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Cuniculus } Briss.
Mus j Lino.
Cobaya , Cuv.
Anoemay Fréd^ Cuv.
CARACT. Formule dent. î incis. - , canin. LZL2 a ? o — o 9
molia i•r es -4,——4y _=_ z-o. 4 —4
Incisives supérieures ayant leur face antérieure
sans sillon longitudinal j les inférieures comprimées
et aiguës.
Molaires composées, à couronne plate, présentant
chacune une lame émailleuse simple, et
une fourchue en dehors dans, les supérieures, et
en dedans dans les inférieures.
Museau peu prolongé, comprimé.
Yeux assez grands, saillans.
Oreilles arrondies, médiocres.
Pieds courts 3 les antérieurs d quatre doigts j
les postérieurs à trois seulement, non palmés.
Queue nullfe.
Deux mamelles ventrales seulement.
570e. Esp. Cobaye cochon d’Inde, cavia
cobaya.
( Encycl. pl. 66. fig. ;. ) Aperea brasi.liensibus,
Margr. Brasil, — Pison. — ■ Cuniculus brasilien-
sis j Briss. Regn. anim. pag. 149. n. 8.-— Cavia
aperea, Erxleb. Gmel. Bodd.— Aperea, d’Azara,
Essai sur l’Hist, nat. des quadr. du Paraguay,
tom. 2. pag. 6. '
Cavia cobaya brasiliensibus, Margr. Brasil.
pag. 124. cum fig. — Porcellus indicus , Jonston.
— Cavia cobaya y Pison. — Mus seu Cuniculus
americanus et guineensis , R a i, Syn.
quad. pag. 213. — Mus brasiliensis3 Linn. Mus.
Adol. Frédéric. — Lapin des Indes 9 cuniculus indicus
3 Briss. Regn. anim. pag. 146. n. 7. — Mus
porcellusy Linn. Sysr. nat. édit. 12. — Cochon
d*Indey Buff. Hist. nat. tom. 8. pl. 1. — Cavia
- cobaya y Gmel. Erxl. Bodd.— Schreb. tab. 173.
CAR . ESSENT. Pelage àéun gris roussâtre ( aperea
ou race sauvage ) , ou varié de noir y de fauve et
de blanc par grandes taches (cochon d’Inde ou race
domestique ).
D im en s . ( De Tapéréa.) Longueur totale pied. pouc, lîg;
du corps et de la tête.............. »s 10 9
—■ de la tê te .................... » 2 6
— des oreilles ................................... » 1 »
(Du cochon d’Inde ) Longueur totale
j mesurée en ligne droite depuis le
bout du museau jusqu’à l'àrius.............. » 11 4
Hauteur du train de derrière . . . .> .
— du train de devant.. ...............
Longueur de la tê te , depuis le bout
du museau jusqu’à l'occiput.................
— des oreilles;.. . . . . . . . . . . . . . . . .
— de l’avant-bras, depuis le coude
jusqu’au poignet.....................................
— depuis le poignet jusqu’ au bout
des ongles.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
— de la jambe, depuis-le genou jus^*
qu’au talon ............................. ..
— depuis le talon jusqu’au bout des
ongles i . . . . . . . . ' .
pied. P°Uc. IJ, 3 $ * U
V 11
. 9î- io
H 7
2 .7
1 9
D e s c u ip t . Corps court et trapu cou si gros
qu’on ne le. distingue pas du corps ; oreilles plus
larges que hautes, droites , nues, transparentes
cachées en grande partie par les poils du dessus
de la. téfe ; yeux ronds, gros et saillans. Poils
lisses, durs, variant dans les. divers individus
, étant entièrement blancs dans les uns, ou
marqués de taches noires ou fauves sur un fond
blanc, dans lés autres. {Cochon d'IndePj
Pela ge d’un gris-roussâtre de lièvre en dessus
et blanchâtre en d es sou s . (Apéréa. )
Nota. D ’Azara rapporte qu’on lui a dit qu’il
existe des apéréas albinos ou tout-à-fait blancs.
H a b it . (Aperea.) Il habite les lieux remplis de
ronces et de broussailles, sans entrer dans les
bois et sans former de terrier. Il mange des
plantes dé toute espèce et même de la viande, et
ne recherche sa nourriture que pendant la nuit.
Sa voix est en tout semhlable à celle du cochon
d’Inde. Il ne fait qu’une portée par an, et l’on
assure que cette portée n’est composée que d’un
ou de deux petits. ( D ’A^ara. )
( Cochon d.’Inde. ) Acclimaté dans les contrées
méridionales et tempérées de l’Europe, cet animal
multiplie prodigieusement. D'un tempérament
précoce et très-chaud, il peut produire
. cinq ou six semaines après sa naissance, et l’on
a vu des femeMes mettre bas à deux mois d’âge:
elles ne portent que trois semaines, n’allaitent
leurs petits que pendant douze ou quinze jours,
reprennent- lé mâle, et les chassent au plus tard
trois semaines après avoir mis bas. Les premières
portées ne sont que de quatre ou cinq petits,
les autres, de sept ou huit, ét quelquefois de
dix ou onze.
