
3So
les marmottes , à l’approche du danger , etc. Sa nourriture
consiste en racines et en herbes.
z. A n î s o n y x ? r o u s s e j a n i s o n y x r u fa . Fourrure longue,
soyeuse, entièrement d’un brun-rougeâtre ; oreilles
courtes, pointues, avec des poils courts. Sa longueur
totale est de dix-huit pouces ( peut-être la queue comprise).
Cet animal, nommé sewewel par les Indiens des bords
du fleuve Columbia, ne sauroit être rapporté avec précision
à ce genre, puisque les voyageurs Levis et Clarke
n’en ont vu que la peau.
M A M M A
L X X X X I I e. G e n r e .
E CU R E U IL , sciurus, Briss. Lima. Erxleb. Bodd.
Cuv. Geoff. Iliig.
C a r . Formule dentaire: incis. * , canines ?
molaires = zz. 4 — 4
Nota. La cinquième molaire supérieure n’existe que
dans les jeunes individus. Les vieux n’ont que quatre
dents de cette sorte partout.
Incisives supérieures plates en avant, et tronquées
en biseau à l’extrémité ; les inférieures
pointues et comprimées latéralement.
Molaires à couronne tuberculeuse ; la cinquième
dans les jeunes étant antérieure, petite
et simple.
Corps alongé, svelte.
Tête petite; oreilles droites, médiocres et arrondies
; yeux grands.
Pieds antérieurs à quatre doigts longs, bien séparés
, armés d’ongles, comprimés et crochus,
avec un tubercule muni d’un ongle obtus en place
de pouce ; les postérieurs très-grands , à tarse
long et à cinq doigts aussi très-alongés, bien
séparés et munis d’ongles crochus.
Queue longue, souvent garnie de poils disposés
sur deux rangs, comme les barbes d’une
plume.
Point d’expansion de la peau des Jlancs étendue
entre les membres antérieurs et les postérieurs.
Mamelles au nombre de huit, dont deux pectorales
et six ventrales.
H a b it . Ces animaux, évidemment conformés
pour grimper, passent leur vie sur le sommet
des arbres les plus élevés ; leurs extrémités postérieures
, beaucoup plus longues que les antérieures
, sont disposées pour embrasser les branches.
Ils sont vifs et alertes, et se nourrissent
LO GIE.
principalement de fruits secs, qu’ils portent H
bouche avec les deux mains, se servant de leurs
moignons de pouces comme de point d’appui
pour en ouvrir les enveloppes. Ils se construisent*
vers la cime des grands arbres, un nid sphé- I
rique , formé de petites branches, de feuilles
et de mousser Ils font quatre à cinq petits par I
portée.
P a t r i e . Toute la terre, la Nouvelle-Hollande et I
la plus grande partie de l’Amérique méridionale
exceptées.
7cr. Sous - genre. ÉCUREUILS proprement dits. I
P o in t d*abajoues.
Ire. Section : queue distique.
527e. Esp. E c u r e u il d ’E u r o p e , sciurus vul• I
garis.
( Encycl. pi. 74, fig. 1 , l’écureuil, et fig. 4, le I
petit gris de Sibérie.) Zxiovços, Oppian.—Sciurus} I
dés auteurs latins. —• Sciurus vulgaris, Briss. I
Linn. Gmel. Bodd. Erxleb.—Schreb. tab. 212. I
— Écureuil^ Buff. tom. 7. pl. 3 i .— Ejusd., petit I
gris de Sibérie , Suppl, tom...pl..... — Le petit ]
gris des fourreurs.
C a r . ESSE N T. Pelage d’ un roux plus ou moins vif I
en dessus , et passant quelquefois au gris, blanc I
en dessous y oreilles garnies de longs p oils , for- I
mant un pinceau au bout de chacune.
Dimens. Longueur du corps entier, me- pied- p°uc- I
• suré en ligne droite, depuis le bout du
museau jusqu’à l’a n u s .......... « 8 6 I
Hauteur du train de devant..........» » 4 6 I
— du train de derrière* •••-•••• • » 5 6 1
Longueur de la tête , depuis le bout
du museau jusqu’à l’occiput " 2 M I
— des oreilles . . ............................. 93 » . 9 I
— du tronçon de la^queue.... . . . . . >9 7 » I
— de l’avant-bras, depuis le coude
jusqu’au poignet.. . . . . . . . . . . . . . . . . . >3 1 10 I
— depuis le poignet jusqu’au bout
des ongles . . . . . . . ^............................ »> 1 7
— de la jambe, depuis le genou jus- I
qu’au talon................... »» 2 ® I
— depuis le talon jusqu’au bout des
ongles....... ...........2 ® I
D e s c r . Tête épaisse, aplatie latéralement et aussi I
sur le chanfrein ; nez avancé ; lèvre supérieure I
dirigée obliquement en bas et en arrière ; lèvre I
infé rieure très-courte ; yeux très-gros, ronds, I
noirs, saillans et placés dans la partie supérieure j
des. cotés de la tête, un peu plus près des oreille*
que du nez ; oreilles droites, médiocrement
MA MM AL O GIE.
grand es, terminées par un bouquet de poils d irigés
en en haut, un peu recourbés en arrière et
lon^s d’un pouce et demi ; cou court 3 corps gros,
à proportion de sa longueur 3 dos ordinairement
arqué > queue longue et touffue, les plus longs
poils étant placés sur les côtés-en forme de panache
• jambes postérieures très-longues ; talons
appuyant sur le sol ; tous les doigts longs et gros.
