
Kutgun?) Mus songarus y Pallas,. nov. Speç.
q-uadr. e glir. ord. pag. 86. sp. 2,5. et pag. 2^69.
tab. 16 B. — Gmel. — Schreb. tab. 201.— Glis
oeconomicusy Erxleb. ?— Le songaryV icq-d’Azyr,
Syst. anarom.des anim. tom. 2. pag. 409.
C a r . ESSEN T. Pelage cendré sur le dos y avec une
ligne dorsale noire ; côtés variés de blanc et de
brun ^ ventre blanc ; queue très-courte.
Dimens. Longueur totale, mesurée de- pied- pouc. lig.
püis le bout du museau jusqu'à l'anus.. ». 3 »»
— de .la tête ........................ 93 1 1
— des oreilles............. .............. m 93 C-
— de la queue, avec ses poils . . . ;. 93 >9 c
— de l’avant-bras, depuis lé coudé
jusqu’au poignet.............. ............... » » <$
— depuis le poignet jusqu’au bout
des ongles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . » n 4
— de la jambe, depuis le genou jusqu’au
talon............. ..v si; » y
— du pied , depuis le talon jusqu’au
bout des ongles ................. 93 39 6
DESCRIPT. Beaucoup plus petit que le hamster
ordinaire, et à peu près de la raille du campa-,
gnol vulgaire. Tête courte et joufflue ; moustaches
très-fournies; incisives jaunâtres ; oreilles
ovales, nues, très-larges. Corps trapu; membres
courts ; queue très-courte, cylindrique. Dos
et dessus de la tête d’un gris-cendré ; ventre et
gorge blancs ; parties latérales du corps, marquées
de chaque côté de trois taches blanches,
situées longitudinalement les unes à là suite des
autres et bordées de brun du côté du dos, ainsi
que dans les intervalles qui les séparent entr’elles :
1a première de ces taches s’étendant depuis l’oreille
jusqu’à l’épaule ; la seconde étant située
derrière cette partie, et la troisième se trouvant
au-dessus de la cuisse ou dans le flanc. Quelques
petites taches blanches autour des yeux, à la
base des oreilles et sur les joues ; une ligne noire
assez large, se rendant de la nuque à l’origine de
la queue ; pieds blancs ; queue couverte de poils,,
brune en dessus et très-blanche en dessous..
HABIT. Il se-tient dans les campagnes arides, et
se nourrit-principalement de graines de plantes
légumineuses, de l’atraphaxys, des polygonées.
et de l’élymus. Il devient fort gras sur la fin de
l’été. Son terrier est formé d’un long canal superficiel,
dans lequel viennent aboutir les ouvertures
de plusieurs loges ou canaux particuliers..
La femelle met bas au mois de juin v environ
sept petits, qui naissent saris poil, et qui deviennent
promptement adultes.
P a t r i e . La Sibérie, dans les déserts de Bataba',
sur les bords de l’Jxcich.. .
504e. Esp. H am s t e r o r o z o , cricetus furun,
culus. .
(Encycl. pl. 71. fig. 1 , sous le nom de m
baraba. ) Mus furunculus , Pallas, nov. Spec
quadr. e glir. ord. pag. 86. sp. 26.— pag. 175
tab. 15 B. — Mus barabensisy Pallas, Voyag. i*
pag. 704. n. 8. — Furunculus myoides, Messers-
chmid, Mus; Petrop. pag. 343. — Mus furunculus
y Gmel. — Schreb. tab. 202. ~ L’oro?o,
Vicq-d’Azyr, Syst. anatom. des anim. tom. 2.
pag. 412.
CAR. ESSENT. Pelage d’une couleur cendrée en dessus
y avec une ligne dorsale noire y qui s’étend depuis
la nuque jusqu’à l’origine de la queues ventre
et pattes blancs;
Dimens. Longueur totale, mesurée de- pied. pouc. üg.
puis le bout museau jusqu’à l’origine
de la queue........................... 39 1 ,
— aeMa tête/. » j „
— des oreilles . . . . . . . . . . . . . . . . . . » 33 g
— dé la queue.. \ . . . J. . . . •. ; .v . . • » » u
—■ de la plante du pied, depuis le
talon jusqu’au bout des ongles . . . . . ;. » m 8-
DESCRIPT. Corps alongé; museau assez pointu;
yeux très-grands ; incisives roussâtres ; oreilles
grandes,, larges, ovales, nues, brunes, avec les
bords blancs ; pelage d’un gris-jaunâtre sur les
parties supérieures du corps, d’un gris plus clair
sur les côtés et blanchâtre en dessous; une ligne
dorsale noire, s’étendant depuis l’occiput jusqu a
la naissance de la queue,, qui est assez mince,
. obscure en dessus et blanche en dessous ; môusr
taches plus longues que la tête, brunes, et blanches,
. -
H a b it , et Pa t r ie . Il a été trouvé dans les eant-
pagnes sablonneuses qui sont/situées entre les
petites, rivières de Barnaul et de Kasmala, vers
l’Oby, auprès du lac Melassatu, et dans lesconr
trées voisines du lac Dalai,.en Daourie..
505.®. Esp. * H amster du C a n a d a , cricetus
bursareus,.
(Encyclt pî. suppl. 10- fig. 4.) Mus bursu-
rius x Linn. Trans., vol. y. pag. 22.7, pl. 8.—
Canada rat y Shaw, Gen. zool. rom 2. part, 1-
pag. 100. pl. 13,8. — Mus saccatusy. MitchiH,
New-York , Medical repos i tory, janv, 18 z r.
— Geomys chier eus x Raf. Am. Monchly Magaz.
1817. pag. 45..
