
565e. Esp. F EUS M A RG A Y , felis tigrina.
(Encyclop. pi. 94. fig. 3.) Felis tigrina 3 Linn.
Eexteb. Bodd,— Schreb. tab. 106. — Margay3
But!. Hisc. nat, des quadr. tom. 12. pl. 37.
CAR. E SSEN T.. Fond du pelage fauve en dessus3
blanchâtre en dessous 3 avec des taches d'un brun-
noir 3 alongées 3 disposées en cinq lignes longitudinales
sur le dos 3 et en bandes obliques sur les
Jeunes ; taches des épaules d’un fauve foncé et bordées
Je brun-noir3 queue marquée d’anneaux irréguliers.
D im e n s - L ongu eu r to tale du c o r p s , me- pied. pouc. lig.
s u r i depuis ïe b o u t du n e z jusqu’ à l'o rigine
de la queue . — ......................... 1 4 »
— des oreilles.............................. » 1 2
Hauteur moyenne................ » 9 *>
Longueur de la queue ..................... » 10 6
DESCRIPT. Fond du pelage sur les parties supérieures
d’un fauve plus ou moins vif, et blanchâtre
sur les intérieures 5 front marqué de deux
bandes brunes - noirâtres sinueuses, se prolongeant
sur le sommet de la tête, et descendant
ensuite de chaque côté obliquement jusqu’à
l'épaulej trois autres bandes, dont^’intermédiaire,
très-peu apparente, naissant entre celles-ci
sur le sincipur, et se prolongeant jusqu’à la naissance
de la queue, en présentant quelques interruptions
3 des taches assez nombreuses, pleines
et disposées en bandes obliques sur les flancs 3
taches de la face externe des cuisses et des quatre
jambes aussi pleines 3 celles de l’épaule plus
grandes que les autres, d’un fauve plus foncé
que le fond du pelage, et bordées de brun-noir 3
dessous du cou présentant quatre bandes interrompues
transversales j poitrine presque sans
taches ; ventre au contraire très-maculé 3 poils
du dessous des pattes d’un gris-brun uniforme 3
queue d’un fauve plus foncé en dessus qu’en dessous
, avec neuf anneaux bruns très-irréguliers et
le bout fauve.
Tour des yeux noir3 deux bandes brunes sur
les joues, à peu près parallèles entr elles, partant
l’une de l’angle postérieur, et l’aurre du dessous
de l’oeil 3 face externe des oreilles noire, avec
du blanc dans le milieu 3 poils du dedans de la
face interne fauve.
il ne donne aucun autre détail sur cet animal, qui peut
n’être qu’une variété melaaos de quelqu'autre espece,
nous nous abstiendrons de l’admettre, jusqu’à ce que
b o u s nous soyions procuré de nouveaux renseigne mens.
366e. Esp. F elis ch a t > f e l i s ca tu s.
(Encycl. pl. 95. fig. i à’ 3, et 9*1. fig. 1 er ?,.)
F e l i s catus 3 Linn. Erxleb. Bodd. — Sclueb.
tab. 107. A.— C h a t et ch a t sa u v a g e3 Buff. Hist.
nat. tom. 6.
C ar. ESSENT. F o n d du p e la g e d 'u n gr is plus ou
m o in s o bscur 3 marq ué de bandes noirâtres longitu
d in a les su r le dos et transversa les su r le s jla n c s '
■ lèvres et p la n te des p ied s noires 3 queue anndéë3
av ec le bout no ir .
