEncyclop.) Le chat sau-
’ vage à bandes noires des Indes , Sonnerat, Voy.
aux Indes et à la Chine, 2. pag. 193. tab. 90.
' — Le putois rayé de l’ Inde, Buff.-Hisr. natur.
suppl. tom. 7. pi. 5 7. — Viverra f a s d a ta 3 Linn.
Gmel.
C a r . ESSENT. Pelage marqué de six bandes brunes,
asse^ larges j sur un fond jaunâtre.
D imens. De la taille de la marte putois.
pESCRlPT. Tête et queue d’un brun-fauve; tour
des yeux, dessous du nez, joues , dessous de la
mâchoire inférieure et face interne des jambes
de devant, d’un fauve pâle ; .bout du nez noir;
six larges bandes brunes, et cinq blanchâtres plus
étroites, s’étendant alternativement sur toute la
longueur du corps; dessous du ventre, d’un blanc
sale.
H a b it . Inconnues.
P a t r i e . La cote de Coromandel.
3 2 Ie. Esp. C lVETTE BONDAR, viverra londar.
( Espèce nouvelle, dessinée à Londres par
M. de Blainville , d’après une bonne figure
manuscrite appartenant à la compagnie des
Indes. )
CAR. ESSENT. F o n d du p ela ge fa u v e 3 avec la
p o in te des g ra nds p o i l s noire ; une bande dorsale
noire 3 a in s i que d eu x p e t ite s bandes étroites parallèle^
su r chaque J la n c j les quatre p ied s et le
b ou t de la queue noir s .
Dimens. Beaucoup plus petiteque la civette préhensile.
D e s c k i p t . Tête plus alongée que celle de la civette
préhensile; museau plus pointu ; oreilles
larges, courtes èr tout-à fait nues à l’intérieur;
queue très-forte et très-longue, toute noire dans
son tiers terminal ; pattes noires; une tache
noire sur chaque côté du museau, qui se prolonge
en arrière, et encadre une tache presque blanche
placée au-dessôus de l’oeil ; tout le reste du corps
couvert de poils fort épais et de couleur fauve,
les plus longs ayant leur pointe noire; une bande
étroite de cette couleur sur la ligne dorsale, et
qui se prolonge tout le long de la queue ; de chaque
côté deux petites bandes parallèles à la ligne
dorsale, dont la supérieure est la p'us longue et
la plus large, ne s’étendant d’ailleurs que depuis
les épaules jusqu’à la croupe.
HABIT. Inconnues. '
P a t r i e . Le Bengale (1). 1
(1) Nous n’avons pas cru devoir placer dans notre
genre des civettes, l’espèce qui a été décrite,par Pallas
et Schreber , sous le nom de viverra hermaphroàita, et
adoptée par Boddaert, parce que ses caractères nous
ont paru insuffisans.
Elle est d’ une taille intermédiaire entre celle de h
civette et celle de la genette. Son museau , sa gorge,
ses moustaches et ses pieds sont noirs j il y a une tache
blanche au dessous des- yeux; ses poils sont cendrés à
la base et noirs, à la pointe. Son dos est marqué de trois
bandes longitudinales noires ; sa queue , un peu plus
longue que le corps , est noire à l’extrémité; enfin , on
rerharque un double pli de la peau entre les organes de
la génération et l’anus.
Cette espèce, qui n’ est point figurée, est indiquée
comme originaire de Barbarie.
Lorsqu’elle sera constatée, elle devra prendre sa
place à côté de notre civette noire.
Quant au viverra \cylunica de Pallas et de Schreber,
L Xe, Genre.
MANGOUSTE, herpesus. Illig.
Fiverra,. I L|nn> Erxleb.
MusteLa , J
Mangusta> Oliv.
Ichneumon 3 Lacép.
CaRACT. Formule dentaire : incis. - , can. — -»
molaires = 3 6.
Seconde incisive inférieure de chaque côcé ,.
un peu rentrée.
Canines fortes, assez courtes et coniques.