C a r . ESSENT, Pelage gris y pieds antérieurs a cinq
doigts y armés d’ongles très-longs > propres à fouit y
oreilles très-courtes*.
htMENS* Longueur totale du corps et de la tête ( mesure
anglaise ) , 9 à 11 pouces.
pESCR iPT. Corps épais ; tête obtuse ; museau assez
court; abajoues très-grandes, donnant à la tête
et au cou, lorsqu’elles sont pleines, une largeur
totale de quatre pouces un quart ; oreilles très-
petites ; incisives supérieures, marquées chacune .
de deux sillons longitudinaux sur leur face antérieure,
Tun sur le milieu, et le plus profond ;
l’autre sur le bord interne et peu apparent ; pattes ■
antérieures assez semblables à celles de la taupe,
pourvues de cinq ongles, dont les trois intermédiaires
très-longs et propres à, fouiller la terre
(celui du milieu ayant presqu’un pouce) ; pieds
postérieurs très-petits et à cinq doigts onguiculés,
dont l’interne est le moindre, et les deux
du milieu les plus forts ; plante du pied reposant
en entier sut le sol ; queue ayant les deux neuvièmes
de la longueur du corps (selonShaw), ou
n’existant pas du tout (suivant Mirchill). Poil
du corps d’un gris pâle, plus clair sous le ventre
que sur le dos > court et très-fin ; celui des abajoues
extrêmement court, et plus pâle que celui
du cotps.
HABIT. Les habitudes de ce rongeur sont inconnues
; mais il est hors de doute qu’il vit sous
terre, et il y a lieu de croire qu’il fait dès provisions
pour l’hiver, à laide de ses énormes aba-
! joues.
Patrie. Le Canada, selon Shaw ; les bords du
lac supérieur, suivant Mitchiil.
i 506e. Esp. * H am s t e r chinchilla , cricetus
laniger.
( Non figuré. ) Mus laniger, Molina, Hisr.
du Chili, pag: 28 3 . — Gmel. Syst. riat. — Chin-
ciïley Acosta, Hisr. nat. des Indes occid. pag.
199. —| Cricetus laniger y Geoff. Coll, du Mus.
: Car. ESSENT. Poils extrêmement doux et soyeux,
asse% longs y d’un gris ondulé de blanc j oreilles
asse% grandes y arrondies et membraneuses j queue
courte y garnie de longs poils roides y gris et
blancs.
Dimens. Longueur totale, environ 1 r pouces.
D e s c r i p t . Pelage très-fin et doux, offrant une
teinte générale d’un, gris-noirâtre , variée de
blanc et d’un peu de brun sur le dos et la tête ;
une nuance plus claire sur les flancs ,. et du
blanc-argenté en dessous ÿ la plupart des poils du
dos étanc gris.-ceudtés. à la base et blancs à L’extrémité
; les autres ayant une couleur uniforme
dans la partie visible au. dehors, de gris-noirâtre
ou de brun ; soies dès moustaches fort longues,
tiès-fines , noires ou grises ; oreilles assez grandes,
déformé arrondie et presque nues ; pieds
d’un beau blanc, comme le ventre ; queue courte,
foible, et couverte de longs poils roides, les
uns gris ou noirâtres, et les autres blancs.
Nota. M. Geoffroy, en plaçant cet animal,
dont la fourrure esc très-estimée, dans le genre
hamster y s’est fondé, sur l’identité qu’il admet
avec le chinchilla de Molina, qui habite le Chili,
et qui rassemble sous terre des provisions d’hiver,
comme ie'hamster. Molina dit que son animal a
quatre doigts aux pieds de devant et cinq à ceux
de derrière ; mais les peaux assez bien conservées,
que nous avons pu examiner, sembloier.t
n’en offrir que quatre à chaque pied. Nois
ne doutons pas que ce rongc-ur ne soit le chiii-
cille de Acosta ; et, au contraire, nous n’adoptons
pas l’opinion de Buffon , qui le regarde
comme le chinche du Père Feuillée, qui
est une moufette, et celle de d’Azara, qui le confond
avec son yagouré, ou notre glouton grisou.
Toutefois , tant qu’on ne connoîtra pas le
système dentaire du chinchilla, et que l’on ne
sera pas instruit s’il a , ou s’il 11’a pas d’abajoues ,
ce ne sera qu’avec doute qu’il conviendra de le
placer avec les hamstets proprement dits.
P A T R IE . Le C h ili, selon Molina ; les montagnes
du Pérou, suivant Acosta. D ’Azara ne décrit
certainement pas cet animal parmi ceux du Paraguay,
et aucun des voyageurs au Brésil et à la
Guyane -n’en fait mention. Ses fourrures arrivent
en Europe par le commeice de B né nos-
A y res. Il y a tout lieu de croire que le chinchilla
vit dans toute la chaîne des Andes, à une élévation
assez considérable au-dessus du niveau de la.
mer.
5 0 7 e. É s p . * H a m s t e r a n o m a l , cricetus ano-
malus.
(Non figuré.) Mus- anomalus, Thompson,
Trans. soc. Linn. — Cricetus anomalus , Des ni.
îiouv., Dicr. d’Hisr. nat. tom. 14. pag.. 180. .
C A R . E S SEN T . Pelage d'un brun-marron en dessus„
blanc en dessous' des pïquans aplatis sur le dosr
cinq doigts à tous les pieds, queue à peu près aussi-
longue que le. corps, presque nue x écailleuse et
' noire (i).
('1). Noùs; avions d’ abord' l’intention d’ établir une
genre particulier, sous le nom d‘hécéromys,. pour placée
cet animal x et de donner à ce"genre le n°'. % lis mais