
chiiifceîn droit.; yeux grands, ave£ riri$ d’un
brun-roux; bord des paupières et naseaux de
couleur noire ; oreilles grandes, larges, et tçès-
mobiles ; canines blanches, très-apparences , sortant
de la bouche et formant de chaque côté un
renflement à la lèvre supérieure. Extrémités postérieures
beaucoup plus: fortes, epie Ie$ antérieures.
Poil trèsrgros et cassant, offrant un mélange de
plusieurs couleurs, et notamment de brqrç, de
fauve et de blanchâtre ; cette, dernière couleur
étant à leur basent les autres a leur extrémité ;
front, nez et partie extérieure des oreilles, garnis
de poils d’un noir-roussâtre mêlé de gris. ; yeux
ayant du fauve-jaunâtre en dessus et en dessous ;
épaules et jambes d’un bruti-noir, ainsi que les
pieds ; cuisses et jambes de derrière de la même
couleur, mais d’une teinte moins foncée» Quelquefois
une tache blanche au milieu du front. La
queuè est remplacée par un. tubercule qui n’a
pas tout-à-fait un pouce de saillie.
F a r . A. C . M . blanc. Résultat de la maladie
albine.
H a b i t . Les allures de cet animal sont tout-à-fait
celles du chevreuil. Il est vif et très-léger à la
course. Son naturel, si l’on en juge d’après'celui
d’un mâje qui a vécu en. captivité en France, est
fort doux, et en même temps timide et craintif.
Cet animal répandpit une très-forte odeur de
musc, en été seulement. A l’état sauvage, il vit solitaire
et ne se plaît que sur les hautes montagnes
et les rochers escarpés. Il entre en chaleur dans
les mois de novembre et de décembre.
P a t r i e . La Chine, et surtout les provinces de
Xinsi, de Suchuen et de Jurnan ; leThibet,
le Tunquin ; le Pegu ; les royaumes d’Aracan et
de Bouran ; plusieurs provinces de l’Indôstan ;
la Tartarie chinoise et quelques parties de la
Tartarie moscovite. L ’espèce du musc abonde
dans lçs contrées montueuseS au-delà du Jenis-
sei, près du lac Baï'kal, où Pallas l’a observée,
ainsi que dans les montagnes de Kouznetzk,
près du lac Telet-Koï. La variété blanche provient
du pays des Abakanks (i).
( 0 M. de Blainville (Bull. Soc. philom. i 8i<$) dit
qiril a dessiné à Londres une très-belle tête osseuse
ay.ànt appartenu, à ce qu'on lui a appris, à une grande
Espèce de porte-musc de l'Inde , décrire et figurée dans
\‘ Oriental Miscellany. Elle est remarquable par sa grandeur
, ayant près de sept pouces de long, et surtout par
le grand développement de ses canines.
6 59 '. Esp. C h e v r o t a in p y g m é e , mosch,,
pygm&us*
(Ençypl. pi. do, % , 4.) Tragulus guineensh J
Bri». Régn.anipi. p. 9?. n. 1.— Cervus pusillJ
gttïticensis , çerva parvulaafricana 3 cervus africa.
nuspilo rubro) Séba, Mus, tab. 43. fig. 1, 2,.
tab. . fig. 1, — Chevrotain des Indes orientales
Buff. Hist. nar. tom. 12. tab. 41 et 45. — Mos I
chuspygm&usj Linn. Gmel. Erxleb.
C a r , E S S E N T . P e la g e d ’ un brun-roux en dessus j
fa u v e su r les c ô t é s , b la n c en des sou s ; point M
fo l li c u le remplie dp matièr e odorante au prépuce iu \
male.
D e s c r ip t . L e chevrotain est le plus petit de tous
les ruminans connus. Toutes ses formes sont
celles du cerf. ;I1 a les yeux grands, le mufle
bien formé ; les jambes très-fines et très-sèches;
les canines longues, aplaties sur les côtés, dirigées
obliquement et recourbées en arrière. Le
dessus de son corps est d’un roux sombre, qui
devient plus clair ou fauve sur les côtés. Sa
gorge , sa poitrine, le dessous de son ventre et
une partie de la face interne des membres sont
blancs.
H a b it . Cet animal, malgré la petitesse de sa I
taille, a beaucoup de vivacité et de force ; il fait I
des sauts et des bonds prodigieux, mais il se lasse!
assez vîte, car les Indiens réussissent à le prendre I
â la course. Les individus de son espèce, qu’on a]
transportés en Europe, n’ont pas tardé à périr.
P A T R IE . Les indications des premiers naturalistes
qui ont parlé de cet animal, sembleraient lml
assigner l’Afrique occidentale pour patrie, etI
notamment le Sénégal et la côte de Guinée;
mai^ Buffon nous apprend très-positivement,
que l’espèce qu’il décrit vient de l’Inde. Il y J
lieu.de croire que l’on a souvent confondu le che-
vrorain avec l’antilope guevei du Sénégal, et que
c’est ce qui a causé l’erreur qui a long-remps
existé, relativement à la patrie de cet animal.
' 660e. Esp. '
jJ JS Esp. C h e v r o t a in m em in n a , moschus
tne/ninfia.
(Encycl. pl. 'é o , fig. 5 , le chevrotain à ta ches
b la n ch e s .) M em in n a , Knox. Ceylon, pag.