‘Le cochon d’Inde mange toutes sortes d’hef-
bes, de fruits et de racines. Le son , la farine,
le pain, lui conviennent, et il a un goût marqué
pour le persil. Quoiqu’il ne boive jamais,
il urine beaucoup. Son grognement habituel
est semblable à celiii d’un petit cochon de
lait; lorsqu’il se livré aiix plaisirs de l ’amour,
il fait entendre un petit murmure, , et lorsqu’on
je contrarie , il . pousse, des cris fort aigus.- En
vénérai, c’est un animal d’un naturel doux et
docile , mais il est sans aucune intelligence , et
incapable de s’attacher à son maître.
PATRIE- Le Brésil ,.,le Paraguay, où l’Aperea a
été observé par les voyageurs. Le cochon d'Inde
a été transporté par les Européens dans toutes les
contrées chaudes et tempérées de la terre où ils
se sont établis. On. le désigne quelquefois à tort
sous le nom de cochon de Guinée.
L X X X X I X * . G e n r e .
AGOUTI, ddsyproctay Illig.
Mus y R a i, Linn.
Cuniculus y Briss; .:1 ;
Cavia y Erxieb. Gmel. Boad.
Chloromys y Fréd. Cuv.
Piatypygaj'1 Hîg-
CAR. Formule dentaire : incis. -2 , canin. © — o
molaires -4,— -, = 20*. — 4
Incisives-supérieures aplaties, en avant, avec
leur tranchant en biseau j les inférieures aiguës,
comprimées sur les côtés et arrondies en devant.
Molaires acpuronne ovale ,,aplatie et presque
lisse ; les supérieures échancrées en dehors, • et
les inférieures échancrées à la face interne.
Tête assez alongée ; front aplati ; museau assez
I 8ros*>:
Yeux gros et saillans.
Oreilles médiocres ec arrondies, ou fort alôn-
I ■ géès.. •
Pattes grêles et sèches 3 les antérieures ayant
quatre doigts. distincts, et un tubercule court et
renflé en place de pouce j les postérieures plus
longues que celles de devant, n’ayant que trois
doigts munis d’ongles très-forts *, plante.nue. et
et calleuse.
Queue presque nulle ou très-courte.
Mamelles en nombre variable, selon les espèces..
Poils plus ou moins durs au toucher.
■ Esro/TZtfc;,simple ; cæcum très-développé, mais
moins que celui dés lièvres.' -
H a b it . Animaux timides et nocturnes , ayant
-des habitudés naturelles très-analogues à celles
des lapins.
P a t r i e . L ’Amérique méridionale.
: 571 Esp. A g o u t i a c u t i , dasyprocta acutï.
( Encycl. pl. 6 5, fig. 4 , par erreur sous le nom
d’akouchi.) A cuti 3 Jean de Laëc, Hist du Nouveau
Monde, pag. 5 $ 1. — Marcgrave, Brasil.,
pag. 214. cum fig. — Jonsr. Quadr. tab. 6 3.—
Pison-, Ind. pag. 102. — Mus sylvestris ameri-
canus3 Rai, Syn. quadr. pag. 226. — Cuniculus
americanus> Séba, Thés. 1. tab. 41. fig. 2 .—
Briss; Regn. anim. pag. 143. n. 3. — Agouti,
Buff. rom. 8. pl. 5 o. — Cavia agutiy Erxleb,
Bodd. Gmel. — Schreb. tab. 172.
CAR. ESSENT. Pelage brun y piqueté de jaune ou de
roussâtre ; croupe rousse ; point de poils plus longs
■ que les autres sûr le dessus et le derrière de la tête ,*
oreilles courtes ; queue très-courte ; dou-çe mamelles.
Dimens. Longueur totale du corps et de pied. pouc. lîg.
la tê te .................................. ............. 4. 1 8 =»
— de la tê te .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . » 3 6
— des oreilles ............. .................. ... » 1 6
Hauteur du train de devant.............. » 10 =>»
— du train de d e r r i è r e . ........ • 1 *> • ■ »
Longueur du tubercule de la queue.’;. » « 8
DESCRIPT. Tête assez semblable à celle du lapin,
. mais plus étroite j museau très-arqué ; lèvre supérieure
fendue ; oreilles nues, arrondies ; yeux
grands; mâchoire inférieure très-courte; jambes
très-minces ; queue très-courte et sans raou-
vemens. Pelage d’une teinte généralement verdâtre,
qui résulte du mélange des anneaux alternativement
bruns ou noirs et janes quui sont
:sur les poils des différentes parties du corps ; le
jaune dominant cependant sur le cou, la poitrine,
le ventre et la croupe, qui. de plus a une
nuance de roux assez vive ; pattes de la couleur
des épaules et du dos. Poils de la croupe ayant
près de quatre pouces de longueur , tandis que
les autres n’en ont qu’un ; moustaches et pieds
noirs ; ongles gros ; douze mamelles.
HABIT. L ’agouti vit en troupes composées d’une
vingtaine d’individus. Sa démarche et ses allures
sont très-semblables à celles du lapin. Il se
tient dans les bois, ne se creuse point de terriers
, mais se gîte dans les creux des vieux arbres
pourris. Il vit de fruits, de racines, et ne
dédaigne pas la viande et le poisson. Son cri est
un sifflement. Sa femelle fait de trois à six petits
par portée, et il y a. lieu de croire, suivant
Sonnini, quelle met bas plusieurs fois dans