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pl. 1 3. fig. 4. A et B , e t q ui sont représentés
dans la z c. édit, du mêm e o u v r a g e , tom . 3.
pl. 5 1 . 6g . 4.
V oye^ i c i-a v a n t, la note i re. n°. I de la page
397, où ces fragmens sont décrits. L e . nombre ',
des in c is iv e s est indéterminé, mais probablement
il étoit de six à chaque tnâchoire ; les canine s su-
périeuressont assez fortes et coniques; des six mo-
la ir è s supérieures, la première est simple et tranch
an te, et les trois dernières sont assez semblables
à ce lle des i anoplbchères e t des palæq-
thères(Les canines inférieures sont longues et ont
leur pointe uh peu obliquement tronquée en b iseau;
dessept molaires d ’ën bas, les trois premières
sont tranchantes, et lés quatre postérieures tuberculeuses.
L e s branches montantes de la mâchoire
sont très-larges.
G e n r e C X V I b is .
ELASMOTHERIUM, Fischer, Cuvier.
N o ta . C e g e n r e , établi par M . F is c h e r , n’ est
encore connu que par la description qu e ce na-
turaliste a faite d ’un coté d e mâchoire inférieure
.g a rn i de ses d en ts ,' qui appartient au cabinet
de l’université de Moscou.
850. E l am o s th e r iu m d e F i s c h e r , elam os th erium
F is c h e r ii.
E lam o s th e r ium 3 G . F is c h e r , P ro g r . 1808. —r
Ejusd . M ém . de la soc. des naturalistes d e M o s cou
, I e. vol., 1809; C u y . Recherch. sur les
ossem. foss. z e. édit, tom , z . F * . part. chap. 5 .
pag. 9 5 . pl. -
C A R A Ç T . M â c h o ir e très a lo n g é e3 peu h a u te3 à bord
inférieur courbé 3 sa n s dents antérieures _> pourvue
de quatre m ola ires p r ism a tiq u es 3 élevées 3 p r é s e n t
ta n t à leur couronne 3 q u i est rase 3 tr o is lo b es p r in c
ip a u x entourés d’ une- lam e d ’ ém a il cannelée 3 et
qu i s e dirigent du c o té interne p lu s o u m oin s
obliquement.
D im e k s . Longueur de la mâchoire, de- pied. pouc. lig.
puis le conayle jusqu’au bord antérieur
............ 1 1 7 Hauteur de l'apophyse coronoïde , . » 6 8
— près de la molaire antérieure.... V*» 3 »»
— près de la môlaire postérieure . . . » 4 r
Longueur du cbndyle.. : .................. » 4 4
— de la s y m p h y s e » .$■ ' 6 -
Largeur de iâ symphyse................ » 6 »
D é SCRIPT. L a disposition générale de ce tte mâchoire
est à peu près com m e dans le rh in oc é ro s ,
£t elle a 4 e mêrrje, en av^n t, une partie ptoéiME
N T.
minente sans dents', mais qui paroîc un peu moins
lo n g u e ; les b ranches , à l’en d ro it où elles-portent
des d e n ts , paroissent plus convexes ;xle bord
inférieur est tout entier 4-une courbure elliptique
u n ifo rm e , ut. ne fait pas en dessous une ligne
d r o i te , e t ensuite un angle sur lequel la branche
montante s’éleveroir presque perpendiculairem
en t, comme dans les rhinocéros. L ’apophyse
co ro n o ïd e paroîc moins élevée que dans ces an imaux
, e t sa branche montante se rend plus
ob liquement en arrière ; la facette articulaire du
co n d y le est transverse, un peù cylindrique et un
peu plusdarge au coté externe qu’à l'in terne . Les
molaires v on t en augmentant de grosseur, depuis
la première jusqu’à la q u a tr ièm e , et l’on
commence à vo ir l’a lv éo le d’une cinquième ;
elles sonr prismatiques, com m e celles-d’un ch ev
a l dans la force de l ’â g e ; leur fust n’est pas
divisé en racines , e t la longueur de leur couronne
est double de la largeur. C e t t e couronne
offre la coupe d ’une lam e verticale, entière sur
le bord ex te rn e, e t qui donne sur la face interne
- trois bandes transverses o b liq u e s , l’une en suiv
ant le b o rd antérieur de la d e n t , une autre qui
en traverse le miliéu' et- une troisième q ui en
garnit le b ord postérieur : ces contours étant
émailleux et festonnés.
H a b iT. présumées. Le s formes de cette mâchoire
semblent indiquer que l’elasmorherrum avoit
d ’assez grands 'rapports avec le rhinocéros, et le
cheval, et. que peut-être i l formoit entre ;Ces
deux genres fin chaînon intermédiaire.
G î SSE MENT. Inconnu. O n sait seulement que cette
m â choîré 'a é té trou vée en Sibérie.
