
de n o ir ; or eille s sa n s p in c e a u x , et marquées d ’ une
bande b la nch âtre transv er sale su r leur fa c e ex tern e;
p e la g e fa u v e en d e s su s , blanchâtre en d e s so u s , a vec
d es ta che s n o ir e s , d on t celles du m ilieu du d o s so n t
a p eu p r è s d isp o sées su r quatre rang s .
D im en s . De l’occiput à l’origine de la pied. pouc. lig.
queue............... ................ ............... 1 7 »
— de la tête............. ..................4 6
— de la queue................................ „ a M
— du bras................................ „ $ 6
— de l’avant-bras ........ ................ M 6 »
— du pied de devant.............. » 4 *
— de la cuisse . . . . . . . . . . . . . $ . ... » y £
— de la jambe......................... » 6 »9
— du pied de derrière.................... » 6 »
Hauteur du train de devant . . . . . . . 1 M n
— du train de derrière............... 1 2 »9
DESCRIPT. [M â le . ) Parties supérieures du corps
d un fauve très-clair, tacheté de noir; les parties
inférieures blanchâtres, avec des taches en
moindre nombre ; taches principales formant,
sur la tête et le cou, des lignes symétriques,
deux d’entr’elles naissant parallèlement eiitre les
oreilles en lignes étroites, qui, arrivées en arrière
des oreilles, s’écartent, s’élargissent et se
dirigent ainsi obliquement jusqu’aux épaules, où
elles s’arrêtent ; une ligne semblable allant jusqu
a 1 omoplate, dans la direction de cette première
, et n’en étant séparée que par un intervalle
dans lequel se trouve une petite tache noire
et ronde ; deux autres lignes plus minces, situées
entre les deux premières, s’écartant peu l’une
de l’autre, et se terminant en arrière des épaules,
en se mariant aux taches du dos*; les autres
taches des parties supérieures du corps plus ou
moins rapprochées, plus ou moins arrondies et
plus ou moins grandes, celles du milieu du dos
ayant une forme plus alongée que les autres, et
â peu près disposées sur quatre rangées ; taches
des flancs et des cuisses grosses et arrondies,
celles des bras plus petites et arrondies ; celles de
la tête et du tour du museau très-petites ; poitrine
d’un fauve pâle ; dessous de la mâchoire
inférieure, bout des lèvres et gorge blancs ; deux
bandes noires transverses à la face interne dès
jambes de devant ; deux bandes semblables â la
partie supérieure des jambes de derrière ; extrémité
inférieure des quatre pattes fauve, avec de
très-petites taches noires ; queue marquée de
huit anneaux noirs, et terminée par des poils de
cette /couleur ; yeux ayant la. pupille ronde et
une place dénudée de poils en avant de leur
angle interne ; oreilles très-grandes, ayant à leur
face externe une bande blanche transversale, séparée
du bout par du fauve-noirâtre, et de la
partie inférieure par du noir; face interne de ces
oreilles couverte de poils blancs et longs; nature
des poils semblable à celle rdes poils du chat
domestique. ( Fréd. Cuv. )
H a bit. Inconnues. En captivité, cet animal
montre un caractère assez docile, lorsqu’il n’est
pas maltraité.
Pa t r ie . Inconnue. M. G. Cuvier est porté à
croire que cette espèce est originaire de l’Amérique
;.et en cela il se fonde sur ce que M. d’A -
zara , qui l’a vue, lui a donné l’assurance.q u ’il ne
différoit pas d’un chat du Paraguay, qu’il désigne
sous le nom de mbaracaya. M. Fréd. Cuvier
n admet pas cette dernière identité, et oppose
a d Azara lui-même un manuscrit de sa propre
main , dans lequel il dit que le mbaracaya a les
oreilles plus rondes que celles du chat domestique
; ce qui n’est point dans notre chat-pard,
ni dans le serval de Daubenton (1).
35^.* Esp. * F eLIS DU C a p , felis capensis.
(Non figuré dans l’Encycl.) Felis ■ capensis,
Förster, Trans, philos, vol. 7 1 . — Cape cat,
Penn. Quadr. 1. p. 291. pl. 1 .— Felis1capensis,
Muller, Cimelia physica , pl. 3 9 ?j&- Panthère
des Acad, de Paris, tom. 3. part.';, pl. 3 ?
C a r . E S S E N T . Queue dépassant les jarrets, annelée;
oreilles larges sans pinceaux,*pelage fauve, avec
des tachés noires plus ou moins grandes et des
bandes très-marquées aux épaules j au dos , aux
jambes de devant et aux hanches.
Dimens'; D’après Förster , il est de la taille de la gt-
nette. Selon'M. Cuvier, il a -16 pouces, et sa queue
en a 12 , et suivant le même, il auroit 30.pouces5 si
l’animal appelé panthère par les Académiciens de Paris
étroit de cette espèce , et même près de 3 pieds , si
la peau mentionnée par Pennant s’y rapportoit également.
D E S C R IP T . Nota. M. G. Cuvier, en admettant
cette espèce, la fonde sur un individu de la col-
( 0 Dans la même note, il ajoute quelques traits de
description de ce même mbaracaya , que nous ne Con-
noissons point, et qui n’est pas le murgay, bien que ce
dernier ait un nom que Buffon a dérivé de celui du premier.
