
DESCRIPT. Oreilles grandes, brunes, de forme
arrondie et presque totalement dépourvues de
poils j queue cylindrique, écailleuse, noirâtre et
à peu près de la longueur du corps ; pelage d’un
gris fauve ; pattes et flancs de la couleur du dos,
mais d’une teinte plus claire ; ventre, gorge et
dessous du cou grisâtres; poils, tant ceux des
parties supérieures que ceux des légions inférieures
, gris à leur base.
H a b it , Inconnues.
P a t r i e . Les environs de Pondichéri.
4 7 5 e. Esp. R a t d ’A l e x a n d r i e , mus alexan-
• drinus.
(Non figuré dans l’Encycl.) Mus alexandrin
s , Geoff. Mém. de l’hisr. d’Egypte, pi. 5.
fig. 1.
C a r . ESSENT. Pelage d*un gris-roussâtre en dessus,
cendré en dessous ; queue d* un quan plus longue que
le corps ; pieds non palmés.
D imens. Longueur totale du corps, en- pied pouc. Hg.
viron » 6 »
— de la queue....................................... » 8 *>
D esgript. Tête plus courte que celledu surmulot;
oreilles plus grandes â proportion que celles de
cet animal ; museau peu pointu ; moustaches assez
longues et noires ; dessus du corps d’un gris-brun,
légèrement teint de roussârre ; ventre d’un gris-
cendré un peu jaunâtre ; partes de la couleur du
dos ; oreilles très-longues, brunes et nues ; poils
du dessus du corps d’un gris ardoisé à leur base,
la plupart terminés de roux et les plus longs de
brun ; queue écailleuse, presque nue, de couleur
noirâtre et papoissant ( du moins dans la bonne
figure, citée plus haut) divisée en pçnt trente ou
cent quarante anneau? formés par les écailles qui
la recouvrent.
Nota. Les poils du dos les plus longs sont apla-
pis, en fuseau, ayec une rainure dans le milieu
d’une de leurs faces, ainsi que pela se remarque
dans les piquans des échimys.
H a b it . Inconnues.
P a t r i e , Les environs d’Alexandrie en Egypte,
d’ou il a été rapporté par M, le professeur Geof-
froy-Saint-Hilaire.
4 76 e. Esp. R a t n o ir , mus rattus.
(Encycl. pl. 67.- fig. 1 1.) Mus domesticus
major, Ra i, Syn. quadr. pag. 1 1 7 . - 7 Linn. Syst.
nat. édit. 2. — Mus rattus, Linn. Faun. suec, et
Syst. nat. édit. 12. — Pallas, nov. Spec. glir.
Pag> H . sp. 41. — Schreb. tab. 179.' — Le rat,
Buff. Hisr. nat. tom. 7. pi. 36. — Rattus niger
Penn. Syn. quadr. pag. 299.
C a r . E S S E N T . Pelage noirâtre en dessus, cendré
foncé en dessous; queue un peu plus longue que k
corps.
Dimens. Longueur du corps entier , me- pied. pouc. ij.
sure depuis le bout du museau jusqu'à
l’anus.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ƒ . .. „ y w
— de la tête, depuis le bout du museaujusqu'à
l’occiput............................... j
— des oreilles................... .... ... » „ jj
— de l'a. queue.............................. » y ^
— de l’àvant-bras , depuis le coude
jusqu’au poignet.............H.................. » l .
— depuis le poignet jusqu’au bout
des ongles..................................... ... ,» „ g
"v 7“ de la jambe , depuis le genou jusqu’au
talon........... ........................... » j
— depuis le talon jusqu’au bout des
o n g l e s . . . . . . . . . . . . . . ...... ............... » 1 j
D E S C R I P T . Têto alongée; museau pointu; mâchoire
inférieure très-courte et beaucoup moins
\ avancée que la supérieure; yeux gros et saillans;
oreilles nues, grandes, larges et presqu’ovales;
moustaches longues. Cinq doigts aplatis aux pieds
de derrière et quatre â ceux de devant, avec un
ongle représentant le pouce y ongles latéraux,
tant en devant que derrière, très-courts; queue
presqu’entièrement nue et couverte de petites
écailles disposées en anneaux, dont le nombre
s’élève jusqu’à deux cent cinquante ; couleur ordinaire
d’un cendré-noirâtre, s’éclaircissant sous
le’ corps ; moustaches noires et de petits poils
blanchâtres couvrant le dessus des pieds ; mamelles
au nombre de douze.
Vir. A. Rat blanc, animal atteint de la mala*
^die albine.
Nota.W y a d’autres variétés dans la couleur du
pelage de cette espèce. Tantôt elle tire au gris
assez clair ou au fauve, d’autres fois au noir
foncé,
H a b it , Vit dans les maisons, où il se tient caché
pendant le jour. Usé nourrit de grains, de fruits,
de farine, de pain, de légumes et de toutes les
matières animales qu’il trouve à sa disposition.il
rongé coût ce qu’il trouve, soir pour se gîter,
soit pour se nourrir ; il attaque les pigeons, les
poulets, les jeunes lapins des clapiers, etc. Il est
d’un tempérament très-lascif, et sa femelle ne
produit qu’une fois par an cinq ou six petits
d’une seule portée. Ses ennemis principaux sont
les chats, les belettes, les surmulots et les chouet*
tes, et il se défend cpntr’eux avec beaucoup tj?
courage.
A
A l’époque des amours, les rats mâles se battent
entr’eux pour se disputer la possession des
femelles j et quelquefois se blessent â mort.
Lorsque les vivres- leur manquent, ils se font la
guerre, et les plus foibles sont mangés par les
plus forts.
