Deux mamelles inguinales.
Museau court et pointu, non arqué comme
celui des rongeurs.
Yeux très-grands, dirigés en avant.
Bouche grande.
Cavité cérébrale très-aéveloppée.
Orbites ayant leur cadre complet et Yarcade
Zygomatique comme dans les loris.
Cornets inférieurs du nez simples.
1 3 1 e. Esp. A y e -AYE MADÉGASSÈ , cheïromys
madagascariensis.
( Encycl. pl. 22. fig. 3.) Aye-aye y Sonnerat,
Voy. aux Ind. orient, tom. 2. p. 137- %• —
Sciurus madagascariensis, Linn. Gmel. — Le-
mur psylodactylus, Schreb. et Shaw. — GeofF.
Mém. sur un nouv. genre de quadr. (Daubentonia.)
Décad. philos, et lier;. n°. 28. fig.....—
BlainviHe, nouv. Bul.de la soc. philom.— Desm.
Nouv. Dic-r. d’hisr. nat. 2e. éd. art. Aye-aye.
CAR. ESSENT. Pelage bruny assez grossier; queue
)ire3 formée de grands poils non distiques y
comme ceux de la queue des écureuils.
D im en s. De la caille d’un chat. Long me- pied. ,pouc. lig.
surée depuis la tête jusqu’à l’ origine de
la queue. . . ............................. .. • 1 ® *
D ê SCRIPT. Aux caractères détaillés ci-dessus,
nous ajouterons les suivans : tète de médiocre
grosseur, assez arrondie, terminée par un museau
court et peu pointu ; narines ouvertes en dessous;
lèvre supérieure dirigée en en-bas; l'inférieure
très-courre; yeux roussâtres, saillans,
placés à égale distance du nez et des oreilles ;
front aplati'; oreilles très-grandes, beaucoup
plus longues que larges et très-minces, noires,
lisses, reluisantes et parsemées extérieurement
de poils longs, assez rares ; incisives très-blanches;
première molaire supérieure plus petite
que les autres, un peu pointue, comme le seroit
une canine; queue aussi longue que le corps,
couverte de poils longs de plus de deux pouces,
gros, roides, d’un brun-noirâtre dans toute leur
étendue , excepté à leur origine, où la plupart
sont blanchâtres; doigts des mains recouverts
de poils courts et noirâtres, et terminés par des
ongles jaunâtres, assez grands , courbes et pointus
, à l’exception du doigt du milieu, qui est
presqu’enrièremeht nu et dont l’ongle est très-
petit ; dedans des mains et des pieds nu et noirâtre
; mamelles de la femelle placées sous le
ventre, à un pouce en avant de la vulve, et distantes
entr’elles de sept à huit lignes. Des touffes
de longs poils, noirâtres au-dessous des yeux et
du nez, sur les joues et le menton ; face et dessous
du corps d’un blanc-fauve ; deux sortes de
poils sur le dos et les extrémités ; un duvet près-
qu’aussi fin et aussi doux que de la laine, d’un
blanc-fauve, et un grand poil plus ferme et plus
long, de couleur brune ;' bras, avant-bras, cuisses
et jambes d’un brun-roussâtre.
H a bit. Animal lent et paresseux, très-doux#, nocturne,
se nourrissant d’insectes et de vers , qu’il
tire des trous des arbres, des gerçures des écorces,
et qu’il pousse dans son gosier avec le très-
long doigt du milieu de ses pieds de devant.
PATRIE. L ’île de Madagascar (1).
(1) Ici se termine la famille des lémuriens ou des makis.
Nous avons décrit toutes les espèces dont l’existence
nous paroît certaine ou presque certaine ; mais
nous avons négligé de nous occuper de quelques animaux
qui ont aussi reçu le nom de lemur.
Parmi ces derniers, se trouvent surtout : 1 °. le lemur
flavus d’Erxleben (Syst. mamm. p. 70), dont le pelage
seroit jaune et la queue prenante, et qui habiteroit la
Martinique. Il y a lieu de croire que cette espèce, si elle
existe, n’est autre que le kinkajçu; 20. le lemur bicolor A
dont tout le pelage seroit, en déissus , d’un gris-noirâtre;
en dessous, d’un blanc sale, et dont le dessus du front
seroit marqué d’une tache de cette dernière couleur et
en forme de coeur. (Miller, Cime lia physica, pag, 64,
pl. ; z .— Shaw, Gen. %ool. tom. I , pag. 104, pl. 36,
Heart-markedlemur.) M. Geoffroy remarque, quant à ce-1
lui-ci, que la figure qu’on en possède, n’offre aucupdes f
caractères propres aux quadrumanes en général, et aux
lémuriens en particulier, dans la forme des extrémités
antérieures ou postérieures.
Quelques animaux qui doivent prendre place dans des
familles différâtes de celles des lémuriens , ont aussi
reçu le nom de lemur. Nous citerons seulement le.GA-
LÉOPITHÈQUE OU lemur volans et le SaGOIN SAlMMU
ou lemur leucopsis d’Hermann.