Cet animal a sous la.gorge quatre raies transversales
noires, et entre les pattes de devant trois bandes
noires, très-marquées}-le dessous de la queue blanc,
présentant quelques bandes transverses et beaucoup
a’anneaux , et le dessus entièrement fauve} une raie
noire, naissant? à l’angle externe de l’oe il, et se prolongeant
sous l’oreille, sans se mêler avec les taches.
leccion du Muséum qui a les taches moins nombreuses
et plus grandes que celles de son s erva l
ou notre ch a t-p a rd . Il lui rapporte la figure de
Forster, chez laquelle nous voyons cependant
beaucoup de petites taches sur les membres et
sur les flancs, et dix anneaux noirs à la queue ,
qui dépasse les talons. Il lui donne encore pour
synonyme la pa nthère des Académiciens de Paris,
qui a en effet des taches assez rares et grandes,
mais la queue atteignant seulement le talon.
Au surplus, ce naturaliste est loin de regarder
cette espèce comme suffisamment établie, et il a
même varié sur la place qu’il lui a assignée. Dans
son article sur la genette (M é n . du M u s . ) , il
pense qu’on doit la rapporter à cet animal; puis,
dans son M ém o ir e su r les ch a ts , il la distingue ,
en faisant remarquer la différence de taille qui
existe entre l’individu qu’il connoît et celui de
Pennant, d’une part, et le chat de Forster de
l’autre. Il observe aussi, ailleurs, que si ce dernier
animal étoit une genette, son odeur musquée
n’auroit pas échappé â Forster : cependant,
dans son R èg n e a n im a l, il revient à sa première
idée, et il cite le chat du Cap comme ne différant
pas de la genette.
M. Frédéric Cuvier ( D 'u t . des s c ien c . n a t .)
admet aussi cette espèce, et semble lui rapporter
le chat du C ap de Forster, la pa nthère des Académiciens
de Paris, et 1 e f e l i s cap en s is de Miller.
Il remarque que ce dernier paroît aussi avoir
beaucoup de ressemblance avec le chat de Java.
Indécis nous - mêmes sur la véritable, place
de cet animal, dont la distribution des.couleurs
est presque la même que dans la genette,
nous, avions d’abord adopté la première idée
de M. Cuvier sur leur identité ; mais après
avoir pesé les probabilités, nous nous déterminons
à regarder le chat du Cap comme un vrai
felis j et à supprimer son nom dans la synonymie
de la genette.
Habit. Les mêmes que celles des petites espèces
de ce genre.
Patrie. Les environs du Cap de Bonne-Espérance.
L ’individu qui existe dans la collection
du Muséum d’histoire naturelle a été rapporté
de cette contrée par feu-Péron et M.. Lesuetir.
La panthère des Académiciens de Paris étoit
aussi originaire d’Afrique.
357e- Esp. * F e u s MANOUL, f e l i s m a n u l.
(Non fi guré.); F e l i s m a n u l, Pallas, Yoyag.
tom. 3. p. 691. n. 1.— Gmel. Sysc. nat. tom. 1.
pag. 8.
CAR. ESSENT. Faciès des lynx ; queue atteignant
jusqu à terre 3 marquée de six anneaux noirs; pelage
d’un fauve-roussâtre uniforme ; deux points
noirs sur le sommet de la tête, et deux bandes
noires parallèles sur les joues.
D im ens. De la taille du renard.
DESCRIPT. Nota.. Cette espèce n’est connue que
par la description abrégée de Pallas, qui compose
notre phrase spécifique. Selon M. Cuvier,
il doit singulièrement ressembler â un lynx de
couleur rousse, non tacheté; seulement sa
queue est à proportion aussi longue que celle du
chat. Pallas ne dit pas qu’il ait des pinceaux de
poils aux oreilles. C ’est ce qui nous engage à le
laisser dans cettë division.
H a b it . Il fait sa proie principale d’une espèce de
lièvre [lepus tolai ou lepus dauricus).
P a t r ie . Les déserts de la Tartarie Mongole, et
particulièrement les, contrées arrosées par les
fleuves Selenga et Dschida.
358e. Esp. FELIS DE Ja v a , felis javanensis.
(Non figuré.) Chat de Java, Cuv. Mém.
sur les espèces du genre chat, Ann. du Mus.
tom. 14. pag. 159. n. 16. — Felis javanensis j
Desm. nouv. Dicr. dhist. nat .— Bengale cat,
Penn. Quadr. 1. pag. 19 z ? — Sha\y, Gen. zool.
tom. 1. part, i.pag. 361 ? (i).
CAR. ESSENT. Pelage d’un gris-brun clair en dessus
et blanchâtre en dessous , avec quatre lignes de
taches brunes alongées sur le dos, et des taches
rondes épaisses sur les Jlancs ; une bande transverse
sous la gorge, et deux ou trois autres sous
le cou.
D im en s . A peu près de la taille du chat domestique.
(1) M. G. Cuvier remarque que le chat du Bengale de
Pennant ressemble singulièrement au chat de Java. Pennant
dit que son animal a le pelage d’un brun-jaunâtre,
clair en dessus, avec trois rangées de taches alongées,
noires sur le milieu du dos j une bande aussi noire, se
portant de l’épaule au ventre, et des taches rondes sur les
, pieds et les lombes. Son menton et sa gorge sont blancs
et encadré,s par une seule ligne noire. On voit qu’il y
j a cependant une différence notable dans le nombre des
bandes du dos qui est ici de trois , tandis qu’il est de
quatre dans le chat de Java. La différence de patrie nous
paroît aussi devoir écarter cette identité.
Le chat du Bengale de Pennant n’a pas été figuré.
' Cet animal, s’ accouple et produit avec le chat domestique.