
Longueur de la jambe* depuis la ro- pied. pouc. lig.
tule jusqu'au talon..................................... g» io , »» 'L— du canon des jambes" de derrière
............................................................... » 9 6
— de la queue au plus................ .. » i w
DESCRIPT. Plus petit que le cerf et le daim, mais
ayant à peu près les mêmes formes générales ;
point de larmiers ; point de canines dans les mâles;
queue si courte, qu’elle ne paroît point au dehors.
Bois cylindriques rugueux, ayant â pëu près
la longueur de la tête, et formés d’un merrain
suivant à peu près la direction de l’os frontal,
sur une longueur d’un pouce environ , s’inclinant
un peu en dehors jusqu’au premier andouiller
, qui- esc dirigé en avant, et se rejetant
ensuite en arrière jusqu’au second andouiller,
pour se releyer verticalement à sa pointe. Pelage
variant > pour sa teinte générale , entre le
gris-brun-jaunâtre et le brun-roux ou le noirâtre :
le plus souvent, ce pelage étant composé de
poils cendrés à la racine et terminés de fauve ou
de jaunâtre; ventre, intérieur des cuisses, dessous
du cou et gorge d’un gris-blanchâtre; un
disque blanc autour de l’anus et de la queue, qui
est fort courte.; dessus de la tête et face extérieure
des oreilles bruns, mêlés de fauve ; poils
du dedans de l’oreille blancs ; bout du museau
noirâtre, avec une tache blanche de chaque côté
de la lèvre supérieure ; menton blanc. Fourrure
d’été plus courte, plus douce et plus rousse
que celle d’hiver, qui tire sur le gris-brun,. piqueté
de jaunâtre (i)*
Femelle ou chevrette ne différant du mâle que
par l’absence des bois.
Faon ayant une livrée comme celle du cerf,
prenant ses dagues dès la seconde année, son
premier andouiller dans la troisième, et le second
dans la quatrième.
Far. A. Chevreuil noirâtre.
HABIT. D’un naturel vif, le chevreuil recherche
les pays secs et élevés, vit en petites familles
composées du mâle, de la femelle et des perits
de l'année. Il perd son bois à la fin de l’automne*
le refait en hiver et entre en rut dans les
quinze premiers jours de novembre.. La chevrette
porte cinq mois et demi, et met bas au
( t ) La plupart des naturalistes distinguent comme variétés,
les chevreuils bruns des chevreuils roux-. Néanmoins
Sônnini:, qui étoit un grand chasseur, affirme
avoir reconnu que ces animaux sont seulement, les premiers
dans leur pelage d’hiver , e t les derniers dans
leur fourrure d’é te .
mois d’avril deux petits, toujours mâle et femelle
, qui s’attachent l’un à l’autre pour la vie
et qui ne quittent leurs pàrens qu’au bout de huit
â neuf mois. La durée de Inexistence de cet animal
est d’environ douze ou quinze ans. Son intelligence
est bien plus développée que celle du
cerf, et lorsqu’il est poursuivi, i f emploie des
ruses très-variées pour échapper aux chiens, qui
le suivent à la piste avec d’autant plus d’ardeur
qu’il paroît laisser après lui des émanations très-
fortes.
Pa t r ie . Toute l’Europe et l’Asie - tempérées.
L ’espèce du chevreuil n’existe point en Angleterre
, mais elle est très - commune dans les
montagnes de l’Ecosse. On dit que les chevreuils
de la variété noirâtre sont particuliers au pays de
Lunebourg en Saxe.
675e. Esp. C e rf AMU, cervus pygprgus.
(Encycl. pl. 57. fig. I.) Ahu* S. G. Gmel.
Voyag. p. 496. tab. 5 6. — Rehe* Pallas, Reis. 1.
pag. 97.— Cervus pygargus* Ejusd. Reis. 1. pag.
453.— Erxleb.Gmel. Bodd,— Schreb. tab.
pag. 1118, — Chevreuil de Tartane. Cuv.
CAR. E S S E N T . Bois médiocres * cylindriques, très-
rugueux, rameux * ayant un andouiller antérieur
asse-[ élevé au-dessus de la meule * et un postérieur
faisant fourche avec la jointe du merrain ; un
mufle; point de canines; queue nulle. Pelage gris-
brun.
Diméns. Plus grand' que le d a im et par conséquent que
le chevreuil.
D E S C R IP T . Très-voisin de ce dernier animal, et
n’en différant principalement que par le manque
de. queue, qui est remplacée pat un petit tubercule.
Couleur du poil, qui est long èt serré,
presque semblable à celle du poil du chevreuil ;
bois plus grands., mais également à crois pointes
et très-rugueux à la base ; dessous du corps et
membres jaunâtres ; dedans des Oreilles et bouc
de la lèvre inférieure blancs ; tour du museau,
noirâtre disque. b la n c vdes fesses beaucoup plus
large que dans le chevreuil..
H a b i t . Il vit dans des contrées froides. Les Tac-
tares le poursuivent sur la neige..
P a t r i e . Les campagnes montueuses et couvertes
de broussailles de la Tartane russe, voisine du
Wolga..
6y6e. Esp. C E R F M U N T JA C , cervus muntjac...