G e n r e C X V I .
RHINOCEROS, rhinocéros.
N o ta . M . C u v ie r , dans le tome 1 , seconde
partie de la nouvelle éd it io n de, "ses R ech er ch es
su r les ossemens fo s s i le s 3 distinguequatre espèces
de thi nocéros fos siles.
i° i II donne le nom de R h in o c é r o s ticho rhin us
à l’espèce à narines cloisonnées, la plus anciennement
connue, celle que nous avons désignée
sous la dénomination de RHINOCÉROS DE
P a l l a s .
z ° . I l n omme R h in o c é r o s leptarhinus 3 celui
dont il avoir dé jà entrevu les caractères dans sa
i re. é d it io n , et que nous.avons appelé RHINOCÉROS
DE CUVIER. C e lu i - c i , pourvu de deux
co rn e s , comme le préc éd en t, aVoic les narines
S U P P L É M E N T .
non cloisonnées ; ses proportions étoient plus
grêles et les os de son nez rela tiv emen t plus
minces. I fé to i t plus é lan c é , plus haut sur jambes,
moins mas sif dans ses membres que l’espèce à
narines cloisonnées. Sa tête étoit moins alongée
à proportion , et il de voit ressembler davantage
pa r tout son aspect au rhinocéros bicorne du C a p
d ’aujourd’hui.
I l en différoit cependant par ses os du n ez
beaucoup plus m in c e s , droits et p o in tu s , ses
intermaxillaires bien plus g ran d s , son arcade
zy g om a tiq u e plus courte e t plus con v e x e vers le
h a u r , ainsi que par un enfoncement plus profon
d entre la partie qui porte la seconde corne
e t la partie qui se relève pour forme r la crête
occ ipitale.
Ses restes ont é té principalement trouvés en
Italie^ et il parôît qu’il n e v iv o i t pas dans l’extrême
N o r d , com m e le précédent.
3°. M . C u v ie r n om m e R h in o c é r o s m inutus3 la
petite espèce qu’ il a annoncée dans un M ém o ire
lu à l’institut le^5 septembre 1821 , celle que
n ou s.dés ignons, d ’après lu i , sous la dén omin ation
d e Rhinocéros petit. C e t t e espèce ,
d on t le type est pris principalement dans des
os d e t rè s -p e tite s dimensions trouvés a 6 0
pieds sous terre à S a in t -L a u r en t , près M o is s a c ,
étoit enfouie a v e c d ’autres débris d’an im a u x , et
(particulièrement de crocodiles et de tortues,
des dents molaires et un os de rhinocéros de
grandeur ordinaire , etc. E lle étoit surtout
caractérisée par des incisives de même forme
que celles du rhinocéros des îles de la S o n d e ,
. trouvé à J a v a , et non à S um atra, com m e nous
l’avons indiqué par erreur j par M M . D ia rd et
D u v au ce l.
4 ° . I l distingue pour la première fo is , com m e
formanr -une espèce particulière , à laquelle il
donne le n om de R h in o c é r o s in c is iv u s , les rh inocéros
dont C am p e r a recueilli des incisives en
A lle fn a g« « (représentées pl. V I , fig. 9 et 10 de
l ’ouvrage d e M . C u v ie r ) , e t qui ne peuvent appartenir
ni au rhinocéros à narines cloisonnées
de P a lla s , n i au rhinocéros à narines non c lo isonnées
d ’I ta lie , dont les os intermaxillaires ne
présentent aucune trace de ces d en ts , ni même
la place nécessaire pour les loger.
M . C u v ie r donne dans le même M ém o ire les
plus grands détails sur l ’o stéo log ie des rhinocéros
vivans d ’A s i e , d ’A f r iq u e et de J a v a , et y jo in t
des figures de leurs squelettes complets ( 1 ) .
(1) Ici se termine la série des espèces’ de Mammifères,
que nous avons cru devoir admettre dans ce travail.
Leur nombre total est de 849 ; mais s'il se trouve ici
porté à 8fO, cela tient à une faute d'impression. Le my-
daiit de Java est, par erreur, coté 829. Cette espèce
étant déjà comprise dans le genre Moufette, sous le
n°. z88 , le dernier numéro seroit fin double emploi.
Si nous voulons Cependant compléter le nombre dé
850, nous pouvons indiquer ici une espèce qui ne nous
est connue que depuis très-peu de temps. Elle reprendra
le n°. 8Z9.
829. Roussette des îles Marianne s ; pteropus
mariannus.
CARACT. ES SENT. Formes'et dimensions dp la roussette
vulgaire ; corps et ailes noirs; tête grise j menton noirâtre;
un collier complet d’ un gris-fauve.
Patrie. Trouvée aux îles Mariannespar MM. Gai-
‘ mard et Quoy.
F I N .