
684e. Esp. C erf GOUAZOUBIRA, cervus nemo-
. rivagus.
( Non figuré. ) Quatrième cerf ou gouazoubira 3
d’Azara, Essai sur l’hist nar. des quadr. du Paraguay,
tom. 1. pag. 86. — Cervus nemo rivagus
Fr. Cuv. Dicr. des sc. nat. tom. 7. pag. 485.
• —- Temema-çame 3 Hernandez? *— Cariacou3 à
• Cayenne (1).
C a r . E S S E N T . Des bois très-courts3 en forme de
dagues 3 droits ; un mufle ; point de dents canines ;
de petits larmiers. Pelage d’un brun-grisâtre en
dessus 3 blanchâtre en dessous.
DiM ENS. ( Gouazoubira mâle , selon d’A- pied pouc. Iig.
zara. ) Longueur totale , mesurée de- '
puis le bout du museau jusqu’ à l’origine
de la queue..................................... 3 3 »
— de la tête, depuis le bout du museau
jusqu’à la base des oreilles.......... » 7 9
— des oreilles . . '.............................. » 3 io
Largeur des o r e i l l e s ...................... m 2 3.
Hauteur du train de devant.............. 2 2 6
— du train de dèrrière.. . . . . . . . . . 2 7 3
Longueur de la queue , dont trois
pouces sont formés par le p o il........... » 7 «
Circonférence antérieure du corps,
prise derrière les jambes de devant.. . 1 11 33
— postérieure ou corps, prise au basventre.........
............................................ 2 3 • »9
D ESCRIPT. ( Gouazoubira mâle. ). Physionomie
un peu plus moutonnée que celle des trois autres
cerfs du Paraguay ; extrémité de l ’oreille plus
ronde ; larmiers très-petits 3 bois droits, aigus,
lisses, solides, plus inclinés en arrière que dans
le gouazoupita, très-forts, ayant sept lignes et
demie de diamètre à leur base et un ou deux
pouces de long. Pelage d’un bruivgrisâtre, formé
de poils de cette couleur, ayant un peu de blanchâtre
vers leur pointe; lèvres et dessous de la
tête blanchâtres ventre, intérieur des jambes de
devant depuis le poignet jusqu’au sabot, et contour
de l’oeil, d’un blanc teint de fauve ; partie
la plus extérieure des fesses, dessus de la queue
et partie inférieure des extrémités de derrière
fauves.
Nota. Il existe quelque confusion relativement
au cariacou de Daubenron , qui paroît être considéré
comme la femelle du gouazoubira, par
M. F. Cuvier. D ’un autre côté, M. G. Cuvier
(Règne animal) regarde, sans doiite avec plus
de fon dement, ce cariacou de Daubenton comme
(1) Il paroît que ce nom est appliqué indistinctement
à Cayenne, aux deux espèces de cerfs à. bois simples ,
droits et pointus, qu’on y trouve.
la biche du cerf de Virginie; mais il dit'aussi
que le nom de Cariacou est donné à un cerf
à dagues simples, de la taille du chevreuil et à
tête d’un, fauve-gris, dont on possède une tête
au Muséum.
H a b it . L e gouazoubira habite les bois marécageux
et près des bords de la mer. Il y vit solitaire
Sa femelle met bas chaque année deux
petis tachetés de bianc.
P a t r i e . Le Paraguay et la Guyane ( i) .
Cerfs fossiles.
685e. Esp. C e r f d ’I r l a n d e , cervus hihemus,
( Fossile. )
(Non figuré dans l’Encyclop.) Molyneux
Trans. philos, n. 227.—-J.Kelly, ibïd. n. 394,
Knowlton, ibid. n. 479. — Penn. Hisr. des
quadr. pag. 98. pl. 11. fig, 1.— Percy, Arch.
britariu. tom. 6. —• Rasoumouski, Mém. de
Lausanne, tom. 2. pag. 27. — G. Cuvier, Ann.
(1) Ici se termine la série des principaux cerfs vivans,
reconnus jusqu’à ce jour ; nous n’y joindrons pas définitivement
une petite espèce, indiquée par M. de Blain-
ville, d’après deux individus femelles qu’il a vus à Londres
; conservés dans la Collection de BulloCk, et à laquelle
il donne le nom de
^Cerf na in, cervus minutus, et qu’il a caractérisée ainsi :
taille d’un chien médiocre, assez peu élevée sur jambes j
oreilles grandes, d’un jaune-blanchâtre intérieurement ;
queue extrêmement courte, à peine visible ; couleur générale
d’un gris-fauve, plus foncé en dessus qu’ën des-
sous 5 extrémité de la mâchoire inférieure blanche.
M. Goidfuss (continuation des saugthiere de Schreber)
rapporte à cette espèce, mais assez légèrement , le cervus guineensis de Linn. (Mus. Adolp. Fred., pag. 12, et
Syst. nat édit. 12.) Cet animal'; qui seroit, après le
cerf ordinaire, le seul dont on aûrbit indiqué l’existence
en Afrique, ^présenteroit les caractères suivans : taille
d’un chat dç mes tique 5 pelage gris; une ligne noire
entre les oreilles j une tache de même couleur près de
chaque oeil 3 une ligne pareille de chaque côté de la
gorge j milieu du poitrail très-obscur} flancs* jambes de
devant, jarrets, marqués de noir 3 oreilles assez longues}
dessous de la queue noir.
L’individu décrit étoit femelle, et pouvoit par conséquent
appartenir aussi bien au genre des antilopes ou
à celui des chevrotains, qu’à celui des cerfs.
