
3 o2 MAMMALOGIE.
Longueur de l’ avant bras, depuis le pied. pouc. lig.
coude jusqu'au poignet. . . : ............... a » 6
— depuis le poignet jusqu'au bout
des ongles................................................ » » 3
— de la jambe, depuis le genou
jusqu’au talon............................. . . . . . » »
— depuis le talon jusqu’au bout des
ongles...................... » » 8
DESCRIPT. Très-semblable au rat noirpar les formes
de son corps et les proportions de ses diverses
parties, mais en différant par sa taille beaucoup
plus petite, par sa queue plus velue et par son
poil plus court, plus doux et généralement d’une
couleur.moins obscure.
Pelage des parties supérieures et des flancs
d’un cendré-noitâtre glacé de jaunâtre, ce qui
est dû à ce que chaque poil d’un cendré foncé
dans la plus grande partie de son étendue , du
moins à sa base, a ensuite un peu de jaunâtre
au-dessus de cette couleur, et la pointe noire;
côtés et dessous de la tête, bas du cou, les quatre
jambes, poitrine et ventre, d’un cendré clair
encore plus lavé de jaunâtre,, surtout aux alentours
de l’anus et des parties de la génération ;
oreilles, extrémité des pieds et queue couvertes
d’un poil très-court et très-fin.
Shaw, Gen. zool. vol. 2. part. 1. pag. C i.f c t .
frontispice (1).
C a r . ESSENT. Pelage à*un gris de souris 3 mêlé dt
jaunâtre en dessus ; ventre et pieds blancs $ queue
de très-peu plus courte que le corps.
Dimkns. Longueur totale du corps et pied. pouc. ü»,
de la tête (mesure anglaise)................. 2 ,
— de la queue................ ... » 2 »
D e s C R IP T . Poils du dos d’un gris foncé dans la
plus grande partie de leur longueur et terminés
de fauve ; queue de la couleur du dos ; oreilles
assez courtes, arrondies et velues ; poils des
moustaches d’un gris foncé ; couleur blanche des
parties inférieures nettement séparée par une
ligne de la teinte grise des supérieures.
H a b i t . Vivant de préférence dans les endroits rocailleux
; se répandant dans les champs cultivés
et y causant beaucoup de dégâts, relativement à
la petitesse de sa taille ; creusant la terre en hiver,
et s’y faisant un petit réduit sphérique qu’il
tapisse de matières molles ; en été, se construisant,
au-dessus du gazon, un petit n id de même
forme et composé de paille de blé. Portées composées
de sept à huit petits.
Nota. Le pelage des animaux de cette espèce
présente plusieurs variétés de teintes ; telles que
le noir, le jaunâtre, le gris très-clair. Il y a des
souris toutes blanches, d’autres toutes grises,
avec des taches blanches, d’autres enfin qui sont
blanches avec des taches cendrées.
H a b i t . Elle se trouve dans les bois, où elle vit de
fruits sauvages, tels que des glands, de la faîne,
etc. ; mais elle habite bien plus fréquemment
dans les vieilles maisons, où elle se nourrit d’une
multitude de substances végétales ou animales.
Elle se creuse des galeries dans les vieux plâtres,
sous les planchers, etc., dans lesquelles elle se
tient pendant le-jour, et où elle fait des portées,
au nombre de trois ou quatre par an, composées
chacune de cinq à huit petits.
P a t r i e . La souris est le rar ou mus des Anciens.
Elle existe dans toute l’Europe et dans toutes
les colonies des autres parties du Monde. Tous
les climats lui conviennent,car elle habite également
la Sibérie et les régions les plus chaudes
de l’Afrique.
PATRIE. L ’Angleterre, dans le Hampshire; peut-
être l’Allemagne et l’Alsace, si l’on peut rapp
o r t e r à cette espèce le mus pendulinus d’Hermann
, dont les moeurs sont semblables.
480e. Esp. R a t SITNJC, mus agrarius.
( Encycl. pl. 6j . fig. 10, sous le nom de rata
bande noire.) Mus agrarius 3 Pallas, nov. Spec.
glir. pag. 3 4 i.p l. 24 A.te-Schreb. tab. 182. —
GmeL — Rat sitnic3 Vicq-d’Azyr, Syst. anat.
des anim. tom. 2. pag. 45 5 .'
C a r . ESSENT. Pelage d*un gris-ferrugineux en des*
sus 3 avec une ligne dorsale noire et étroite ; queue
ayant un peu plus de la moitié de la longueur totale
du corps.
DfMENS. Longueur du corps, depuis Ie‘p»ed. pouc. ligb
o u t du n e z jusqu’ à la ba se de la-
q u e u e ..................................... » , 2 10
— de la tê te , depuis le museau jusq
u ’à l’ o c c ip u t. ............................. » 107
— de la q u e u e . . » 1 9
— des avant-bras ................. .. .. » ji
— depuis le poignet jusqu'au bout
d es OBgles .............................. » » $7
4 7 9 '. Esp. R a t d e s m o is s o n s ; mus messo-
tius.
(Non figuré dans l’Encyc!.) Harvest mouse,
Penn. Qnadr. 1. pag. -3 S4. — Mus messorius,
(1) On pourroit peut-être rapporter à cette espèce le
mus pendulinus d’Hermann , Obfer'v. z o o l., pag- 61 , rô"*
gré la différence de teinte du pelage, qui est d’un gris‘
noir dans ce dernier ?
MAMMALOGI E; 3o.S
pied. pouc.. lig.
