
quelque verge tare jaunâtre sur les côtés du dos;
d un blanc-jaunâtre sale en dessous ; soies des
moustaches rondes.
pied pouc. !ig.
D im e n s . Longueur totale.......... .............. 9 . » n
— des nageoires antéiieures............ i » »
— des nageoires postérieures........... i i ■ »
— de la queue.................. s» 4 *>
P a t r ie . Ce phoque est des mers antarctiques.
II e.Sous-genre. OTARIES, otaria; Péron.— Caract.
De petites oreilles externes ; six incisives supérieures
y dont les quatre mitoyennes à double tranchant
,et les externes simples et plus petites ; quatre
inférieures fourchues ; toutes les molaires simplement
coniques ; membrane des pieds de derrière
se prolongeant en une lanière ou un lobe au-delà
de chaque doigt ; ongles plats et menus ; poil moins
ras que dans les phoques ordinaires.
$Soe. Esp. Otarie a CRINIÈRE , otaria jubata.
(Encycl. pl. 109. hg. 3.) Lion marin y Forster,
second Voyage de Cook, tom. 4. pag. 54 .—
Lion marin y Pernecry, Voyage aux îles Ma-
louines, tom. 1. pl. 10.--— Le Lion marin y BufF.
Suppl. 6. pl. 48 , d’après Forstèr.
Lion marin y Stell. Nov. Com. Act. petrop. 11.
pag. 418. Krachenninikow, Hisc. du Kamts-
chatka. — Phoca scont 3 Bodd.' Elench. ànim.
pag. 172. sp. 1 o.
CAR. EüSENT. D i x molaires supérieuresy dou^e inférieures
; pelage de couleur fa u v e , une crinière sur
le cou du mâle ; doigts des pieds de derrière terminés
par des lanières de peau.
D im e n s . (D ’après Forster.) Longueur totale des mâles
10 à 12 pieds anglais, et des femelles, 7 a 8 pieds
seulement
(Femelle jeune, d’après le même. ), pie<L pouc. Iig.
Longueur, depuis le bout du nez jusqu’ à _;L.
l’ extrémité du doigt du milieu de la na- .
geoire de derrière ............ ....................... »» y 6
boeuf. On le prend depuis le y.9e. jusqu’au 64éY,degré de
latitude septentrionale.
io°. Le Phoq ue tig r e de Krachenninikow, des
mers du Kamtsçhatka. Cet auteur le dit gros comme un
boeuf d’un an et variable dans ses couleurs , mais^ordi-
nairement marqué sur le dos de taches rondes et d’égale
grandeur, avec le ventrë d’un blanc-jaunâtre. Ses petits
sont blancs comme la néige.
ir ° . Le Ph o q u e g r u m m - s e l u r des Islandais, dont
fait mention Olafsen, d'après les Annales d’Olaf-Trigge-
sen et le Spéculum regale. Le grumm-seliir ou roi des
phoques seroit d’une taille si monstrueuse, que quelques
uns le classer.oient parmi les baleines. On dit qu’ il
acquiert en longueur douze à quinze, aunes du pays. Il
seroit fort rare en Islandenéanmoins , on en auroit vu
dans la partie occidentale de cette île , sur les anses de
Breedefiord. On dit qu'il a dé longs poils sur la tête e
principalement autour de la queue.
Longueur .jusqu’à l’ origine de la pied,
queue ..................................... .. ; . . . . . y
— de la queue. . . . . . . . . . . . Y .. . . . M
— des nageoires antérieures............. i
— des nageoires de derrière jusqu’à
l’extrémité du pouce............. 1
Hauteur des oreilles. . . . . . . . Y .. . »
pouc. Iig.
2 10
9 »
5 .
