
Eskimaux. Il en est venu en France, qui avoient
éré pris au Canada (i). *
L I V e. G e n r e .
G L O U T O N , gulo y Reczius. Scorr, Cuv, Illig.
Mustelcij Linn.
* Ursusj Linn. Gmel.
Mêles j Bodd. Desm.
Mellivora x Storr.
CARACT. Formule dentaire : incis. - , can. L u 1
5 5 6 1 — l>
molaires 6-r——76:’, ou bien 6—6 = 73 8 ou 7z6.
Seconde incisive inférieure de chaque coté, un
peu plus en arrière que les autres. '
Canines assez fortes.
Les deux ou trois première^ molaires supérieures
(de chaque côté), comprimées, tranchantes
, unicuspides 3 la quatrième, grande, bi-
cuspide ; la cinquième, petite et tuberculeuse.
Les quatre premières molaires inférieures, unicuspides
; la cinquième, bicuspide ; la dernière ,
tuberculeuse. Le tout sans espaces interdentaires.
, Corpscassez bas sur jambes, quelquefois très-
long.
Tête médiocrement alongée.
Oreilles très-courtes et arrondies.
gangue tantôt lisse, tantôt rude.
Pieds divisés en cinq doigts bien séparés , armés
d’ongles crochus 3 la plante de ceux de derrière
posant en entier ou presqu’en entier sur le
>olt
Point de poche près de l’anus, cette partie n’offrant
que deux légers plis de la peau.
Queue assez courte.
H abit. Animaux carnassiers, ayant des moeurs -
très-analogues à celles des martes.
1 (1) Les chasseurs ont établi, parmi les blaireaux d’Europe,
des distinctions analogues à celles qu’ on dit exister
entre les divers hérissons. Ils reconnoissent un I L i -
reau-chien et un blaireau-cochon , d’après la forme de la
tête. Les naturalistes n’ont pas encor«? été à même d’ap-
precier ces différences. Le blaireau blanc de Brisson n’est,
ainsi que nous l’avons dit, qu’un raton laveur, atteint de
la maladie albine. L e blaireau puant du Câp de Bonne-
Espérance, de Lacaille, paroît devoir être rapporté à la
marte y.orille. Le blaireau de rocher dcs-Hollandais (blip-
dus) est le daman du Cap. Enfin,le blaireau dp Surinam
de frisson, est le coati prçin.
P a t r ie . L’Amérique, le nord de l’Asie, TA.,
frique.
167e. Esp. G lou to n du N o r d , gulo arcticus.
(Encyck pl. 38. fig. 1. (\eglouton) x et pl. B
fig. 3. (\e. wolverene.) Ursus gulo* Pall. Spicil. L4.
pag. 25. tab. i . — Ursus gulo, Linn. Erxleb.
— Schreb. tab. 144. — Glouton , Buff. Suppl,
torn. 3. pl. 48. — Meles gulo x Bodd. Elench.
ariim. pag. 8 t. sp. 5.
Ursus luscusy Linn. Gmel. Ours de la baie
dC Hudson y Briss. Regn. anim. pag. 260.— Quick-
hatch or wolvereney Edw. Av. 2. p. 103. tab.108,
— Ellis, Voyag. à la baie d’Hudson , tom. 1.
pag. 40. tab. 4, — W'olverene y Penn. Quadr.
pag. 195.11. 140; tab. 20. fig. 2.
CAR. ESSENT. Corps asse% trapu; pelage d’un beau
marron foncé y avec un disque presque noir sur le
dos. .
D im ens. Longueur totale, depuis le bout pied. pouc. üg.-
du nez jusqu’à l’origine de la queue... 2 2 »
— des oreilles.. ....................... » 1 „
— des jambes de devant , depuis le
bout des ongles jusqu’au corps.. . . . . . : » n »
— des jambes de derrière........ 1 » »
— de la queue, y compris 4 pouces
de poils à son extrémité-........ 1 ....... . » 8 >*
— de la main, depuis le poignet
jusqu’au bout des ongles » 3 p
— du pied de derrière............... .. » 4 9
D e sGRIPT. Museau noir jusqu’aux sourcils - yeux
petits et noirs*, espace-compris entre les sourcils
et les oreilles d’un blanc mêlé de brun; oreilles
couvertes d’un poliras; mâchoire-inférieure ec
intérieur des deux pieds de devant tachetés de
blanc3 jambes, queue, dessus du dos, ainsique
le dessous du ventre, noirs ou bruns-noirs; côtés
du corps d’une belle couleur marron , depuis les
épaules jusqu’à l’origine de la queue ; une rache
blanche sur le nombril 3 parties de la génération,
rousses 3 un tubercule ou durillon sous chaque
doigt; quatre autres durillons sous la paume de
la main , se tenant ensemble et formant un demi*
cercle avec un autre postérieur ; plante des pieds
de derrière offrant une disposition semblable, à
cela près qu’il n’y a point de tubercule au talon,
qui, dans la marche, est un peu relevé 3 poil intérieur
blanchâtre.
Variété A. Glouton wolyerene. Ne différant du précédent
que par des teinres plus pâles.
H a b it . Animal très-cruel er très- vorace , qui
çha§se ht nuit. J1 se rend majtre des plus grancjs
animaux, comme les élans et les rennes, en sautant
sur eux de dessus un arbre, se cramponnant
fortement sur leur dos, et leur déchirant le cou
avec les ongles et les dents* jusqu’à ce qu’ils tombent
épuisés. En captivité*, et lorsqu’il est abondamment
pourvu de nourriture, il est d’un naturel
assez doux. Il ne dort point pendant l’hiver.