Patrie. La France, l’Allemagne, l’Angleterre,
l’Italie, les colonies europénnes, etc. Partout
il est devenu assez rare depuis l’arrivée du surmulot.
Les auteurs anciens n’en font aucune
mention,- ce qui paroîc indiquer, ainsi que le
remarque M. Cuvier, qu’il n’a pénétré en Europe
que dans le moye'n âge. Quelques naturalistes
ont pensé qu’il a été amené de l’Amérique
, et d’autres, qu’au contraire, il a été transporté
de l’ancien Continernt dans le nouveau.
Aucun fait positif ne peut appuyer ni l’une ni
l’autre de ces opinions sur la patrie originaire du
rat noir ou rat commun.
inf. Esp. R a t MULOT, mus sylvaticus.
(Encycl. pl. 6$. fig. 3.) Mus agrestis major,
Gesn. — Mus domesticus médius, Rai. — Le
grand rat des champs ; mus campestris major,
Briss, Regn. anim. pag. 171. n. 4, et le mulot,
pag. 174. n. 9.'— Mus sylvaticus, Linn. Erxleb.
Bodd.— Schreb. tab. 180.— Mulot, BufF. Hist.
nat. tom. 7. pl. 41.
CAR; ESSENT. Pelage gris-roussâtre en dessus,
blanchâtre en dessous ; queue un peu plus courts
que le corps.
Dimens. Longueur dm corps entier, me- pied. pouc. lig.
I sure en ligne droite, depuis le bout du
museau jusqu’à l’aniis. . . . ................. » 4 2
— de la tête , depuis le bout du
museau jusqu’à l’occiput................... w * £
— des oreilles......................... ” ” °
— du tronçon de la queue----: . . . » 3 ^
—. de l’avant-bras , depuis le coude
[■ jusqu’au poignet................. . • ....... ** . ** ®
| — depuis le poignet jusqu’au bout
[ des ongles...............................• » *» 6
— de la jambe, depuis le genou jus-
I qu’au talon . ; ............................ . ” 1 1
— depuis le talon jusqu’au bout des
plus larges ; jambes'plus longues. Dessus et côtés
de la têté et du cou, partie supérieure du corps
et face externe des quatre pattes, couverts de
poils fins et courts, de couleur fauve, mêlée d une
teinte noirâtre ; chaque poil étant de couleur
cendrée sur la plus grande partie de sa longueur,
depuis la racine, puis ayant du fauve au-dessus
du cendré et l’extrémité (des plus longs surtout)
noire. Côtés du museau et'face inférieure de la
tête et du corps, ainsi que la partie interne des
pattes, blanchâtres, avec une teinte de cendré-
noirâtre sur tous les endroits où le poil est plus
long, étant de couleur cendrée sur la plus grande
partie de sa longueur et blanc à l’extrémité ; poitrine
ayant une petite tache fauve, mêlée d’une
teinte noirâtre ; queue de couleur brune sur la
face supérieure et blanchâtre sur l inférieure.
Nota. Il existe, selon Pallas, plusieurs variétés
de couleur dans l’espèce du mulot. Quelques individus
sont d’un gris assez pur, et d’autres passent
au brun : il en est aussi de tout blancs.
HABIT. Le mulot vit dans les bois et dans les
champs qui les avoisinent. Il profite de trous
tout faits ou s’en creuse lui-même, pour amasser
des provisions souvent considérables, et qui consistent
en glands, en faine, en noisettes, etc.
Il nuit considérablement à l’aménagement des
forêts, en enlevant lés semences que nous venons
de nommer, aussitôt qu’on les confie a la
terre ; il fait aussi beaucoup de tort aux blés. Il
produic plus d’une fois par an, et ses portées sont
de neuf ou dix petits. A certaines époques j de
nombre des mulots devient prodigieux.
Patrie. Toute l’Europe.
-8e. Esp. R at souris, mus musculus.
(Encycl. pl. <?8. fig. 1. ) Mus Arisrotel., Hist.
anim. 1. C. 2. — Mus domesticus vulgaris , Rai.
_Linn. Sysr. nat. édit. 2. — Mussorex, Briss.
Reon. anim. pag. 169. n. 2. — Mus musculus ,
Linn. Syst. nat. édir. 12. — Erxleb. Bodd. —
Schreb. tab. 181. — Souris, Buff. Hist. nat. tom.
y.p l . 3 9 .— Ejusd. suppl. tom. 8. pl. 20.
A R. ESSENT. Pelage gris uniforme en dessus , cendré
[ ongles......... ....................... ....................... ....................... . . . . . . . . . . . . . . . . . . * w 11 i
I Note. Daubenton attribue ces dimensions a un rau-
I lot pris dans.les bois. Les mesures qu’il donne d’un
| mulot des champs sont moindres à peu près d’iin
| sixième, et la queue de ce dernier est proportionel-
[ lement plus courte. Néanmoins il ne pense pas que ces
animaux diffèrent d’espèces.
[D e s c r ip t . Plus gros que la souris et le campa-
l gnol, moins que le rat noir. Tète plus grosse et
I . plus longue que celle de la souris; yeux plus
; grands et jplus saillans ; oreilles plus alongées et
en dessous ; queue à peu près aussi longue que
le corps.
mens. Longueur du corps entier,suré me- P‘ed* Pouc- Asmuseeanu
ljiugsnqeu ’dàr ol’iatneu ,s d .ep..u..i.s.. .l.e.. .b.o ut du » 3 6 sea_u judseq lua’ àt êl’toec, cdipepuut is.. l.e.. .b..o...u..t .d u muM
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