
de Cayenne et du Brésil. — Piaut ou puant des
habitans de Cayenne.
‘CAR. ESSENT. Pelage jaunâtre terne .y mêlé de brunâtre
et -traversé, par des soies brunes ; chanfrein
brun.
D im en s . Longueur du corps entier, me- pied. pouc. lig.
suré depuis le bout du nez jusqu'à l'origine
de la queue..........*.......... ......... i y m
—- de là queue. . . . . . . . . . . . . . . . . . i 3 6
Hauteur au train de devant . . . . . . . » 6 3
— du train de derrière............. .'. »■ *. 6 6
D e SC RI PT. Très-semblable au précédent par la
grosseur du corps, la longueur et la formé de.la
tête ; mais il en diffère par les couleurs du pelage,
qui a cependant cela d’analogue, qu’il est
laineux et traversé d,e grands poils roides 3 les
poils laineux étant d’un jaune sale à leur pointe,
tandis que les soyeux sont bruns 3 ces derniers
étant plus nombreux sur les cuisses et l ’épine du
dos que partout ailleurs, et longs de deux à trois
pouces 3 poils des côtés du corps d’un blanc-
jaune, ainsi que ceux du ventre.3 pattes brunes^
une ligne longitudinale de la même couleur sur
le chanfrein 3 oreilles .d’un blanc-jaunâtre , uniforme
, un peu mêlé de brun vers leur base 3
queue brune dans le premier tiers de sa longueur,
blanche et nue dans le reste. Femelle trayant,
dit-.on, que huit mamelles disposées en ellipse.
Habit. En général semblables à celles de l ’espèce
précédente. On assure que le crabier habite,
de préférence , les palétuviers et autres endroits
marécageux, et qu’il se nourrit de petits oiseaux,
de reptiles et d’insectes, mais que les crabes
sont sa principale nourriture, et que c’est ce
qui lui a valu le nom qu’il porte (1). Pris
jeune, cet animal s’apprivoise facilement, et on
le nourrit avec toutes .sottes d’aiimens.
PATRIE. Il est commun à Cayenne et à Surinam.
.391e. Esp. DlDELPHE QUATRE-tEIL, didelphis
opossum.
( Encycl. pl. 2 3. fig. 2.) Didelphis opossum ,
Linri. Gmel. Erxleb. Bpdd. — Sarigue ou opossum
j Buff, tom. 10. pl. 4y et 46.— Philander3
Séba, tom. 1. pl. 3 6.-—Moluçça opossum , penn.
et Shaw, Gen. zool. tom. 1. part. 2. pl. 108.—
Çarigueia àts Brasiliens.
CAR. ESSENT. Pelage ch â ta in , ou fauve en dessus,
blanchâtre en dessous ; une tache jaune pâle au
(1) Ainsi qu'une espèce de raton et une espèce de
.chien. ( Voye\ ces genres .et les espèces numérotées 262
et 299.)
dessus.de chaque oeil ; queue velue dans une partit
de sa longueur.
Dim ens. Longueur du corps entier , me- pied,
suré depuis le bout du museau jusqu’à
l’origine de la queue......... .................... 1
— de la.tête-, depuis le bout du museau
jusqu’à l’occiput........... ......... .. »
— des oreilles ............................. »
— de la queue............................ 1
— de l'avant-bras, depuis le coude
jusqu'au poignet.............................. 93
—| depuis.le poignet jusqu’au bout
des doigts............................. »■ * »
— de la jambe , depuis le genou jusqu’au
talon....................... .»3
— depuis le talon jusqu’au bout des
ongles . . . . . . . . » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . >3
pouc. Jig.
3 4
3 ; 1 1 8
4 . »
2 »
1 7
H 6
D e s c r ip t . Tête pointue 3 chanfrein, front et
sommet de la tête sur une même ligne 5 oreilles
grandes, rondes et minces 3 pelage d’un brun-
roussâtre mêlé de gris en dessus depuis le bout du
museau jusqu’à la partie écailleuse de la queue,
ainsi que sur la face externe de la cuisse, de la
jambe, du bras et d’une partie de l’avant-bras ;
tête d’un brun plus roussârre que les autres parties
j poils de la base des oreilles, d’un blanc
sale 3 une tache de cette même couleur de chaque
côté de la tête au-devant de l’oreille et au-
dessus de l’oeil ; bout du museau ,vlèvre supérieure,
face interne du bras, de l’avant-bras,
de la cuisse et de la jambe, et une partie de
la face externe de l ’avant-bcas, les quatre pieds
en entier et toute la face, inférieure de l’animal,
depuis le bouc du museau jusqu’à l’origine de la
queue, d’un blanc sale 3 ventre présentant quelques
teintes roussâtres 3 queue revêtue de poils
de la couleur de ceux du dos, dans une longueur
de deux pouces et demi depuis son origine, son
extrémité écailleuse, en partie brune et blanchâtre
3 cinq ou sept mamelles dans la poche d.e. la
femelle, placées siir une glande mammaire longue
de deux pouces et d’une'manière symétrique
, l’impaire étant, dans le premier cas, au
milieu des quatre autres; et dans le second, au
milieu des quatre antérieures. ( Daubent. )
Les femelles sont un peu plus rousses que les
mâles.
Habit. Cette espèce , une des plus anciennement
, connue , a des moeurs très-semblables à celles des
précédens.