PATRIE. Le glouton habite toutes les terres voisines
de la mer du Nord,,tant en Europe qu’en
Asie. En Norwège , il est surtout commun dans
le diocèse de Drontheim. En Amérique, il habite
le Canada et les parties incultes.du nord
des Etats-Unis, où il est bien connu en raison
de ses déprédations ; car il monrre une grande
adresse pour découvrir les amas de provisions
formés par les Indiens. C ’est le glouton de cette
partie du monde qui a reçu le nom de wolverene.
ié8c. Esp. G louton grison , gulo vittatus.
(Encycl. pl. 87. fig. 1.) Grison 3 Allamand,
édit, de Bufr. tom. 15.^— Viverra vittatay Linn.
Gmel. Bodd. -— Fouine de la Guyane et grison ,
Buffi Hist. nat. des quadr. suppl. tom. 8. pl. 23
et 15.— Petit furet y d’A zara, Essai sur l’hist. nat.
des quadr. du Paraguay, trad. franç. tom. 1.
pag. 190. — Le grison y Fréd. Cuv. Mamtn.
lithogr. 4e livr.
CAR. ESSENT. Taille très-alongée; pelage noir3 pi-
■ quêté de blanc ; dessus de la tête et du cou gris ;
une bande blanche allant de chaque côté du front
aux épaules,
Dimens. (Mâle, selon M. Frédéric Cu- pied. pouc. lig.
vier.) Longuèur totale, depuis le bout
du museau jusqu’à l’extrémité de la
croupe............ .............................. .. 1 ' »;. • »
i — de la tête, depuis le bout du museau,
jusqu’à la nuque.v. ................. » 4 »
— de la queue........ ........................... » ' 6 iq
Hauteur de la partie la plus élévée
dü dos : . . . . . . i . . . . . . . . . . . ............... 1 7 - 6
DescriPt . Entièrement plantigrade 3 doigts réunis,
jusqu’à la dernière phalange, par une membrane,
garnis d’ongles fouisseurs et de tubercules
très-forts, le tubercule des pieds de devant, voisin
des doigts, ressemblant beaucoup à celui des
chiens; un autre tubercule au poignet, du côté
externe ; un tubercule en forme de trèfle, à la
base des doigts des pieds de derrière, et un autre
petit et simple à la base du petit doigt; toutes
ces parties étant revêtues d’une peau très-douce 3
scrotum pendant, dénué de poils 3 verge dirigée
en av'ant; huit mamelles; museau terminé par
un mufle $ur les côtés duquel les narines sont ouvertes
3.oreilles très-petites, simples, privées ctes
lobules qui existent aux oreilles des chiens et des
chats; langue rude; yeux â pupille ronde, sans
aucun organe accessoire 3 des moustaches naissant
de chaque côté du museau sur la lèvre supérieure
et en dessus de l’angle antérieur de l’oeil ;
pelage de deux sortes , le laineux gris pâle et le
soyeux noir ou noir .annelé de blanc, très-long
sur le dos, les flancs et la queue, beaucoup plus
court sur le museau, la tête et les pattes; quatre
molaires de chaque côté à la mâchoire supérieure,
une tuberculeuse, une carnassière et deux fausses
molaires; six molaires à l’inférieure, savoir, une
tuberculeuse, une carnassière et quarre fausses
molaires 3 queue toujours portée horizontalement.
Pelage plus foncé en dessous qu’en dessus ;
tête, à partir d’entre les deux yeux, dessus et
côtés du cou et du dos, croupe, flancs et queue,
d’un gris sale, provenant de poils alternativement
colorés, sur leur longueur, de noir et de
blanc-jaunâtre ou de brun; museau, mâchoire
inférieure, dessous du cou, pattes et ventre noirs;
une ligne de couleur grise, très-pâle ou blanchâtre
, de chaque côté de là tète, laquelle parc
d’entre les deux yeux, passe sur les oreilles, et
vient se confondre, avec le reste du pelage, sur
les côtés du cou. ( Fréd. Cuv. )
H a b it . Excessivement féroce dans l’état sauvage;
il tue et dévore tous les petits animaux qu’il rencontre,
quadrupèdes, oiseaux, reptiles, même
sans être pressé par la faim. En captivité, il esc
assez doux et familier ; mais toutes les fois qu’il
trouve l’occasionde se jeter sur quelque proie vivante,
il la saisit avec avidité.
PATRIE. L ’Amérique méridionale, dans les provinces
du Paraguay, où il est commun 3 dans celles
de Buenos-Ayres, et aux environs de Surinam,
où il est plus rare.
269e. Esp. G l o u t o n t a ïr a , gulo barbatus..
(Non figuré dans l’EncycI.) Mustela barbaray
Linn. Gmel. Erxleb. Bodd. — Taïra ou galera3
Buff. Hist. nat. suppl. tom. 7. pl. 60.-—Le grand
furet y d’Azara, Essai sur l’hisr. nar. des quadr.
du Paraguay, crad. franç. tom. 1. pag. .197.—
Galera} Brown. Hist. o f Jamaïca, tab. 49.6g. 1.
— . Çariqueibeiu de Marcgrave.
C a r . ESSENT. Taille asse\ alongée; pelage d’un
brun-noirune large tache d’un blanc-jaunâtre couvrant
le dessous du cou et la gorge.
Dimens. De fa grandeur de la marte commune,