( Encyclop. pl.. do. fig, 1.) Cervus muntjac*
Gmel. Syst. nat,— Chevreuil des Indes x
mjnd. — Buff. Suppl, tom. 6. pl. 16 .— Cervus
vaginalis, Bodd.(i).— Cervulus muntjac, Blainville*
CAR* ESSENT. Bois extrêmement courts * simples *
recourbés l’un vers l’autre, ayant un petit andouiller
rudimentaire à la base, et portés sur deux longs
pédoncules qui se prolongent beaucoup sur les côtés
du chanfrein ; un mufle; de longues canines supérieures
dans les mâles; queue courte. Pelage d un
roux-marron brillant.
niMENS. (D'après Allamand.) Longueur pied-
du corps , mesurée depuis le bout du
naseau jusqu'à l'origine de la queue. . 1
Hauteur du train de devant................ r
du train de derrière ........................ 1
Longueur de la tete , depuis le bout
du museau jusqu'aux oreilles. ............ .... .
Distance entre le bout du museau et
l'extrémité des prolongemens des éminences
de l’ os frontal, qui soutiennent
les bois....................... ...........................> • * **
Longueur de ces prolongement jusqu'à
l'endroit où ils s'élèvent au-dessus
de la tête ...................MB • ■ g
— des éminences de I os frontal,
qui sont recouvertes par la peau et terminées
par les meules................ .. • • • • a>
— d’ un des b o is............•/•• •-............. .”
— de son andouiller basëal.............. .. *>
— des o reilles ...................................... *•
— de la queue............ •>•••* *. *. *. \ \ • ..? ! .
pouc.
74
6
7
S
3
3
3
3
DESCRIPT. Tête pointue; chanfrein droit, encadré
de chaque côté par une ligne saillante droite,
qui se prolonge pour former le support des bois ;
ceux-ci formant un angle assez aigu ( 40 ) en-
tr’eux, minces, s’élevant, y compris les supports,
au-dessus du front' d’une hauteur egale a celle de
la moitié de la tête ; ces bois n’ayant que les deux
tiers de la longueur de leurs supports, en forme
d’andouillers simples, recourbes 1 un vers 1 aucre
et un peu en arrière, garnis à leur base et un peu
en avant du côté interne, d un prolongement ou
tubercule, qui n’est lui-même quun très-petit
andouiller. Yeux grands; des larmiers; male
pourvu de deux grandes canines supérieures ,
comprimées, arquées en arrière et légèrement
(1) On s’ accorde . à regarder le cervus ,muntjac ou rib-faced deer de Pennant, comme .le même, animal que
le chevreuil des Indes d’Allamand et de Buffon ; mais
Boddaert les sépare en se fondant sur ce que le premier
a deux andouillers à. son b o is , et que le second n’en a
qu’un seul. Nous devons ajouter qu’aucun des petits
cerfs voisins du rib-faced deer, que nous décrirons- ci-
, après,. n’ a plus d’un andouiller. A in s i, la désignation de muntjac pourroit se trouver mal appliquée à l’espèce qui
nous occupe.
projetées en dehors ; oreilles assez larges, pas
plus longues que les supports des bois ; deux petits
sillons longitudinaux sur le chanfrein, au-dessus
des yeux ; queue courte et aplatie en dessus. Poil
assez ras et luisant, d’un marron tirant sur le
roux, fort brillant ; museau et dessus des yeux
plus bruns ; côté intérieur des supports des bois
presque noir ; face externe de l’oreille brune,
et l’interne blanchâtre ; dessus du cou plus brun
que le dos ; extrémité des pieds brune ; poitrine
plus claire que le dessus du cou; ventre,
face antérieure des cuisses et dessous de la queue
blancs.
Femelle semblable au mâle, mais dépourvue
de bois et de canines.
Nota. L ’individu donc parle Allamand, diffé-
roit un peu par la couleur de ceux qui existent
dans la collection du Muséum, et d’après l’un desquels
nous avons fait la description ci-dessus. Il
étoit d’un gris-brun.
HABIT. Inconnues. Celui qui a vécu en Hollande,
sous les yeux d’Allamand, étoit leste, éveillé
I et d’un naturel fort doux.
P A T R IE . L ’Inde, Sumatra.
677e. Esp. * C e r f M U S C , cervus moschus.
(Non figuré.) Cerf Musc, cervus moschatus,
Blainv. nouv. Bull, de la soc. phil. 1816. p. 77.
— Schreb. Goldf. pag. 1137. pl. 4 P- %• 1 •
CAR. E S S E N T . Bois très-courts * un peu courbés en
dehors et en arrière} sans aucun andouiller* et
supportés par des pédoncules très - longs * sans
meules à leur base ; deux longues canines à la mâchoire
supérieure du mâle.
D e s c r ip t . Nota. Cette espèce n’est encore connue
que par la description très-succincte que M. de
Blainville a donnée d’une tête osseuse bien complète
qui existe dans la collection du collège des
chirurgiens à Londres. Elle diffère principalement
de la précédente par l’absence de meules
et d’andouillers à la base des bois. Les pédoncules
de ceux-ci sont très-longs, comprimés, excavés
en dedans, et leur racine se prolonge de chaque
côté du chanfrein, de manière à former une
■ sorte de gouttière dans toute la longueur de
celui-ci. Les canines sont tout-à-fait semblables
à celles du chevrotain porte-musc. II se pourroit
que: cette tête fût celle d’un mâle de l’espèce
précédente-, trop jeune pour que l’andouiller de
la base fut développé.
P a t r i e . Cette tête a été apportée de Sumatra.