1 7
D e s c r ip t . (D’après Forster.) Corps gros, cylin-
. drique, très-gras; tête assez petite; museau assez
• semblable à celui d’un gros dogue, étant un peu
relevé et comme tronqué à son extrémité: lèvre
supérieure débordant l’inférieure, et garnie de
cinq rangs de soies dures en forme'de moustaches,
très-fortes, longues, noires, qui s’étendent
le long de l’ouverture de la gueule et deviennent
blanches dans la vieillesse ; oreilles
coniques longues seulement de six à sept lignes,
ayant leur cartilage ferme et roide, et cependant
un peu repliées vers l’extrémité, avec leur
partie intérieure lisse et leur surface externe
garnie de poils ; yeux grands et proéminens ; iris
verte ; sourcils composés de crins noirs, sumon-
tant les ^yeux ; trente-six dents en tout, les
quatre incisives supérieures intermédiaires ayant
deux pointes, et les latérales semblables aux canines;
incisives inférieures, quatre en bas ; canines
plus longues que les incisives et de forme
conique, un peu crochues à leur extrémité, avec
une cannelure au côté intérieur; douze molaires
en haur, dix en bas ; pieds de devant en forme,
de grandes bandes plates,' revêtus d’une membrane
noire et dure, lisse et sans poil, portant
dans le milieu quelques vestiges d’ongles qu’à
peine l’on distingue ; nageoires de derrière lisses
et sans poils comme celles de devant, divisées
en cinq longs doigts y aplatis et enveloppés dans
une peau mince, laquelle se prolonge et s’étend
en forme de lanières fort au-delà des ongles, qui
sont fort petits; queue de forme conique et
couverte de petits poils, extrêmement courts. •
Mâle ayant la tête et la partie supérieure de
son corps recouvertes de poils épais, durs et grossiers,
longs de deux à trois polices et de couleur
jaune foncée ou tannée, flottant sur le front et
sur les joues, et formant une crinière sur le cou
et la poitrine ; cette crinière se hérissant lorsque
l’animal est irrité. Sur coût le resre du corps,
des poils courts, lisses , fauves, brunâtres et
comme collés à la peau.’
■ Femelle dans'tous les âges, sans crinière; poil
court, lisse et luisant comme celui de la robe du
m âle, mais d’une couleur jaunâtre assez claire.
Pilota. Suivant Sceller {Nov. Comment, dcaé.
■ ' - ' pçtrcf>
petrop- tom. 11,. année 17 5.1 ) , et Krachenninikow
{tiist. du Kamtsçhatka), l’otarie à crinière
du Nord -seroit-plus petite que celle du
Sud, puisque sa taille ne surpasseroit guère celle
de l’otarie ours marin ( huit à neuf pieds ) ; sa
peau sur tout le corps seroit brune ; sa tête de
moyenne grosseur; ses oreilles courtes; le bout
de son museau court et relevé, comme celui
du chien doguin ; son cou seroit nu, avec une
petite crinière d’un poil rude et frisé (1).
Habit. Forster rapporte que ces animaux vivent
en troupes sur les plages, en faisant entendre leur
voix, qui, chez les mâles, ressemble au rugissement
des lions ou de taureaux enragés, et chez
les femelles et les jeunes, au bêlement des veaux
et des agneaux. Les vieux mâles se tiennent à
part. Ils se disputent les femelles. L ’accouplement
, aux terres Magellaniques , a lieu dans les •
mois de décembre et de janvier, et il paroît
que la gestation dure onze mois , et que la
portée n’est que de deux petits, dont les mères
ont grand soin.
Suivant Steller {Nov. Comrri. Petrop. 1751) , •
les lions marins du Kamtsçhatka ont des habitudes
en général analogues à celles des lions marins
de Forster ; mais cependant on remarque
dans leurs moeurs les différences suivantes : les
troupes , au lieu d’être composées de dix à douze
femelles, n’en ont que deux9 trois ou quatre.
Ces femelles ne font qu’un seul petit par portée,
etc.
Ces animaux, très-indolens de leur nature,
sont susceptibles de s’attacher à l’homme.