Nous attendrons également-de nouveaux renseigne^
mens sur un naimal dont il est fait mention dans lé
Journal du voyage de Charles Leraye, dans les contrées
arrosées par le Missouri. M. Rafinesque le nomme :
C erf a grande queue j cervus macrourus> Il est plus
grand que le cerf de Virginie 5 la couleur de son pelage
en dessus est plus foncée} son ventre est blanc; ses
bois sont petits et tant soit peu plats} sa queue a environ
dixrhuit pouces anglais de long. Il abonde dans les
plaines de la rivière de Kansas.
du Mus. tom. 12. pag. 340. pl. 1 2 —-Ejusd.
Rech. sur les ossemens fossiles, i rc. édit. tom. 4.
i er. Mém. pag. n .
G*R. E S S EN T . Bois très-grands, formant une vaste
empaumure garnie d’andouillers sur les deux bords3
moins nombreux que dans le bois de l’Elan.
DîMèns, Neuf à douze pieds d’envergure , entre les extrémités
des deux branches d’un bois.
j)ESCRIPT. Le bois de ce cerf n’a de rapport pour
la dimension et pour la forme qu’avec celui de
l’élan ; mais son empaumure, au lieu d’être plus
large à sa partie inférieure qu’à la supérieure,
l’est au contraire vers le bout. Les deux bords
sont munis de dentelures ou d’andouillers simples
, tandis que le bois de l’élan en présente au
bord externe seulement. Tête conformée plutôt
comme celle du cerf que comme celle de l’élan,
dont les os intermaxillaires ont une disposition
particulière qui s’accorde avec la forme singulière
du museau. Point de canines supérieures.
G lS SEM EN T . Les bois de cette espèce ont été
trouvés assez souvent en Irlande, dans la marne
des tourbières. On en a aussi rencontré des dé-
. bris en Angleterre , en Allemagne, sur les bords
du Rhin près de Worms, et dans la forêt de
Bondy près Paris, lorsque l’on faisoit des fouilles
pour le canal de l’Ourcq.
686e. Esp. C erf De Sc ÀNIE, cervus paUodama.
(Non figuré dans l’Encyd. ) Retzius, Mém.
de l’Acad. de Scokholm, 4e. trimest. de 1802.
4 -Cuv. Ann. du Mus. tom.i 1. pag. 3 57. pl. 34.
— Ejusd. Recherch. sur les ossem. foss. i rc. édit,
tom. 4. Mém. .1. pag. 25. pl. 34. fig. 12.
C a r . E S S E N T . Bois ayant en général la forme de
ceux du daim, mais pourvus d’un seul andouiller
sur le merrain.
Dimens. Beaucoup plils grand que le bois du daim,
Longueur 47 pouces de Suède au moins 3 largeur
4 pouces 8 lignes.
DESCRIPT. Empaumure un peu plate, beaucoup
moins large à proportion que dans le daim ;
courbure beaucoup plus forte ; bord antérieur
non dentelé , décrivant plus d’un demi-cercle
, et son extrémité paroissant dirigée non-
seulement en avant, mais même un peu recourbée
vers le bas ; un seul andouiller placé sur le
merrain, à quatre pouces et demi au-dessus de
la meule et dirigé en avant 3 l’andouiller postérieur
du daim se trouvant ici remplacé par un
simple tubercule; empaumure paroissant avoir
eu quatre andouillers en arrière ou en dessus.
G lSSEMENT. Trouvé dans une tourbière, près du
petit Svedala, en Scanie.
687e. Esp. * C e r f d ’A b b e v i l l e , cervus somo-
nensis.
( Non figuré dans l’Encyclop. ) Daim d une
grande taille3 Cuv. Ann. du Mus. tom. 1 2. pag.
3 $ 9. pl. 32. fig. 19 A. B. — Ejusd. Rech. sur
les ossem. fossil. i rc. édit. tom. 4. pl. 1. fig.
19 A. B.
C A R . ESSENT. Bois analogues à ceux du daim ;
mais naissant immédiatement des frontaux 3 et non
portés par un pédoncule.
Dimens. Bois plus grands d’un tiers que ceux du daim.
ordinaire.
DESCRIPT. Outre la grandeur plus considérable
de ces bois et le manque d’un andouiller au
merrain, ils diffèrent encore de ceux du daim ,
par ^aplatissement du merrain dès le milieu
de l’intervalle des deux andouillers ; par la régularité
des andouillers de l’empaumure; par la connexion
immédiate de la meule au frontal, sans
aucune proéminence ou pédicule iutermédiaue
qui la porte.
Nota. M. Cuvier, tout en remarquant ce»
différences sur le bois mutilé qu il a observe,
pense que la grandeur principalement pourroit
le faire considérer comme appartenant à une es-
- pèce distincte.
G lSSEMENT. Trouvé par M. Traullé, dans les
sables qui couvrent le penchant des collines a
droite de la vallée de la Somme, tout près d’Abbeville.
Il paroît qu’on a aussi rencontré des débris
de ce cerf en Allemagne.
6 8 8 e. Esp. * C E R F D’É T AM P E S , cervus Guet*
tetrdi. , ~
(Non figuré dans l’Encyclop.) Bois de cerfs
trouvés à Êtampes , Guettard, Mém. sur différentes
parties des sc. et des arts, tom. 1. pag. 29-
. 80, — Cuv. Ann. du Mus. tom. 12. pag. $.61. pl.
- 2..— Recherch. sur les ossem. foss. i re. édit,
tom. 4. 1er. Mém. pag. 29.
C A R . ESSENT. Bois analogues à ceux du renney mais
de dimension plus petite; minces, presque filiformes
t légèrement comprimés 3 et donnant a quelque
distance de leur base deux andouillers.
DESCRIPT. Des ail douillets pareils à ceux dont
il vient d’être fait mention, mais un peu
différemment disposés, n’existent que dans les
r L U 2