
Molaires simples, à couronne garnie de tubercules
mousses ; l ’antérieure étant'lia plus grande,
tant en haut qu’en bas.
Museau assez prolongé.
Oreilles oblongues ou . arrondies , presque
nues.
Point d’abajoues.
Pieds antérieurs à quatre doigts onguiculés et
une verrue recouverte d’un ongle très-obtus en
place de pouce ; les postérieurs médiocrement
. alongés, à cinq doigts onguiculés.
Queue longue ou très-longue, térétile , nue et
écailleuse.
Pelage traversé par des poils plus longs et plus
roides que les autres, quelquefois changés en
véritables piquans aplatis, pareils à ceux qui couvrent
le corps des échimys.'
Un cæcum assez petit.
H à BIT. Animaux omnivores, la plupart nocturnes,
très-lascifs * etc.
PATRIE. Tous les climats et toutes les contrées de
la" terre. Quelques espèces même sont devenues
çosmopolitesi
I rc. D i v i s i o n . R ats non é pineu x .
A. Espèces de lyancien Continent.
470e. Esp. R a t GEANT, mus giganteus.
( Non figuré dans l’Encycl. ) Mus giganteus y
T . Hardwicke, Linn. Transact. tom. 7; 1804.
tab. 8. — Mus malabaricus y Penn. Hist. des
quadr. ( 3e. édit.) tom. 2. n. 377.— Shaw,Gen.
zool. vol. n . part. 1. pag. 54.
C ar. ESSENT. Pelage d’ùn brun obscur sur le dos y
gris sous le ventre ; pieds noirs;
Dimens. Longueur totale du corps et de pied. pouc. Hg.
la tête ( mesure anglaise ) . , . . . ......... f & « j
— de, la.queue ............. ; 1 ».
DESCRIPT. Corps épais et voûté ; nez arrondi ;
mâchoire inférieure béàuCoüp plus courte que la
supérieure ; dents incisives très-larges 3 oreilles
nues,' assez amples, frès-arrondies ' avec le bord
inférieur replié; doigts armés dforigles assez
fo rts; le cinquième des pieds de derrièré'étant
le plus lafge et l’e plus éloigné ; extrémités noires.
'Queue peu couverte de poils, tout-à-fait nue
â sa pointe , sur la longueur'd’ün pouce , marquée
d’anneaux noriibreux , mais peu distincts.
Çorps couvert de poils serrés, d’un bran obj.
î cur sur le dos et d une teinte grise sous le ventre*
H a b it . Se creuse des terriers dans les jardins qu’ i
dévaste, et pénètre dans les greniers ; mangeant
indifféremment des fruits , des racines, des
grains de toute espèce, et même attaquant les
volailles.
PATRIE. La côte de Malabar et plusieurs endroits
de celle de Coromandel. On l’a trouvé dans le
Mysore et dans plusieurs parties du Bengale
entre Calcutta et Hurdwar.
4 7 1 e. Esp. * R a t DE J a v a , mus javanus.
(Non figuré. ) Mus javanus, Hermann, Ob«
serv. zool. pag. 6 3. — Desm. nouv. Dict. d’Hist.
nat. 2e. édir. tom. 29. pag. 44.
CAR. ESSENT. D yun brun-roux en dessus; extrémités
des pattes blanches ; queue plus courte quelt
corps ; pieds non palmés.
Dimens. A peu près de la taille du rat surmulot.
DESCRIPT. Assez voisin du surmulot par l’ensemble
de ses caractèresmais ayant la queue plus
courte que la sienne, dans le rapport de cinq et
demi à sept, et d’un tiers plus grosse â sa base;
la distance de l’angl.e interne de l’oeil au bout du
nez, un peu plus considérable (comme ï 3 lignes
à 11 lignes ) 5 les oreilles plus longues ( comme
10 lignes à 9 ) et plus larges (comme 7 à 6).
Membres plus robustes que ceux du surmulot;
queue plus couverte de poils, surtout â sa racine,
où ils s’étendent comme ceux de la queue des
didelphes; pelage d’un brun - roux en dessus ;
pieds blancs.
H a b it . Inconnues.
P a t r i e . L ’île de Java.
472,e. Esp. R a t CARACO, mus caraco.
( Encycl. pl. 67. fig. 8. ) Mus caraco3 Fallas,
nov. Spec. glir. pag. 3 3 5 ; tab. 25. — Gmel. —
5 chreb. tab, 17 7. — Shaw, Gén. zool. tom. 2.
part. 1 .’ pag; 5*0. — CaY'atùy'\icc\-A,Àz)t_) Syst,
anat. des anim. rom, 2. pag. 45 3 .
CAR. ESSENT. Pelage mélangé de roussàtre et de
gris , plus foncé sur le dos 'que sur; les côtés ; ventre
d’un cendré-blanchâtre; pattes' d’un blanc sale;
queue plus longue que la rhoitié du corps; pieds a
demi palmés.
Dimens. Longueur totale, depuis le bout p>etl; Pouc- li»’
du museau jusqu’à r a n u s . » 6 9
— de' la tête , depuis le museau
jusqu’à l’occiput-,........... .... » 1 7;
— de la. qüjHie . . . . . . . . . . . . . . . . » 4 y
Longueur die J’avant-bras, depuis le pi.L p°ac. Hg.