, j ,_ C hev ro ta in à p ea u marquetée de ta ches
blanches, Buff. Hist. nac. torn. 12. pàg. 31-5.—
~ -T h e in d ia r tm ù sk > Penn. Quadr. n. 48. tab. 10.
2. — M o s ch u s m em in n a> Erxleb. Gmel. —
Tragulus mem in n ay B ô d d .— Schreb. tab. 243.
CAR. ESSENT. P e la g e d ’ un cendré-olivâtre eri d e s sus
y bla nc en d essou s 3 côtés tachetés- de bla nc 3
point de p o ch e renfermant de m atière odorante au
prépuce du m â le .
pied. pouc. lig.
DiMENS. Longueur du corps, environ.. 1 4 »
— de la tê te ........................ ** 3 9
— des oreilles......................... ** 1 3
— de la queue................ 39 V 9»
Hauteur totale ........................... .. « • • * 7 3
DeSCRÏPT. Dessus du corps d’un gris-olivâtre ;
dessous de la gorge, poitrine et ventre blancs ;
de petites taches rondes et blanches sur les flancs,
oreilles longues; queue très-courte; incisives
séparées quatre par quatre, les deux anterieures
étant larges, échancrëes dans leur bord ; les six
autres étroites.
Habit. Inconnues.
PATRIE. L ’île de Ceylan.
(6i c. Esp. C h e v r o t a in d e J a v a , m oschus
ja va n icu s .
( Non figuré dans l’Encycl. ) C hev ro ta in de
J a v a , Buff. Hisc. nat. Suppl, tom. 6. pl. 50. —
Pallas, Spieil. zoolog. Fasc. iz.pag. 18. Fasc,
i l -p a g - î 8.-
Car. ESSENT. C orps d’ un brun-fe rru gineux en dessus,
f la n c s sa n s ta c h e s ; tr o is bandes lon g itu d inales
b la nch es sou s la p o i t r in e ; p o in t de p o ch e
renfermant une matière odoriférante au prepuee des
mâles.
Dimens. De la grandeur d’un lapin.
Descr ip t. Semblable au précédent pour la taille et
les formes ; poils du dos et des flancs ondés ou
jaspés de noir sur un fond de couleur de musc
foncé , sans points blancs ni bandes sur les cotés ;
trois bandes blanches longitudinales, distinctement
marquées sous la poitrine ; bout du nez
noir ; tête moins arrondie et plus fine que celle du
meminna ; sabots plus alongés.
Habit. Inconnues..
2e. DIVISION. R um in a n s a ya n t d es cornes creuses
per s istantes y ou d es b o is de nature os seu se et caducs
y au m o in s d an s le s e x e mâl€.’
P R E M I È R E T R I B U .
D e s b o is o s s eu x ordinairement branchus y caducs y
repoussant chaque année p lu s g ra nds que l ’ année
précédentey to u jou r s su r la tê te des m â le s , e t q u e l-
q u e fo is a u s s i e x is ta n t su r la tête des f em e lle s .
C X X I V e. G e n r e .
C E R F , cervus y Briss, Linn. Erxleb. Bodd. Cuv.
IHig.
CARACT. Formule dentaire : incis. | , can.
ou 1I 1H mol. |5 | = 3* 1 ou 34-
Des ca n in e s supérieures dans les mâles de
quelques espèces, ordinairement comprimées-ec
arquées en arrière, comme celles des chevrotains.
T ê te longue, terminée le plus souvent par un
mufle.
Y e u x grands; p u p ille s alongées transversalement
; souvent des larmier s.
O r e ille s grandes, simples et pointues.
L a ngu e douce.
B o i s plus ou moins développés, selon les
espèces er les âgés, d’abord cartilagineux et revêtus
d’une peau tendre, velue et sensible, ensuite
nus et couverts de rugosités {p e r lu r e s ) , étant
placés sur deux tubérosités de l’os frontal ( ou
p iv o t s ) , et se composant d’une tige principale
(ou m e r r a in ) , de branches diversement dirigées
(ou a n d o u ille r s ) , de parties élargies et
aplaties (ouem paumures), d’un bourrelet {m eu le )
qui entoure la base du merrain, et qui est formé
(1) Le chevrotain de Surinam (Encycl. pl. 60. fig: 6.) ;
cervulus surinamensïs, Seba, I. tab. 44* fig A i tragulus
surinamensis, Klein, Briss. Bodd. ; moschus americanus,
Erxleb. Gmel., n'est, ainsi que le remarque M. Cuvier
i (Regn. anim. tom. 1, pag. 174) qu'un jeune ou une
femelle d’un des cerfs de la Guyane.
Le chevrotai-n délicat, moschus d tlka tu lu s , Shaw ,
Gen. zool. vol. 1. part. 1. tab. 175 du Musée de Lever,
paroît se confondre avec le précédent.
Enfin, nous ne. connoissons point le chevrotain aux
longues oreilles, figuré dans l'Encycl. pl. 60. fig, 5, remarquable
par la couleur uniforme de son pelage, les
petites marques brunes sur un fond blanc de ses pieds
J de devant, la longueur de sa queue, etc., et nous igno-
1 rons dans quel ouvrage cette figure a été prise.
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