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Carnassiers 020 (subdivisées en Chéiroptères97 , Insectivores 29, Carnivores 14
Marsupiaux 47). _ Rongeurs i4p *V Édentés 24, _ Pachydermes 55. — Rum;!
nans 97__Cétacés 62.
Sur ces 849 espèces, nous en marquons environ 14 5 d’un astérisque, comme
n’étant pas assez constatées , ou comme ne présentant pas de caractères assez complètement
développés pour qu’on puisse les admettre définitivement : elles sont
o insi répandues entre lesordres : Quadrumanes 38. — Carnassiers 33. — Ron geurs 26
— Edentés3. — Pachydermes4 - — Ruminans 12.1— Cétacés 29.
Si l’on retire ces i45 espèces douteuses de la série générale, le nombre des espèces
certaines ou à peu près certaines se trouve réduit à 704.
En défalquant encore de celles-ci les 42 espèces fossiles que nous avons admises
définitivement sur les 79 au moins qui ont été bien distinguées par M. Cuvier la
totalité des mammifères vivans sur lesquels on possède des renseignemens assez
positifs, s’élève à 662.
Outre les espèces que nous avons signalées comme douteuses, en les marquant,
d’un astérisque, les notes multipliées que nous avons placées au bas dés pages ,= contiennent
les indications ou les principaux caractères de plus de n5o quadrupèdes
qui ont reçu des noms spécifiques , et qui figurent pour la plupart dans les catalogues
•systématiques, mais que nous n’avons pas cru devoir introduire dans le notre.
Parmi les mammifères vivans, près de 60 cétacés sont totalement aquatiques et ne
se ti ouvent que dans les mers ouïes embouchures des grands fleuves ; 20 environ,les
phoques et les morses, sont amphibies, c’est—a—dire’, peuvent venir à terre de temps
en temps, quoiqu’ils habitent ordinairement les eaux. Les autres sont terrestres.
Au nombre de ceux-ci, près de 100, les chéiroptères, ont la faculté de s’élever dans
les airs au moyen de membres appropriés à ce gètare de locomotion; 14, les pola-
touches., les pétauristes et les galeopithèquès, peuvent se soutenir, lorsqu’ils sautent
des branches élevées dés arbres sur les branches les plus bassés ," à l’aide de la
peau très-étendue de leurs flancs, qui remplit chez eux l’office d’un parachute;
15 dont les pieds sont palmés-, nagent dans les eaux douces, et plusieurs d’entr’eux
se servent de leur queue deprimeeou comprimée , comme d’un gouvernail. Plus de
170 vivent sur les arbres, et beaucoup d’entr’eux, les quadrumanes , grimpeurs
par excellence, sont pourvus de quatre mains destinées à saisir les branchages ; et
-souvent d’une queue nue, susceptible de s’enrouler et de s’accrocher ; les autres,
-tels que les écureuils, par exemple, doivent cette, faculté principalement à leurs
doigts bien séparés et terminés par des ongles acérés. Vingt-un ayant les pieds de
derrière démesurément longs, relativement à ceux de devant, exécutent des sauts
.souvent très-considérables; tels sont les fcsnguroos, les gerboises, les pédètes, etc.
Soixante, tels que les taupes, les blaireaux, les phascolomes , les. tatous, et beau-
A V E R T I S S E ME N T. vij
coup de rongeurs ", se creusent des galeries souterraines plus ou moins profondes ,
avec les ongles robustes dont leurs extrémités antérieures sont armées ; d’autres
profitent de cavités toutes faites pour y établir leur domicile. Enfin, 120 ruminans
0npachydermes, et plus de i 5o carnassiers ou rongeurs, errent dans les forêts sans
avoir d’habitation fixe, et sont particulièrement disposés, parles proportions égalés
Je leurs membres, à la course plus ou moins rapide. Les trois quarts des mammifères
terrestres sont diurnes, et le nombre des nocturnes s’élève au plus à 200.
Considérés sous le rapport du genre de. nourriture propre aux diverses espèces,
on compte parmi les mammifères -environ 33o herbivores ou frugivores, 800 mni-
vores, i 5o insectivores et 24° carnivores à divers degrés.
Relativement à leur distribution sur le Globe, les mammifères peuvent être
ainsi partagés : 181 dans l’Amérique méridionale ; 54 dans l’Amérique septentrionale;
10 communs aux deux continens dé l’Asie et de l’Amérique ; 41 propres
à l’Asie septentrionale ; 88 à l’Europe; 107.; à l ’Afrique, 29 à l’ile de Madagascar
et à celle de Mascareignes ,78 à l ’Asie méridionale et à Ceylan ; 5 1 aux
fies de' l’Archipel Indien; 33 à la; Nouvelle - Hollande et la terre de Van-
Diemen. Trente : cétacés ou phoques habitent les mers du Nord , pn celles du
Sud , et à peu près 28 se trouvent dans les latitudes moyennes- '
Le nombre des espèces terrestres asservies par l ’homme est de i 3 , et parmi
les variétés ou races innombrables de ces espèces produites par l’état de domesticité
, nous en décrivons 112.
Quant aux mammifères fossiles, presque tous découverts par M. G. Cuvier ,
ils forment, ainsi que nous l ’avons déjà dit, une série d’environ 79 espèces. Dix-neuf
ont été trouvés dans des couches calcaréo-gypseùses /résultats de la cristallisation ;
21 dans d’autres couches aussi nouvelles , et aucun n’a été rencontré dans les
formations antérieures à celle du calcaire grossier ; . 39 présentent leurs débris
dans les dépôts d’alluvion les plus récèns ou presqu’à la surface de la terre, et
paroissent être par conséquent les moins anciens, parmi leè animaux dont les
espèces ont disparu aujourd'hui. Aucun d’eux n’appaitient aux ordres des bimanes
ou dés quadrumanes, ni à la famille des chéiroptères ; 10 dépendent de l ’ordre
I des carnassiers proprement dits , et un seul, entré ceux-ci, "se rapporte à la &-
■ nille des marsupiaux ; 3 sont de l’ordre des rongeurs; 2 de celui des édentés ;
do de l’ordre des pachydermes ; 10 de celui des ruminans, et 4 au mains de celui
; ^es cétacés (1). Les plus profondément enfouis sont ceux qui diffèrent le plus
(0 Voici la répartition de ces Mammifères fossiles dans les divers genres admis par M. Cuvier. Ours 2 j
| ^ ene 1 5 Civette 1 ; Chat 1 ; Chien 4 j Didel'phe 1 ; Campagnol 1 ; Pika 1 ; Castor j 5, Mégathère 2 ; Eléphant 1 ç
' astodonte 6 $_ Hippopotame 4. i Cochon 1 j Anoplotherium. proprement dits 2 7 sous-genre* Xiphodon 1 ) çoug.-