
XLVe. G Ë NR E.
CHRYSOCHLORE j chrysochloris 3 Cuv. Lacép.
GeofF. Uiig.
Talpa, Briss. Linn. Schreb. Bodd.
SöreXj Gmél.
C a r . Formule dentaire
â —- 33 6 — 6
- 3 »
incis. dtnrs coniques
nolair
Incisives supérieures fortes et aiguës} lès inférieures
latérales semblables, avec deux très-petites
dents intermédiaires.
Dents coniques à une seule pointé [faussés molaires
ou fausses canines) , petites.
Vraies molaires supérieures écartées les unes
des autres, triangulaires, avec un tubercule aigu
à chaque angle, et un quatrième à- la base de
l ’angle interne, qui est le plus prononcé j la dernière
ne présentant qu’une latrie mince, légèrement
éçhancrée } molaires inférieures plus minces
que celles d’en haut, mais également espacées,
et pénétrant éntre ces dernières lorsque la bouche
est fermée.
Museau peu prolongé, cartilagineux et comme
tronqué au bout.
Yeux très-petits.
Point dé conque externe de Voreille.
Pieds de devant à trois doigts, arrhes d’ongles
robustes et en gouttière, comme Ceux de la
taupe.
Pieds postérieurs assez foibl.es, à cinq ou à
quatre doigts, armés d’ongles peu robustes, et
dont l’extérieur est le plus courr.
Corps épais > ttàpu, couvert d’un poil court,
très-doux, perpendiculaire à la peau.
Quille nulle ou courte.
Habit. Moeurs analogues à celles des taupes.
PATRIE. L ’Afrique. L'Amérique?
246e. Esp. C H R Y SO CH LO R E DU CAP* chryso-
chloris capensis.
( Encycl. pl. 29. fig. 5. Musaraigne asiatique.')
Talpa sibiricus \ersicolor> aspalax dictus, Séba,
Thés. 1. pag. 5 1. tab. 3 2. fig. 4 et y.— Talpa si-
bïrica aurea Briss. Quad. p. 206.— Talpa asia-
ticaj Gmel. Bodd.— Schreb. tab. 15 7.— Erxleb.
• Musaraigne dorée, Cuv. Tabl. é!ém. de i’hisr.
liât, des amm. pag. 110.
C a r . ESSENT. Poil bruny laissant, voir sous ce*
tains aspects des reflets verts métalliques et cuU
vreux tres-brillans 3 cinq doigts aux pieds de der.
rière ; point de queuè.
Dimens. Un peu plus petite que la taupe d’ Êuropc. Lon-
gueur totale, environ 4 pouces 6 lignes.
D e s c r ip t . Corps couvert en entier de poils dont
la basé est brune , et l’extrémité d’un vert brillant
qui produit les plus beaux reflets métalliques
surtout lorsque ce poil est mouillé ou lorsque l’aî
nimal est en entier plongé dans un liquide trans-
parénr } Un osselet surnuméraire au càrpè, comme
dans la taupe, lequel sert à donner plus de soli-
diré à la main, qui est conformée pour fouiller
la terre, et qui est terminée par trois ongles très-
robustes.-
P a t r ie . Les environs du Cap de Bonne-Espérance,
et non pas.la Sibérie, comme on l'a cru
très-longïtemps,fl’apcès une fausse indication de
Séba.
2 +7 c. Esp. * CHRYSÔCHLORÇ ROÜGE , chryso-
* chloris rufa.'
(Non figurée dans l’Encycl.) Talpa am:n-
cana Séba,T-hes. 1 . pag. 5 1. tab. 5 2 . fier. 2 .
— Talpa americam rufa , Briss. Regn.. anim,
pag. 285. n. 5. — Talpa rubra 3 Erxleb. Linn.
Gmel. Bodd. — Red mole 3 Penn. Quadr. p. 485.
— Taupe rouge d’Amérique , Cuv. Regn. anim,
tonî. 1. pag. 135. note 1.
C a r . ESSENT. Pelage d’un roux tirant .sur le cendre
clair ; pieds postérieurs à quatre doigts y queue
courte.
Dimens. Un peu plus grande que la taupe d’Èurope.
D e s c r ip t . Ressemblant à la taupe par la figure
du corps, mais en différant beaucoup par celle de
ses extrémités3 pieds de devant à trois doigts,
dont l’extérieur est muni d’un ongle très fort,
long, pointu et un peu récourbé 3 doigt du .milieu
plus petit, ainsi que son ongle 3 doigt interne
très-petit 3 pieds de derrière à quatre doigts, armés
d’ongles presqu’égaux 3 oreilles petites et arrondies}
poils d’un roux cendré clair.
H a b it . Inconnues.
P a t r i e . L ’Amérique -(.selon' Séba), ou, dit-on,
sa chair est mangée par les habicans (1).
