
(Encyclop* pl. S7. fig. 3 .) Viverra civettay
Linn. Erxleb. Bodd.— Schreb. tab. 1 1 1 , — La
civette * BufF Hist. nar. tom. 9. pl. 34.— Cuv.
Ménag. du Mus. d’hist. nac.— Perrault, Hist. des
anim. tom; 1. p. 157. tab. 23. — Bélon, Ob-
serv. pag. 94. hg..
CAR. ESSENT. Pelage gris y marqué de taches et de
bandes brunes ou noirâtres ; une crinière tout le
long du dos j queue moins longue que le corps 3 toute
brune.
D im ENS. Longueur du corps entier, me- pied. pouc. lig.
suré en ligne droite , depuis le bout du '•
museau jusqu*à l’anus........................... 2 2 8
— delà tête , depuis le bout du museau
jusqu’à l’occiput...................... »v 5 6
— des oreilles................................ » 1 7
— du tronçon de la queue . . . . . . . . 1 1 4
— de l’avant-bras , depuis le coude
jusqu’au poignet.............................. . » > 4 6
— depuis le. poignet jusqu’au bout
des ongles................. ........................ *> 3 «
— de la jambe, depuis le genou jusqu’au
talon ........................................... » j 6
— depuis le talon jusqu’au bout des
ongles...................... .......................... ». 4 7
Hauteur du train de devant............. » 11 5
— du train de derrière................... » 10 6
DESCRIPT. Museau un peu moins pointu que celui
du renard, mais plus que. celui de la marte ;
oreilles arrondies et courtes ; museau terminé
par un mufle assez large, ayant les narines grandes
et percées latéralement vers son extrémité ; lèvres
garnies de longues moustaches ; poils de la
ligne moyenne du corps, depuis l’occiput jusqu’au
milieu de la queue, très-longs ( 4 2 5 pouces),
pouvant se relever et formant une longue crinière.
Pelage composé de deux sortes de poils;
un duvet intérieur fort doux, de couleur cendrée-
brune, et un grand poil assez dur, seul apparent
au dehors, généralement mêlé de blanc, de blanchâtre
, de gris, de jaunâtre, de brun et de noirj
d’ou il résulte des taches et des bandes symétriques
d’un brun foncé sur un fond gris-brun
assez clair ; ligne dorsale d’un noir-brun uniforme
; des taches irrégulières de cette couleur
sur les cotés du corps, plus grandes sur la croupe
et les cuisses que sur les épaules ; pieds d’un brun-
noir, ainsi que la dernière moitié de la queue
et trois ou quatre anneaux à sa base ; gorge brune
avec des bandes obliques sur les côtés du cou ;
tête d’un gris-blanchâtre, avec le menton, les
joues et le tour des- yeux bruns ; ventre blanchâtre.
Bourse s’ouvrant au dehors par une fente longue
, située entre l’anus ex les parties de la génération
dans les deux sexes, et consistant en deux
cavités de forme ovoïde, et ayant à peine neuf
lignes de longueur sur six de largeur, dont les
parois internes, légèrement velues, sont percées
de plusieurs trous communiquant avec autant de
follicules qui sécrètent une matière très-odorante
de nature graisseuse et d’une consistance assez solide,
sous forme de vermicelli; une petite ouverture
de chaque côté de l’anus, de laquelle découle
une liqueur noirâtre et très-puante.
H a b it . Peu connues à l’état libre. La civette est
nocturne, et, par son organisation, fait le passage
des martes aux chats. Elle vit de chasse, et
poursuit et surprend les petits animaux et surtout
les oiseaux. Elle cherche centrer dans les basses-
cours, comme le renard, pour emporter les volailles.
Elle préfère les endroits sablonneux et
les montagnes arides. Son cri ressemble à celui
d’un chien en colère.
PATRIE. L ’Afrique', et spécialement l’Abyssinie,
où on l’élève, afin de recueillir la matière odorante
qu’elle produit, et qu’on retire.