Dim en s . Longueur du corps , mesuré pied. pouc. lig.
depuis le museau jusqu’ à l’ Origine de là
q u e u e .............................. .. 1 9 »
— de la tê te ........................................... » 3 6
— des oreilles . . . ................ » 2 2
— de l’ avant-bras, depuis le coude
jusqu'au poignet. .... .......... 33 4 7
— depuis le poignet jusqu’au bout
des doigts................ .% » 3 m
— de la jambe, depuis le genou jusqu’au
talon......................... 33 (y m
. —r depuis le talon jusqu’au bout des
d o ig ts -------. . . . . . . . . . . . . " . . » 4 . 7
Hauteur moyenne au train de devant. » 7 »
— au train de derrière.. . . . . . . T. . î » 8 6
D E S C R I P T . (C h a t sau vage 3 Encycl. pl. 9 5. fig. 1.)
Poil long et touffu, principalement sur les joues;
parties supérieures et latérales du corps variant
du gris foncé jaunâtre au gris-brun; les inférieures
blanchâtres ; dos marqué dans son milieu
d’une ligne longitudinale noire, de laquelle
partent des bandes transversales peu tranchées,
assez nombreuses, et qui s’étendent parallèlement
les unes aux autres sur les flancs, les épaules
et les cuisses 3 quelques petites lignes aussi parallèles
enrr’elles, sur le front et le sommet de
la tête 3 une bande partant de l’angle externe de
l’oeil er traversant les joues; coins de la bouche
gris-blancs, ainsi que la poitrine et le dessous du
ventre 3 lèvres noires 3 face externe des pattes
fauve; queue très-touffue, annelée de noir et
ayant son bout de cette couleur, qui est egalement
celle des poils du dessous des quatre pieds 3
oreilles droites et roides; pupilles des yeux se
contractant longitudinalement.
V a r . A. Chat domestique tigré, F. catus domesti-
e u s , Linn. — Fréd. Cuv. Dicc. des sc. natur.
tom. 8. pag. 207.— Pelage très-analogue à celui
du chat sauvage 3 lèvres -et plantes des pieds
constamment noirs. Cette variété présente, dans
divers individus, des différences dans le nombre
des caches des flancs et des anneaux noirs de la
queue; mais le front et les joues ont de Pecl^eS
bandes disposées comme celles du chat sauvage,
et le bout de la queue noir.
Moins carnassier que celui-ci, on remarque
qu'il a les intestins proportionnellement plus
longs que les siens.
C’est la variété la plus défiante. Elle conserve
les habitudes sauvages de sa souche primitive.
Far. B. Chat des Chartreux, felis catus c&ruleus3
Linn. Encycl.pl. 96. fig. 2. — Buff. Hisc. nat.
tom. 6. pl. 4. Poil très-fin, un peu long, partout
d’une belle couleur grise - ardoisée uniforme;
lèvres et plante des pieds noires.
Cette race est, après celle du chat tigré, la
• plus rapprochée de la race sauvage. Elle est
très-alerte.
Far. C. Chat d’Espagne, felis catus hispanicus 3
Linn. — Felis catus maculatus 3 Bodd. Linn. —
Chat d'Espagne3 Buff; tom. 6. pl. 3. (Encycl.
pl. 96. fig. 1.) Poil assez court et brillant 3 pieds et
lèvres couleur de chair; robe tachée par plaques
irrégulières de blanc pur, de roux vif et de noir
foncé ; les seules femelles ayant à la fois ces trois
couleurs (1).
Far. D. Chat d’Angora, felis catus angorensis 3
Linn. (Encycl. pl. 95. fig. 3.) — Buff. Hisr. nac.
rom. 6. pl. 5. Poil du corps doux et soyeux,
très-long, surtour autour du cou, sous le ventre
et à la queue; poils de la tête et des partes courrs 3
couleurs blanche, grise pâle, fauve pâle, ou mé
langée par plaques irrégulières.
Cette race, très-éloignéedu type primitif, ne
présente point les moeurs carnassières ni la vivacité
du chat tigré; elle est indolente, dormeuse
et malpropre.
Elle est originaire d’Angora en Natolie, ainsi
que les races de chèvres et de lapins à poils longs
ec soyeux.