^ coude jusqu’au poignet.......................... » » 11
Jg de fa main,. ......................... «A M ** ° 4
— de. la jambe........................... ». 1 a
— du p ie d ........................................ »» 1 3
PESCRIPT. Voisin, pour la taille et le port, du
! surmulot ; mais ayant, à proportion, la tète plus
petite et plus alongée", les dents moins fortes et
les supérieures d'peine .colôrêps.en fauve; les
j membres postérieurs plus . robustes ; la queue
beaucoup plus courre, brune en dessus, cendrée
en dessous, avec moins de rangs d’écailles que
celle du^surmulqt ( 15 o au lieu de 200 ) ; les
quatre doigts des pieds. de devant, et les trois du
milieu d*e ceux de derrière à peu près demi-
palmés. ^
HABIT. Se tient dans fintérieur des maisons, à peu
près comme le rat domestique et le surmulot ;
mais il habite de préférence, le voisinage des
eaux : il nage très-bien et creuse la terre.
PATRIE.. Les contrées.orienrales de la Sibérie, et
principalement la Mongolie, où il paroît être
venu des régions orientales de l’Asie et des provinces
australes de la Chine.
47>e* Esp. RAT SURMüLOT, mus decumanus.
(Encycl. pl. 67. fig. 9. ) Mus sylvestris, Briss.
Regn. anim. pag. 170. n. 3. — Mus norwegicus y
Ejusd. Regn. anim. pag. 173. n. 8.— Erxleb.—
[ Mus decumanus y Pallas, Glir. pag. 91. sp. 40.-7-
Gmel.— Schreb. tab. 178.— Mus griseus, Penn.
Syn. quadr. pag. 300. — Surmuloty Buff. Hist.
I nar. tom. 8. pl. 27. — Vicq-d’Azyr, Syst. anar.
des anim. tom. 2, pag. 442. — Le pouc y Buff.
Hist. nat. tom. 15. pag. 143 ?
[Car. ESSENT. Pelage d’un gris-brun en dessus y
[ blanc en dessous3 queue presque de la longueur du
corps; pieds non palmés.
[Dimens. Longueur totale du corps, me- pied. pouc. %.
1 sure depuis le bout du museau jusqu’à
I l’anùs/'H1; , ....,............................
; — de la têtedepuis le bout du nez
I jusqu’à l’occiput.. . . . . . . . . . . .............
i -f-' dé la queue........... .. . ...................
~ des oreilles, ( et largeur ) .............
— de l’avant-bras , depuis le coude
I jusqu’au poignet.. . *........ ...................
~ de la,main, depuis le poignet jus-
lig.
9 3
1 3
. 7 ; 6
8
| *lu au, bout des qogjes. . . . . . . . . . . . . * .
:•» .
. ~ ,d ei la jambe, depuis le genou
j jusqu’au talon..........................................
I ■— du pied , depuis le talon jusqu’au
I “out/des ongles..................... ................
pËsC'RipT. Plus grand que le rat noir ; il en a
| toutes les formes. Tête alongée ; museau aminci ;
y
10’
2 2
I 10
yeux grands, ronds, saillans et noirs ; oreilles
aussi larges que hautes, presque nues, arrondies
à leur extrémité ; queue presque nue, recouverte
de petites écailles, formant environ deux cents
anneaux. Dessus du corps d’un gris roux-brun,
plus clair sur les flancs et passant au blanc en dessous
; poils de cette partie étant de deux sortes :
les plus courts, ardoisés à la base et roux à la
pointe, parsemés de poils bruns, qui les dépassent,
principalement sur la ligne du dos ; ventre blanc,
ainsi que les parties internes des quatre membres
qui .sont couverts de poils courts ; mâchoire inférieure
, gorgé et poitrine d’un cendré clair ;
mamelles au nombre de douze.
H açITîTI vit dans les habitations, principalement
\ dans les granges, les boucheries, les latrines, les
' voiries, les boyauderies, et généralement dans
tous les, lieux où les grains ou les matières ani-
i males en décomposition abondent. Il est vorace,
' fait la guerre la plus acharnée au rat noir, se dé-
1 fend, courageusement contre .les chats,, et quel-
; quefois avec.avantage,.nage avec facilité, etc. En
été, i) se, répand dans la campagne ec. recherche
j le voisinage, des eaux, où ifereuse de petits terriers
peu profonds, etc. Il nuit beaucoup, en détruisant
encore plus de blé qu’il n’en mange , en
infestant le-reste avec son .urine, en mangeant
• les oeufs de poules et de pigeons , et en attaquant
_ les volailles et le jeune gibier : dans la disette, il
s’entre-dévore. La.femelle produit douze, quinze
et, .jusqu’à dix-neuf petits au printemps, d’une
seule portée.
P a t r i e . Il est originaire de la Perse ou de l’Inde,
et n’étoit pas connu en Angleterre avant 1730 ,
et en France avant 1750, où il a été apporté
par le commerce maritime. Aujourd’hui il est
naturalisé en. Amérique et dans toutes les colonies
européennes. Selon Palias, on ne le con-
noissoit pas encore en Sibérie er en Russie avant
! 1766. C ’est à cetre. époque qu’on Je vit arriver
en grandes troupes vers l’embouchure du Wolga
et dans les villes d’Asttaçan et de Jaitzkoi-.Goro-.
dok, paroissant venir du désert occidental, c’est-
à-dire , du côté de l’Europe.
474e. Esp. R a t d e l ’I n d e } mu s in d icu s .
(Non figuré.) Mus indicus y GeofF. Catal. de
la Çollecr. du Mus. d’hist. tint.
C a r . ES S E NT. {Pelage d’un, grisr roussàtre en dessus et
grisâtre en, dessous;pattes de la couleur, du dos ; queue
i un peu moins longue que le corps; pieds non palmés.
Dimens. A peu près de taille du surmulot.