3 1 3e. Esp. GiVE Ti’E ZIBET j viverra ■ fibetha.
( Encycl. pl. 88. fig. 2.) Viverra fibetta,
Linn. Gmel. — Schreb. tab. 1 1 2. L - Le fibet,
Buffon,'Hist. nat. com. 9. pl. 31.— Le musc3
Lapeyronie, Mém. de l’Acad.-des sciences,
1731..
C a r . ESSENT. Pelage gris} nuancé de brun disposé
en bandes transversales sur les jambes ; gorge
blanche y avec deux bandes noires de chaque côté;
point de crinière ; queue longue , couverte de poils
courts j annelée de noir.
Dimens. Longueur du corps entier,suré depuis le bout du museau jus qmue’à- pied- P0UCi Asl’o—
rig indee ldae tlêat eq,u deuepeu..i.s.. .l.e.. .b..o..u.t. d..u.. .n..e..z 2 y >> jus—qu ’dà ul’ otrcocniçpount .d. .e. l.a. qAu e.u.e................ .;., ‘ 1» y3 »7 |f|j|utssÉq|up’ adue pl’oaivgannett-.b ras, depuis le .c.o. u. d.Ve » 4 J — depuis lé poignet jusqu’au bout
des ongles . . . : ............................. ~.. . . ' » 3 M qu’au dtael olan j.a.m....b..e..,. .d..e.puis le genou jus.
. . . . . . . . . ... » S . $ Y, — depuis le talon jusqu’au bout des ongles....................................... .. » 4 S Hauteur du train de devant......... 1 » 9 — du train de derrière . . . . . . . & . . 1 1 3
DESCRIPT. Tê te assez semblable à celle de la civette
proprement dite ; corps plus bas sur jambes;
poils extérieurs courts et touffus, cachant
une sorte,de duvet de couleur cendrée; bout du
museau blanchâtre; chanfrein, front et cotes
du nez d’un gris mêlé de brun et de jaunâtre;
mâchoire inférieure et bas de la face extérieure
de l’oreille, bruns; haut et bord de l’oreille,
cendrés ; sommet de la tête et dessus du cou de
couleur mêlée de blanc sale, de brun et de noir;
une bande noirâtre, s’étendant depuis le milieu
du cou, le long du dos et de la croupe, jusqu’au
milieu de la queue ; deux bandes noirâtres, une
de chaque côté; commençant à quelque distance
des oreilles et s’étendant le long du cou
et du devant de l’épaule; deux autres bandes de
même couleur,une de chaque côté, placées plus
bas, commençant près de la base de l’oreille,
s’étendant presque jusqu’aux épaules, et se réunissant
sur la surface inférieure du cou, où une
bande transversale et placée en avant les joint
toutes deux ; lombes marqués d’une bande noirâtre
de chaque côté de la grande ligne dorsale; "
épaule, face extérieure du bras, côtés de la poitrine
et du corps, flancs, face externe de la cuisse
et de la jambe, de couleur grise, variée d’une
multitude de petites bandes noirâtres, dirigées
verticalement sur les côtés du corps et la poitrine
ainsi que sur les flancs, et horizontalement
sur l’épaule, sur la face extérieure du bras, de la
• cuisse et de la jambe ; queue marquée de sept
anneaux bruns , alternant avec sept anneaux'
blancs, ces anneaux bruns étant beaucoup plus
larges sur la face supérieure de la queue que sur
l'inférieure ; bout de la queue blanc ; ‘poitrine,
aisselles, face intérieure du bras, bas-ventre,
aines, face intérieure de la cuisse, blanchâtres;
quelques taches brunes sur la poitrine ; avant-
bras , face intérieure de la jambe et les quatre
pieds, bruns. (Daubent.)
H abit. Inconnues.
Patr ie. L’Inde? d’où un individu a été envoyé
au Muséum par M. Leschenault de Latour, en
1820; l’Afrique également, selon quelques
auteurs, et notamment la Peyronie.
