
pour en avoir la -superbe fourrure, qui a beaucoup
de valeur (i).
xc. DIVISION. Deux dents tuberculeuses plates y
derrière la carnassière supérieure 3 qui elle-meme
a un talon assez fort.
L V 1 1 I e. G e n r e .
C H IE N , canisj Linn. Briss. Penn. Erxleb. Bodd.
Cuv. Geoff. 11%.
CAR. Formule dentaire : incis. - . canin. *~~x
6 * i — i »
mo1l a•i res-6-—---6= 42. 7—7 .
Incisives placées sur une même ligne, trilobées
lorsqu’elles ne sont pas encore usées.
Canines coniques, aiguës et lisses.
Molaires supérieures au nombre de six de
chaque côté; savoir', trois petites dents aiguës
ou fausses molaires tranchantes, à un seul lobe ;
«ne carnassière bicuspide, et deux petites dents
à couronne plate.
Molaire# inférieuresy sept ; savoir, quatre fausses
molaires, une carnassière dont la pointe postérieure
est mousse, et deux dents tuberculeuses.
Mâchoires alongées, arcades zygomatiques médiocrement
arquées en dehors.
Museau pointu, avec un mufle ou partie nue
asse? considérable et arrondie.
Langue lisse.
Oreilles médiocres droites et pointues (dans
Tétât de nature).
Pieds de devant pentadactyles et les postérieurs,
tétradactyles , pourvus d’ongles alongés, assez
obtus, non rétractiles.
Queue moyenne.
Point de poches ou de follicules près de l’anus
ou des parties de la génération.
Mamelles placées sur la poitrine et sur le
ventre.
( l ) La loutre du Canada (mustefa hudsbnica Lacép) est
un animal peu connu, qui peut être ne diffère pas de la
loui<e marine* Sa longueur totale, en y comprenant la
queue, est de quatre pieds trois pouces: Sa fourrure est
douce et noire. Llle habite le bord de la mer, et ne fréquente
pas les eaux douces On la trouve au Canada.
Plusieurs animaux qui »'appartiennent pas à ce. genre,
ont reçu le nom de loutres. Nous citerons principalement :
i°. la loutre d‘ Egypte, qui est la mangouste ichneumon,
et 20. la petite loutre d ’eau douce de Cayenne, qui est le
chironecte yapock.
H a b it , Animaux omnivores, très-intèfligens se
nourrissant de chair fraîche ou de chair corrom-
pue , et Joignant quelquefois à ces alimens dçs-
substances végétales, telles que des fruits, des racines,
etc. La plupart d’entr’eux se réunissant
en troupes ou meutes, pour chasser en commun
les espèces paisibles dont ils font leur proie et
qu’ils suivent à la piste au moyen de leur odorat,
rendu rrès-délicac par le prodigieux développement
de la membrane pituitaire sur les
nombreux replis des cornets ethmoïdaux. Voyant
et entendant aussi fort bien. Les femelles (à
l’état sauvage) faisant de trois à cinq petits
qu’elles élèvent avec tendresse,.et qu’elles défendent
avec courage. Quelques espèces se creusant
des tannières, ou profitant des terriers creip
sés par d’autres animaux; mais le plus grand
nombre établissant leur domicile dans les taillis
des forêts les plus fournies, etc.
P a t r ie . Toutes les parties de la terre habitées
par l’homme, à l’exception de quelques groupes
d’îles situées dans la mer Pacifique.
* Les C hÎENS. Pupilles des yeux rondes, .
z q i e . Esp. C hien DOMESTIQUE, ca n is fami-
lïa r is .
(Encycl. pl. 98. fig. 3. pl. 9.9, 100', 101,
102, 103 et 104,) Canis fannliaris s Linn,
-Erxleb. Bodd. —- Le chieny BufF. Hist. nat,
. rom. $. — The dogy Penn. Brit. zool. pag. 23.
C a r . ESSENT. Queue recourbée en arc ? museau
plus eu moins alongé ou raccourci; pelage très-
varié pour la nature du poil et pour ses teintes y à
cela près que toutes les fois que la queue offre une
couleur quelconque et du blanc j ce blanc est terminal
(1). 1
(1) Nous avons, pour la première fois, fait cette remarque
, et nous .l'avons vérifiée, depuis dix-huit mois,
sur un nombre immense d'indiyidus. Comme il existe des
espèces sauvages de ce genre qui ont constamment le
bout de la queue blanc, telles que le renard argenté et
le chien antarctique , nous pensons que ce caractère pour»-
roît bien être un vestige de celui de la race primitive
(’aujourd’hui inconnue)^ de laquelle descend notre
chien domestique. C ’est ainsi que l’on voit, par exemple
, sur beaucoup de chats, aussi en état de domesticité,
des traces éparses , mais toujours dans des points
déteriT.inés , de la robe du chat sauvage , telles que les
petites barres brunes du front, les lignes obliques des
coins des yeux, les anneaux de laquelle, etc. Nous
avons été conduits à faire cette observation , en remarquant
que tous les chiens des Eskimaux qui sont venus
x Les M A T IN S , Tête plus ou moins alongée ; pariétaux
tendant à se rapprocher 3 mais d’ une manière
insensible,* condyles de la mâchoire inférieure
sur la même ligne que les dents molaires supérieures.