( 1) Nous pensons, comme M. Cuvier, que c’est à tort
que Buffon a confondu le Tucan avec cette espèce.
Voyi^l'article Ra t -taupe. ■
TJ* DIVISION. Deux grandes incisives supérieures
en avant.y suivies de deux autres de chaque côtéy
dont la première a la forme d’une canine 3 canines
proprement dites , petites et non distinctes
des fausses molaires; quatre incisives inférieures
proclives 3 en forme de cuillers.
XLVIe. G e n r e ,
CONDYLURE, condylura, Uliger.
Sorex3 Linn. Gmel. Erxleb. Bodd.
Scalopsy Geofï.
Talpa , Cuv. Penn. Gmel.
Car. Formule dentaire : incis. 7 , dents coniques
; . /■ . 4
ou fausses molaires , vraies molaires
= 4°*
Six incisives supérieures "anomales, infplan-
tées dans les os præmaxillaires, les deux intermédiaires
très-larges, contiguës, garnissant tout
le bord de la mâchoire, creusées en cuiller, à tranchant
un peu oblique, ayant l’angle par lequel elles"
se touchent plus .saillant que l’angle externe} l’incisive
suivante de chaque coté touchant l’intermédiaire,
ressemblant à une canine très-longue,
conique, un peu triangulaire à sa basé, où elle
offre deux très-petits tubercules, l’un en avant,
l’autre en arrière } l’incisive externe ou latérale ,
' la plus petite de toutes, simplement conique ,
un peu comprimée, légèrement recourbée en
arrière à sa point.e, et placée à quelque distance,
de l’incisive en forme de canine. Quatre incisives
inférieures aplaties, proclives, en forme de cuiller
ou de Cure- ore ille, les latérales en partie
couchées horizontalement sur les intermédiaires,
et se relevant un peu sur leur bord externe.
Trois dents coniques (fausses molaires ou
fausses canines ) supérieures de chaque côté,
écartées les unes des autres, assez larges et pourvues
chacune d’un petit lobe pointu à sa base,
et d’un autre en arrière. Cinq dents inférieures,
de chaque côté, correspondant à celles-ci, également
écartées les unes des autres : la première
étant.la plus grande et ressemblant en cela seulement
à une canine, ayant trois lobes, dont le
principal est l’intermédiaire , le premier très-efr
Lcé et le postérieur un peu •saillant 3 la seconde
presque semblable, mais plus, courte et plus
comprimée, avec le lobe postérieur plus apparent
que dans la précédente } la troisième à quatre
lobes, dont un petit antirieur, un second,
le plus grand de tous et le plus apparent, et deux
petits postérieurs} la quatrième presque semblable
à la troisième, avec cette différence, que le
premief lobe postérieur est plus inrerne, et donne
par conséquent plus d’épaisseur à cette dent 3 la
cinquième lie différant de la quatrième que par
sa largeur plus considérable et presqu’égale à celle
de la première vraie molaire.
Quatre vraies molaires supérieures de chaque
côté, plus grosses que les dents coniques qui les
précèdent, -composées chacafie de deux replis de
l ’émail formant deux tubercules aigus du côté
intérieur, et creusées obliquement en gouttière du
côté externe} un talon évidé en cupule à la base
interne de ces mêmes dents} la plus antérieure
étant la plus petite3 .la suivante plus grosse, la
troisième encore plus, et la dernière d’un moindre
volume que.celle-ci. Vraies molaires inferieures
3 au-nombre de trois de chaque côté, présentant,
comme les supérieures, deux replis
d’émail faisant pointe, mais la disposition de
ces replis étant inverse } les pointes, au heu d être
internes., se trouvant externes} les gouttières,
au contraire, intérieures, et le dedans de la
dent, au lieu d’offrir un talon en cupule, présentant
une muraille perpendiculaire, et deux fois
échancrée à son sommet, chaque échancrure
correspondant à la gouttière qui descendde l’une
des deux pointes (1).
Museau très-prolongé, quelquefois garni de
crêtes membraneuses disposées en étoiles autour
des ouvertures des narines.
Point Y oreilles externes.
Yeux extrêmement petits.
Pieds antérieurs courts, larges, à cinq doigts
munis d’ongles robustes et propres à fouiller la
terre 3 pieds postérieurs grêles, à cinq doigts.
Queue de longueur médiocre.
Corps trapu ^couvert de poils très-fins, doux
et courts, perpendiculaires à la peau.
Habit. Analogues à celles des taupes.
PATRIE. L ’Amérique septentrionale.
248e. Esp. CONDŸLURE A MUSEAU ETOILE,
condylura cristata.
(1) Nous nous sommes étendus sur la description des
dents du côndÿlure, plus que nous n’avons coutume de
le faire pour les autres genres, parce que leur disposition
anomale et leurs formes -variées n’avoient pas encore
été décrites avec exactitude,