Enfin, un genre annoncé par M. Geoffroy paroît renfermer
réellement trois nouveaux quadrupèdes de la famille
des makis, ou d’une famille voisine ; mais ce genre
étant établi seulement sur les dessins de Commerson,
nous n’avons pas cru devoir l ’admettre, dès à présent »
dans lai série, voici un extrait de sa description.
CHEÏROGALEUS. Animaux évidemment quadrumanes,
à tête ronde ; nez et museau courts; moustaches
longues ; yeux grands, saillans et rapprochés ; oreille*
courtes et ovales; queue longue, touffue , cylindrique»
enroulée sur elle-même ; ongles des pouces plats, et tous
les autres subulés comme l’ongle de l’index des pieds de
derrièreMes makis; poil court, etc. Il renferme trois
efpèces ; favoir :
î- C heïrogaleus major. Long de ri pouces, *
pelage rembruni particulièrement sur lé chanfrein.
2. C heïrogaleus médius, Longde 8 pouces ; coi»*
TROISIÈME o r d r e .
' CARNASS 1ERS .
C ar. Des A des ca n in e s , des m ola ir es , le
[ plus souvent modifiées pour la nourriture ani-
! male (1).
Quatre extrémités, dont les antérieures ne
sont jamais terminées par des m a in s , à pouce sé-
[ paré des autres doigts, et opposable avec ceux-ci. >
M am e lle s variables en nombre.
Articulation de la mâ choire inférieure dirigée
K en travers, et serrée comme dans un gond, ne
I lui permettant aucun mouvement horizontal.
Orbites n’étant point séparés des fosses tempo-
[ raies; arcades zygomatiques écartées et relevées.
E s tom a c simple, membraneux; intestins
1 courts.
I NOURRIT. Selon les espèces, de la chair fraîche
[ ou corrompue, des insectes, des oeufs, et même
des substances végétales, comme des fruits et
B des racines, mais non point de l ’herbe ou des
î feuilles.
I H abit. Variant avec l’organisation. [ V o y e z les
généralités des familles. )
I Patrie. Toute la terre habitable pour les quadrupèdes.
P R E M I È R E F A M I L L E .
C H E I R O P T E R E S y chéiroptera.
R C ar. Form es générales disposées pour le vol.
In c is iv es en nombre très-variable ; canines
plus ou rrîoins fortes; m o la ir es tantôt hérissées de
pointes sur leur couronne, tantôt sillonnées en
long.
Un repli de la pea u étendu entre les quatre
membres et les doigts des pieds antérieurs.
Deux m am elles pectorales.
Verge des mâles non fixée par un fourreau à
la peau du ventre.
leurs moins foncées 5 yeux entourés d’un cercle noir ;
chanfrein apparent en clair.
3- Cheïrogalf.us minor. Long de 7 pouces; couleur
encore plus claire que dans le cheïrogaleus médius ; un
çercle noir autour Mes yeux ; chanfrein clair. M. Geoffroy
présume que Pennant a connu celui-ci, qu’il regar-
doit comme ne différant pas du rat de Madagascar (notre
galago de Madagascar).
0 ) Poye{ les généralitést page 4.
De très-fortes clavicules ; omoplates larges.
Avant-bras 11e pouvant.tourner à cause de la
soudure dés os qui le forment.,
P R E M I È R E T R I BU.
G A L É O PIT II È Q U E S , galeopitheci.
C ar. Doigts des mains médiocrement développés
et robustes, tous munis d’ongles très-crochus.
Système dentaire anomal.
Peau des flancs couverte de poils tant en dessus
qu’en dessous.
X X I V e. G e n r e .
G A LÉO P ITH ÈQ U E , galeopithecus, P ail. Lacep.
Geoff. Illig.
Lemury Storr. Gmel.
CAR. Formule dent. : incisiv. canin. *-37 »
molaires ^— % B 26.
Incisives supérieures intermédiaires très-petites;
les latérales longues, comprimées, tran-
■ chantes, avec un petit tubercule de chaque côté
de leur base. — Incisives inférieures proclives et
divisées en dents de peigne ; les intermédiaires
composées de huit lames ; les secondes de chaque
côté, de neuf, et les latérales offrant trois ou
quatre crénelures.
Canines supérieures très-petites, comprimées,
triquètres, à pointe fort aiguë, avec une base
large ; les inférieures plus grandes.
Molaires supérieures antérieures semblables
aux canines ; les postérieures à couronne hérissée
de pointes et présentant une dentelure.
Museau assez pointu.
Oreilles petites, arrondies.
Queue médiocrement longue.
Une membrane enveloppant le cou, les extrémités
et même les doigts, et la queue.dans toute
son étendue.
Doigts des mains assez courts; paume large.;
pouce non distinct et opposable ; ongles en forme
de croissant, très-effilés.
Deux mamelles pectorales.
Un caecum très-développé.
H a b it . Animaux nocturnes, vivant de fruits et
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