Longueur de la jambe . ................... » M 7 h j
— depuis le talon jusqu’au bout des
ongles-.- • • • • ........................................ | M f § j
pESCRIPT. Pelage composé de poils d’un gris-jau-
nâtre et mêlés de quelques autres de couleur
brune, mais en très-petit nombre, excepté à la
tête ; ceux des parties latérales étant plus clairs ;
dessous du corps et extrémités blancs ; une bande
noire étroite s’étendant sur l’épine du dos, depuis
l’occiput jusqu’à la queue ; oreilles ovales
et un peu plus petites à proportion que celles de la :
souris *, queue arrondie, plus poilue que celle du
même animal ; soies des moustaches noirâtres ;
un petit espace recouvert d’un léger duvet sur la ,
face interne de chaque joue.; poils de toutes les
, parties du corps en général bruns à leur racine.
HABIT. Il vit dans les pays cultivés, où il fait un
grand dégât dans les moissons. Il n’entre que
rarement dans les maisons, si ce n’esc aux époques
où son .espèce multiplie prodigieusémenr.
Il répand une odeur très-forte.
Patrie. Le nord de rAllemagne, la Russie, les
climats tempérés de la Sibérie.
481e. Esp. R a t SUBTIL, mus su b t ilis .
(Encycl. pl. 68. fig. 2 et 5.) S ik is ta n ou mus
vagus3 Pallas, nov. Spec. glir. pag. 327. pl/22.
fig. 2. — M u s betulinus y Ejud. nov. Spec. glir.
pag. 3 3 2. pl. 22. fig. 1. — M u s s u b t ilis y Ejqsd.
Icin. 2. pag. 70. n. 11 A et B.— Schreb. tab. 284.
fig. 1 et 1. —r R a t b é tu lin. e t ' rat v a g a b o n d 3 ou
sikistan y Vicq-d’A zyr, Syst. anatom. des anim.
tom. 2. p. 448 et 431.
Car. E S S E N T .'P e la g e fa u v e ou cendré en d essus y
avec une lig n e d or sa le noire ; o r e ille s p lis s é e s ;
j queue p lu s longue que le corps.
Dimens. Longueur totale du corps, me- pied. pouc. lig.
sure depuis le bout du museau jusqu’à
l’origine de la queue............................... »> x 7
~ — de la queue......................... • • • »» x j i 7
— de la tete, depuis le bout du nez
jusqu’à la nuque............. .................... n » 10
des oreilles................................... » » 57
— de l’avant-bras................ . . . . . . » » y
— depuis le poignet jusqu’au bout
des ongles................... .v................. » » 3*
— de la jambe.......................... . » ’ » 67
— de la plante entière du pied....... » »
D e s c r i p t . Assez semblable au rat fauve de Sibérie
(esp. 485 L mais ayant les oreilles ec la queue
beaucoup plus longues. Pelage doux et lisse , tantôt
d’un gris-blanchâtre, mêlé de quelques teintes
plus obscures , avec une ligne dorsale noire
assez large; tantôt d’un gris fauve, avec une
pareille bande noire ; queue un peu plus longue
que le corps, marquée de noir, ou bien brune
en dessus et plus claire en dessous ; ventre d’un
blanc légèrement cendré.
Var. A. Fond du pelage gris ; queue noire.
Mus vagus ou sikistan y Pallas.
Var. B. Fond du pelage gris fauve ; queue
brune en dessus et grise en dessous ; taille un
peu moindre que celle de la variété A. Mus he-
tulinus y Pillas.
Nota. L ’espèce du rat subtil, qui d’abord en
formoit deux pour Pallas, les mus vagus ec betulinus
y a quelques rapports avec les loirs, surtouc
parce qu’elle manque de vésicule du fiel, et
qu’elle hyberne ; mais elle en diffère en ce-qu’elle
n’esc pas dépourvue de coeêum.
H a b it . Lé" rat subtil monte sur les arbres avec facilité,
à l’aide de ses larges mains. Lorsqu’il
marche ou qu’il court, il tient ses doigts écartés.
Sa nourriture consiste en toutes sortes de substances,
et surtout en graines.
PATRIE. La variété A est très-commune dans tout
le désert de laTartarie et se trouvé au-delà du
50e degré de latitude boréale. Elle y est plus
grande qu’en Sibérie, où elle se trouve aussi
abondamment. La variété B existe également
en Sibérie, dans les forêts de bouleaux, situées
entre l’Oby et le Jenissey.
482e Esp. * R a t STRIÉ,mus striatus.
(Encycl. pl. 68. fig. 6.) Mus orientalisy
Séba, Thés. 11. p. 22. fig. 2. — Mus striatus 3
Linn. Mus. Adolph, Frider. 1. p. 10. — Gmel.
— Erxleb. Syst. mam. pag. 400. sp. 10. — Stria-
ted mousey Shaw, Gen. zool. vol. 11. parc. 1.
pl- 13 ï-
C ar. ESSENT. Pelage d’un gris-roux en dessus y et
marqué d’une douzaine de lignes longitudinales y
de petites taches blanches.; queue de la longueur
du corps.
Dimens. Un peu plus petit que la souris.
DESCRIPT. Dessus du corps d’un gris tirant plus
ou moins sur le roux ou le fauve ; dos marqué
de douze bandes longitudinales formées de petites
taches blanches, séparées les unes des autres
; ventre blanchâtre ; oreilles un peu alon-
gées, de forme arrondie et presque nues ; pattes
jaunâtres ; queue très-peu velue, de la longueur
du corps (1). 1
1 (i) Lorsque le système dentaire de cette espèce sera
Q q 1