Molaires au nombre de cinq partout dans les
adultes, etde six dans les très-jeunes individus,
parce qu’il y a une petite dent caduque de plus ;
deux faussés molaires supérieures, presqu’exac-
tement coniques, suivies d’une carnassière large
et hérissée de pointes , et de deux dents tuberculeuses,
grandes et étroites ; deux fausses molaires
inférieures ; la troisième et la quatrième
dents, à couronne hérissée de pointes, et cor-
rèspondant ensemble à la carnassière supérieure ;
dernière molaire tuberculeuse et opposée aux
deux tuberculeuses d’en haut.
Corps alongé, bas sur jambes.
Tète petite ; museau pointu.
Yeux susceptibles d’être recouverts /par une
membrane nyctitante complète; .
Oreilles courtes et arrondies.
Langue garnie de papilles cornées, longues et
acérées.
Pieds à cinq doigts, â demi palmés, et armés
d’ongles aigus, à demi rétractiles.
Queue longue et pointue.*
Une poche volumineuse simple, située â la
partie inférieure du ventre, et dans la profondeur
de laquelle est situé l’anus.
Poils annelés de.diverses couleurs, courts sur
la tête et sur les pattes, et longs sur les autres
parties du corps.
Ha b it. Leurs moeurs sont analogues à celles des
martes, et leur démarche esc incertaine et vive.
Elles se tiennent sur le bord des-eaux ; attaquent
ou viverra ceylonensis de Boddaert, ses caractères sont
encore moins connus que ceux de l’espèce précédente ,
et de si peu d’importance , que nous nous abstenons
©êniç de les rapporter ici,
les rats, les reptiles, etc., et se jettent par occasion
dans les habitations^des hommes, ou elles
font les mêmes dégâts que les fouines et les putois
, en égorgeant les volailles et suçant les.
oeufs.
PATRIE. Les contrées chaudes de l’ancien conti*
lient, telles que l’Egypte , l’Inde, 1 Afrique ,
Madagascar et les îles de la mer d’Afrique.
322e. Esp. M a n g o u s t e a b a n d e s , herpestes
mungo.
(Encycl. pl. 84. fig. 4.) Viverra mongo\3
Lin 11. Gmel.— Mangouste de l’Inde > Buff. Hist.
nat. tom. 13. pï. 19. — Mungo ou mungutia des
Indiens y Koempfer, Amoenic. exotic. 574.
tab. 567.— Geoff. Mém. de llustit. d’Egypte,
Hist. nat. tom. 2. pag. 138.
CAR. ESSENT. Pelage marqué sur le dos de douy
ou treize bandes transversales brunes y séparées
alternativement par un pareil nombre de bandes
rousses.
D im e n s . Longueur du corps , 9 pouces f à 10 pouces.
— de la tête, un peu moins de 3 pouces.
— de la queue , 7 pouces.
DESCRIPT. Couleur générale brune ; dos et flancs
couverts de poils longs, blanchâtres, terminés
de roux, et marqués dans leur milieu d un large
anneau brun, bien tranché; ces poils étant disposés
de manière.que les anneaux bruns d’un cer-
, tain nombre d’entr’eux arrivent à la même hauteur,
pour former, depuis les épaules jusqu à 1 o-
rigine de la queue, douze ou treize bandes transversales
, d’un brun foncé, séparées lune. de
l’autre par des bandes rousses formées par 1 extrémité
de ces mêmes poils ; bandes des lombes
surtout très-distinctes, et séparées par une teinte
d’un gris piqueté de brun, provenant également
de la pointe des poils de cette partie; tête et
épaules couvertes d’un poil ras, gris-brun; mâchoire
inférieure et lèvres roussu.tres ; pattes et
queue brunes ; cette dernière partie terminée en
pointe assez aiguë.
H a b it . Si cette mangouste est celle dont parle
Koempfer, elle poursuit avec acharnement les
serpens, tels venimeux qu ils soient, et se guérie
de leurs morsures en mangeant la racine d’une
plante particulière (ophiorhi%a mongo^).
P a t r i e . L ’Inde.-
323e. Esp.* M a n g o u s t e d’E d w a r d s , herpestes
Edwatdsii.
' (Non ferrée dans l’Encycl.) Viverra> Ed-
> >> r u ,