Nota. Ces différentes races, par leur mélange,
produisent une foule de sous-variétés que nous
ne décrirons pas, mais qui toutes présentent des
traits confondus et affoiblis des variétés dont elles
proviennent (1). Les deux plus remarquables, *13
^ePUIS longtemps nous avons examiné un très-
grand nombre d’individus de cette race, présentant
,10'.s couleurs, et trous nous sommes assurés qu’ils
oient femelles. On nous a cependant rapporté qu’en
■ spagne eten Portugal, onavoitvu quelques mâles dont
13 J°oe etoit tricolore.
av 1 9 ll*,e variétés de chats domestiques que nous
j s distingués, les voyageurs en citent encore plusieurs
nt Rous aïlous brièvement donner les caractères.
néanmoins, sont celles des chats tout blancs 0«
des chats tout noirs, et à po is non soyeux.
HABIT. ( C hat sauvage.) Il se tient dans les pays
boisés, isolé ou par paire 3 il grimpe sur les arbres
avec facilité pour y saisir les oiseaux, ou se
bloctit dans un buisson épais pour se jeter à l’im-
provisre sur les jeunes lapereaux, les rats de bois,
les perdrix, les faisans, etc. Ses habitudes sont
d’ailleurs peu connues. Les femelles des races
domestiques se rendent quelquefois dans les bois
pour rechercher les mâles sauvages ; et de leur
alliance résulte la première variété que nous avons
décrite.
(Chats domestiques.) On observe chez eux
plusieurs degrés de domesticité. Ceux qui sont
le plus près de la race sauvage par leur conformation,
le sont aussi par leur naturel défiant et
farouche, En général, ils offrent les traits sui -
vans dans leurs moeurs : les mâles et les femelles,
hors le temps des amours, n’ont que peu
La ire, est le chat roux de Toboîsk, indiqué par le
voyageur Gmelin.
La 2e. est le chat a\oreilles pendan'es, 2 poil fin et long,
noir ou jaune, en domesticité à la Chine, dans la province
de Pé-chi-Iy, sous le nom de sumxu.
La 3e. est le chat du Chorc^an en Perse, à poil long,
doux et fin comme celui du chat d’Angora, et de couleur
grise comme la robe du chat des Chartreux ; d’où Buffan
conclut que ces trois races n’en font qu’une seule.
La 4e. est le chat gris-bleu ou ardoisé du Cap de Bonne-
Espérance , mentionné par Koïbe, et que Buffon rapporte
aussi à la même race que le précédent.
La fe. est le chat rouge du même Koïbe , aussi du Cap
de Bonne-Espérance domesûcus rule r, Gmel. ) ; il
est remarquable par une ligne rousse qui s’étend tout le
long du dos et qui commence à la tête.
La 6e. eft le chat de Pensa, en Russie. ( Pallas, Nouv.
Voy. dans la Russie mérid. 1795 et 1794. ) Sa «grandeur
est moyenne, sa tète alongée et effilée vers le museau ; sa
queue trois fois plus longue que la tête ; ses pattes sont
plus petites que celles des enats ; son poil ressemble à
celui de la fouine; celui de sa queue est uniformément
couché ; sa couleur générale est le châtain clair, un peu
plus noir sur le dos et blanchâtre sous la gorge ; le noir
du museau se porte vers les yeux et vers le front; la partie
laineuse du poil est d un gris-blanchâtre. La femelle
a une tache blanche sous le cou. Cette race , que Pallas
soupçonne produite par mélange de deux espèces d’animaux,
a l’odeur et presque toutes les habitudes des
chats communs. Elle a des moeurs très-peu sociables.
M. Fréd. Cuvier pense avec raison que ces caractères
sont trop vagues et trop singuliers pour qu’il soit permis
de regarder cet animal comme une variété de l’espèce
du chat.
La 7e. est le chat de Madagascar ou saca de Fla-
court, qui s’accouple avec les autres, et qui, dit on, est
caractérisé par sa queue toctiJlcet