Patrie (selon Forster). Les îles Malouines et
du Nouvel-An, la Terre des Etats, la côte des
Patagons, etc. D ’après Steller, les îles Kouriles,
le Kamtsçhatka, l’île Bering.
Il est remarquable qu’on n’a point signalé ces
phoques.dans l’immense intervalle des deux régions
froides que nous venons de citer.
(0 Ces caractères ne sont certainement pas suffisans
•pour affirmer que l'espèce de Steller est différente de
celle de Forster; aussi nous abstiendrons-nous de les séparer
, quoique nous avons quelque penchant à adopter
la manière de voir de^Péroïf, sur la distribution des-ani*
n?aux marins, cétacés et amphibies, en trois régions distinctes,
deux septentrionales (l’une dépendant de la mer
Atlantique, et l’autre de l’Océan Pacifique) et une aus-
trale, unique, attendu qu’on a reconnu que toutes les
especes bien observées de ces trois régions sont propres
pclusivement à chacune, et ne se trouvent poi; t dans
les autres.
381e. Esp. O t a r ie o u r s - m a r in , otaria ur-
sina.
(Ençyclop, pl. 109. fig. 1.) Ursus marinus,
Sceller, No v. Comm. Petrop. 11 . 17 5 1 . p. 331.
tab. 15. — Phoca ursinay Linn. Gmel. Erxleb.
Bodd. — Schreb. tab. 8 2, — Ours marin 3 Buff.
Suppl, tom. 6. pl. 47. — Chat marin_> Krachenninikow,
Hist, du Kamtsçhatka.
CAR. ESSENT. Six incisives supérieures y dont les
deux latérales de forme canine; point de crinière
dans le mâle ; pelage brun ; doigts des pieds de derrière
terminés par de grandes lanières de peau fort
étroites.
Dimens. Longueur totale du corps, me- pied. pouc. Iig.
suré .. d/ ep*•u i/s le bout du museau jusqu'à l’extrémité dje s pi-eJds. dj e_ dj e rr:i •è re ........... s.6 10 K6
— jusqu’au bout de la queue.. . . . . 6 » y
•— de la queue................................ » 1 10
— des pieds postérieurs................ 1 8 2
— du plus grand ongle de ces pieds. » 1 1
— des pieds antérieurs.................. 1 10 . »
— des oreilles................................ » 1 6
D e s c r ip t . (selon Forster). Corps fort mince en
arrière ; tête ronde ; gueule^peu fendue ; six incisives
à la mâchoire supérieur^, dont les deux
latérales .coniques comme les canines, et les
quatre intermédiaires bifurquées ; quatre inférieures;
deux canines en haur et en bas, très-pointues;
six molaires supérieures aiguës, et cinq inférieures
de chaque côté, s’engrenant; moustaches
très-longues;’ yeux proéminens; oreilles
pointues, coniques; pieds antérieurs libres en entiers
, si ce n’est le carpe, le métacarpe et les
doigts , où la peau est nue, lisse supérieurement
et ridée inférieurement; pouce plus long que les
quatre autres doigts, qui décroissent successivement
jusqu’àTexcerne'; extrémités postérieures
à cinq doigts, dont le pouce est aussi long que
les trois suivans , et le dernier le plus petit de
tous; poil hérissé, également épais et long, de
couleur noirâtre, tacheté de. gris sur le corps
et jaunâtre ou roussâcre sur les pieds et les flancs ;
sous ce long poil, une espèce de feutre, plus
court èt fort doux , aussi de couleur noirâtre.
Dans la vieillesse, les plus longs poils deviennent
gris ou blancs à la pointe., ce qui les /ait pa-
roître d’une couleur grise un peu sombre.
Femelles différant beaucoup des mâles par la
couleur, ainsi que par la grandeur; leurs plus
longs poils variant, et étant tantôt cendrés et
tantôt mêlés de rôiïssâcre.
Petits d’un beau noir en naissant.
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