IIe.Sous-genre^Les GENETTES.— Caract. Poches
réduites à un simple enfoncement.
314e-Esp. C iv e t t e g e n e t t e , vivetra genetta.
(Encycl.pl. 88.. fig. Y et 3. et 8 9. fig. .1 et 3.)
Vivtrra genetta , Linn. Erxleb. Bodd.— Schreb.
tab. 113.— La genettey BufF. Hist. nat. tom.. 9.
pl. 3jg_ Civette de Malacca, Sonnerai, Voy.
aux Indes, tom. 2. pl. 91. — Viverra malac-
censis y Linn. Gmel.— La genette du Cap y BufF
tom. 8. pL.5.8*— Chat bisaam, Vosmaër. - V i -
verra tigrina3 Linn. Gmel. — Genette de France,
BufF Suppl, tom. 3 (mais non la figure).— Chat
du Cap y viverra capen sis, Forster.— Genette Cuv.
Mén. du Mus.(i)— Fréd. Cuv.Mamm. lithog.
C a r . ESSENT. Pelage gris, marqué de petites ta-
ches noires, les unes rondes , et les autres de forme
alongée ,* queue annelée de noir.
D imens. (Selon Daubènton.) Longueur p«d.
du corps entier, mesuré en ligne droite
depuis le bout du nez jusqu’à l'origine
de la queue....................................... .. • • 1
— de la t ê t e .......... ........................... M
— du tronçon de la queue.............. 1
-r- de l’avant-bras................................ **
1 depuis le poignet jusqu’au bout
des ongles ................... .. •• • • • • • •'
— de la jambe...................................... ”
— depuis le talon jusqu’au bout des
ongles............................................... M
Hauteur du train de devant............... »»
— du train de derrière............ .. *»
Jeune individu. (Selon M. Cuvier.)
Long, depuis la base des oreilles jusqu’à
l’origine de la queue............... ........... »»
—. de la tête, depuis la base des
oreilles jusqu’au bout du museau......... ®»
de la queue........ ............................. ”
Hauteur au train de devant................. *•
— .au train de derrière............. »?
pouc. lig.
5 n 3 1
1 »
2 j G
1 S
3 3
2 10
IO é
2 »
8 »
4 4
4 10
D E S C R IP T . Corps mince et alongé; museau pointu
; jambes courtes ; deux glandes grosses et saillantes
, à côté de l’anus, ayant l’apparence d’une
poche, et produisant une matière épaisse et
d’une odeur analogue à celle du musc ;. prunelles
semblables à celles du chat domestique ; oreilles,
externes assez grandes, elliptiques, garnies d un
petit lobule au côté externe, comme dans les
chiens et les chats; de grandes moustaches; poils
laineux d’un gris-cendré ; poils soyeux seuls appareils;
fond du pelage d’un gris un peu jau-
( 1) La synonymie de cette espèce est fort embrouillée,
et ce n’est qu’avec réserve que nous citqns ici les divers
auteurs qui en ont parlé ou qui ont décrit des animaux à
peu près semblables. M. Georges Cuvier , auquel^ on
doit les rapprochemens que nous adoptons, a lui-même
balancé à regarder le chat du Cap, fe lis capensis de Fors-
ter, comme une vraie civette. Dans son Mémoire sur les
especes de chats , il le considère comme une espèce voisine
du chat serval » mais, dans son dernier ouvrage (le
R'egne animal ), il dit qu’il ne diffère pas de la genette.
Nous reconnaissons aussi qu’il est peu probable que
l’espèce de la genette se trouve à la fois en France, en
Espagne , au Cap de Bonne Espérance et à Malacca , et
qu’il y a lieu de croire que plusieurs animaux différens
sont réunis sous ce nom. Quant à la civette de Malacca
, on sait que le dessin en a été fait à Paris, d’après
un mauvais croquis de la genette du Cap.