Variété A. Chien de la Nouvelle-Hollande, C. F, j
Australasu y Nob. Dingo > Shaw, Gen. zool. |
tom. 1 - part. 2. pl. 76. page 278. Taille et proportions
du chien de berger, excepté la cêre, qui
ressemble entièrement à celle du mâtin*; pelage
très-fourni ; queue assez touffue \ deux sortes de
poils, des laineux gris et des soyeux fauves ou .
blancs ; dessus de la tête, du cou, du dos et de
la queue d’un fauve foncé ; dessous du cou et
• poitrine plus pâles; museau et face in terne des
cuisses et des jambes blanchâtres ;• dix-huit vertèbres
à la queue. Longueur du corps,depuis le
bout du museau jusqu’à l’origine de la queue,
deux pieds cinq pouces. (Individu rapporté par
feu Pérou et M.. Lesueur. )
Habit. T rè s -a g ile ; courant la queue relevée ou
étendue horizontalement, avec la tête haute et
les oreilles droites ; très-vigoureux et rempli de
courage; vorace, et se jetant sur les volailles ou
la viande qu’il trouve à sa disposition, sans que
la crainte d’aucun châtiment le retienne.
Patrie. La Nouvelle-Hollande, aux environs du
port Jackson»
Par. B. Chien Mâtin * ‘C. F. laniarius > Linn.
Gmel. (Encycl. pl. 103. fig. 2.) Mâtiny BufF»
Hist. nat. tom. 5. pl. 25. Tète alongée; front
aplati ;. oreilles droites à la base et demi-pendantes
dans le reste de leur étendue ; taille longue
et assez grosse, sans être épaisse ; jambes longues
et.nerveuses, assez fortes; queue relevée en en
haut ; poil assez court sur le corps, et plus long
aux parties inférieures et à la queue ;, couleur
ordinairement fauve-jaunâtre y avec des rayures
noirâtres, obliques et parallèles entr’elles, mais
peu marquées ec irrégulièrement disposées sur les
flancs. — D ’autres individus blancs, gris , bruns
ou noirs. — Longueur du corps entier, depuis le
bout du museau jusqu’à Fa-nus, 2 pieds 11 pou-
®u qui sont nés à- Paris ( au nombre de huit) avoîent la
queue noire à la base et blanche à la pointe, et nous
regardons cette race comme l’une des plus rapprochées-
qu on conr.oisse de la souche de l’espèce.
Le caractère spécifique , attribué au chien par Lin-
næus canis caudâ sinitroriîim recurvata , n’est pas
exact quant à la direction de la queue, ainsi qu’il est fa-
€1 \ sen convaincre.
Nous avons suivi, pour la distinction des variétés du
cwea,le travail de M. Frédéric Cuvier»
ces. — de la tête, 9 pouces 6 lignes.— de l’avant-
bras, 8 ponces 6 lignes.— depuis le poignet Jusqu’au
bout des ongles, 6 ponces. —■ de la jambe,
8 pouces 6 lignes.— du pied, depuis le talon
jusqu’au bout des ongles, 8 pouces. —* Hauteur
au train de devant, 1 pied 11 pouces 6 lignes.—
à celui de derrière, 2 pieds.
H a b it . Fort et courageux, il se bat avec courage
contre les loups. Il esc assez intelligent et très-
attaché à son maure. On l’emploie quelquefois
à la chasse du sanglier et du loup; mais le plus
souvent il est destiné à la garde des habitations
rurales et des troupeaux. Suivant Buffon, ce chien
naturel aux régions tempérées, est devenu le
grand danois ylorsqu’il a été transporté au Nord ,
et le lévriery quand il a été acclimaté dans le Midi,
Accouplé avec le dogue, i:l auroit produit le dogue
de forte race,
PATRIE. La France.
Var. C. Chien Danois, C.F.dantcusy Nob. —-
Grand danoisy BufF. tom. y. pl. x6. Tête du
mâtin ; corps ec membres plus fournis que dans
ce chien ; pelage ordinairement blanc, et marqué
de taches noires arrondies , nombreuses ,
d’autres fois grises ou brunes ; queue assez grêle y
yeux souvent verrons.. Longueur du corps, 3
pieds 6 pouces.— de la tête,. 10 pouces 6 lignes,
— de l’avant-bras, 9 pouces 4 lignes. — depuis
le poignet jusqu’au bout des ongles, 6 pouces»
— de la jambe, 8 pouces & lignes. — du talon-
ail bout des ongles, 8 pouces 4 lignes. Hauteur
au train de devant7~ï pieds 4 lignes. — à celui
de derrière , 2 pieds 1 pouce 6• lignes.
H a b it . Analogues à celles des matins. Il aime les
chevaux, O11 l’emploie pour courir devant les-
équipages et pour la garde des maisons.
Var. D. Chien Lévrier, canis grajusy Linn»
Gmel.- (Encycl. pl. 98. fig. 3.) Lévriery BufFl
Hist. nat. tom. 5 . pl. 27.— Fréd. Cuv. Mamm.
Iithog. 16 e. liv-r. Museau très-alongé (plus que
dans aucune race de chien); front très-bas,
ce qui est causé par l’oblitération des sinus frontaux
; lèvres courtes ;. jambes minces ec très-
longues ;. muscles maigres abdomen très-rétréii ;
oreilles à demi pendantes; pelage essentiellement
composé de poils soyeux; manquant souvent
du cinquième doigt, qui se développe aux
pieds de derrière chez-d’autres, races-; queue peu
charnue; organes génitaux peu développés. Grandeur
ordinaire : longueur de là nuque à l’origine
i de la queue, 2 pieds 7 pouces»— de la cêre, depuis