Face inférieure du cou , poitrine, aisselles, face
intérieure de l’avant-bras et ventre de couleur
blanche ; mâchoire inférieure et face interne des
cuisses, blanches en entier, ou en partie rousses
et en partie blanches ; parties supérieures du corps
et face extérieure des membres, cl’un roux plus
ou moins v if, plus ou moins brun ou gris, les
poils étant de-couleur cendrée à leur racine, et
roux, bruns ou gris à l’extrémité, ou alternativement
de couleur grise et de couleur cendrée ou
brune, depuis la racine jusqu’à la pointe, de sorte
qu’il se trouve du gris dans cinq ou six endroits
du même poil (ce qui est fort évident sur les poils
de la queue) ; ces annelures des poils de la queue
se correspondant de façon à former, sur chaque
côté de sa face inférieure, deux ou trois bandes
longitudinales grises ou blanchâtres, et autant
de brunes ou de roussâtres ; la teinte générale
rousse du corps étant plus foncée sur les côtés de la
tête et du cou, les épaules et,les quatre jambes
que sur les autres parties de l’animal ; les plus
grands poils du corps ayant près d’un pouce de
longueur, et ceux de la queue plus de deux pouces;
poils des moustaches noirs, longs au plus
de deux pouces et demi. ( Daubent. )
Far. A. E. roux uniforme.
Far. B. E. roux piqueté de gris.
Far. C. E. gris-cendré , avec la couleur
blanche de la poitrine bordée de roux.
Far. D. E. gris-ardoisé foncé, avec le blanc
de la poitrine non bordé de roux.
Far. E. E. d’un gris-blanc , avec la face
interne des membres roux.
Ftr. F. E. petit-gris. D ’un gris clair, avec
nn peu de roussâtre sur les joues ; les pinceaux
des oreilles roux ; la face externe de la moitié des
jambes de devant d’un fauve mêlé de gris-cendré
; les jambes de derrière depuis le jarret, ec
les quatre pieds, d’un brun mélangé de roux; les
poils de la basé de la queue de la couleur de ceux
dudos, et ceux de l’extrémité, blancs; les poils
du corps étant d’un gris plus foncé à la base qu’à
k pointe. Longueur du corps entier, <j pouc. 9 lig.
331
— de la tête, 2 pouc. 2 lig.— des oreilles, 7 lig.
— de la queue, 5 pouc. 11 lig. (1)
Far. G. E. tout blanc. (Individu attaqué
de la maladie albine. )
Far. H. E. tout noir, avec des pinceaux
aux oreilles.
Nota. Les variétés d’écureuils dépendent en
partie de l’âge et des saisons. Ainsi on observe
généralement que les adultes ont des couleurs
bien plus décidées que les jeunes, et que la fourrure
de printemps esc plus foncée que celle d’hiver.
A une certaine époque de l’année, les oreilles
sont dépourvues de pinceaux, parce que les anciens
poils déjà tombés, ne sont pas encore
remplacés par les nouveaux.
HABIT. Il habite les forêts d’une certaine étendue
, et principalement celles dont l’essence esc
en vieux hêtres et en vieux charmes. C ’esr au
sommet des plus grands de ces arbres qu’il établit
son nid ou sa bauge3 qui est composée de petits
morceaux de bois et de mousse, et dontMa
forme est sphérique. La femelle y met bas trois
ou quatre petits vers la fin de mai ou au commencement
de juin. Sa nourriture consiste en
noisettes, noix, amandes, glands, faînes, semences
de pins, etc., dont il fait des provisions
pour l’hiver dans des creux de vieux arbres. Cec
animal grimpe avec la plus grande facilité ec
saute habilement de branche en branche. Il coure
par grands sauts, très-vivement répétés. Sa queue
lui sert de parachute et de balancier dans les
grands mouvemens qu’il exécute, et il la relève
en panache au-dessus de sa tête, lorsqu’il esc
dans le repos. Sa voix est aiguë, et ressemble à
celle du cochon d’Inde,
PATRIE. L ’Europe entière et le nord de l’Asie.
Les variétés grises sont plutôt propres aux con-
(1) Daubenton, dans les notes jointes à l’histoire de
l’écureuil de Buffon , dit que les fourreurs distinguent
plusieurs variétés de petits-gris.
Ces variétés sont,celles qu’ils appellent :
1. Petit-gris blanc. Le gris, y domine, quoique toujours
mélangé de fauve et de noirâtre. — De Sibérie et du
Groenland.
z . Gris-commun. Gris sur les côtés, fauve au milieu,
sur la longueur. — De Livonie et de Tartarie.
3. Gris-bleu. D’un cendré foncé et bleuâtre. — De
Norwège.
4. Gris-noir.. Moins de fauve au milieu du dos que
dans le gris-bleu ; queue plus noire. — De Sibérie.
On. donne aussi le même nom de gris noir aux peaux
venant du Cap Nord, et qui sont d’un cendré presque
brun.