PATRIE. Cayenne, et sans doute plusieurs autres
régions, chaudes de l’Amérique nien-
diouale*
t t wêc0:
Espèces dont les femelles nont point de poche,
mais seulement un repli longitudinal de la peau
de chaque côté du ventre.
391e. Esp. DlDELPHE NUDICAUDE, didelphis
nudicaudata.
( Non figuré. ) Didelphis nudicaudata , Geoff.
Collect. du Mus. d’hisr. nar. — Desm. nouv.
Dict. d’Hisr. nar. 2e. édit. tom. 9. pag. 424.
. sp. 4*
DESCRIPT. Pelage gris-brun en dessus, blanchâtre
en dessous,* une tache jaune-paille sur chaque oeil;
queue plus longue que le corps , et nue dans toute
son étendue.
Dimens. Longueur du corps, 9 pouces environ ; queue
d’un quart plus longue.
DESCRIPT. Formes générales du corps et couleur
du pelage comme dans le didelphe quatre-oeil 3
point de poils blancs à la base des oreilles 3 queue
très-longue, nue dès sa base et très-légèrement
tachetée de brun.
Nota. Cette espèce a éré constatée par M. Geoffroy,
sur un individu femelle qui présentoir les
deux plis longitudinaux de la peau du ventre, qui
caractérisent la division des didelphes dans laquelle
nous la plaçons. Les petits de cette femelle
éro’ient encore attachés aux mamelons.
Habit. Inconnues.
Pa t r ie . Cayenne.
393e. Esp. D id e l p h e a g r o s s e q u e u e , didelphis
crassicaudata.
( Non figuré. ) Micouré troisième ou micouré
à grosse queue, d’Azara , Essai sur l’hist. des
quadr. du Paraguay, trad. franç. tom, 1. pag. 284.
-—Didelphis crassicaudata , Desm. nouv. Dicr.
d’Hist. nat. 2e. édit. tom. 9. pag. 425.
Car. ESSENT. Pelage fauve ou canelle en dessus ,
plus clair sur l’oeil ; les pieds et la face de couleur
foncée ; queue à peu près de la longueur du corps ,
uès-grosse à sa base 3 et couverte de poils dans
son premier tiers.
Dim en s. Longueur totale du corps, me- pied. pouc. Iig.
suré depuis le bout du museau jusqu’à
la base de la queue ......................... 1 » ”
^ de la queue...................... »* 11 n
, Circonférence de la queue à sa racine
. *..................................................... 33 , 3 6
— du corps , après les pattes de devant............................
3, , 6 8
Descript. Oreilles plus petites, moins rondes, un
peu plus droites que dans les autres espèces 3 mu-
S{#u moins plat vers le haut, ipoins long et aussi
moins aigu 3 point de rainure entre les narines ;
queue si grosse à sa racine, qu’elle semble être
la continuation du corps, velue dans un peu plus
du tiers de soit étendue, à partir de son origine,
et présentant dans le reste des poils rares, courts
et noirs, naissant entre les écailles, qui sont noires
aussi, excepté dans un pouce et demi de l extrémité
où ils sont blancs 3 dessous de l’oeil canelle
clair, d’où cette couleur, parvenue à l’angle de
la bouche, s’étend sur la partie inférieure de la
tête et sur tout le dessus de l’animal 3 les quatre
pieds et la face, depuis les yeux jusqu au bout
du museau, de couleur foncée 3 le reste du pelage,
sans exception , différant peu de la couleur de la
petite souris des maisons 3 poil de la longueur
de celui du rat. Femelle ne différant du mâle
qu’en ce que le canelle clair (fauve j de celui-ci
est remplacé chez elle par du blanc un peu jaunâtre
3 deux plis en ellipse entre les jambes,
avec les mamelles situées en avant dans le contour
d’une autre ellipse, conceiurique et longue.
(D ’A\ara.) (1).
H a bit. Il est carnassier comme les autres didelphes.
D ’Azara en a vu un tuer un perroquet, et
un autre manger la tête d’une souris morte qu ou
lui avoir donnée. En captivité, ils se laissent apprivoiser
jusqu’à un certain point. Ils n’ont pas
la mauvaise odeur particulière aux espèces de ce
genre.
P a t r ie . Le Paraguay,
394e. Esp. D idelphe c a y o po l l in , didelphis
cayopollin.
(Encyclop. pl. 24. fig. 5. ) Mus africanus
cayopollin dictusj Séba, Thés. tom. 1. pl. 55.
— Didelphis cayopollin y Linn. Gmel, Bodd.—
Didelphis murina} Erxleb.— P hilander africanus y
Briss. Regn. anim.pag. 296. n, 6. — Le cayopollin
, Buff. tom. iç>. pag. 3 50. pl. 5 5.
CAR. ESSENT. Pelage d’un gris-fauve en dessus et
d’un blanc-jaunâtre en dessous ; tour des yeux et
une bande sur le ne%y Bruns ; queue tachetée de
noirâtre y beaucoup plus longue que le corps.
(1) Dans la femelle décrite par d’Azara, il y avoit
quatre mamelles d’un côté, deux seulement de l’autre, et
il n’y en avoit point au milieu. Cette singularité, jointe
à quelques remarques qui nous sont particulières, nous
portent à penser que dans ces animaux les mamelons ne
se développent qu’au temps de l’allaitement, et seulement
en nombre pareil à celui des petits.