Dimens. Longueur totale de la tête et Picd. pouc. lig.
du corps........................................ . » 2 »»
— de la queue............................. » i 6
DESCRIPT. Forme plus élancée ; museau plus long
et plus fin que celui des espèces précédentes ; pelage
d’un brun-noirâtre, à l’exception du ventre
qui est plus pâle, et de la gorge qui est cendrée ;
une ligne étroite, blanche, s’étendant sur le chanfrein
, depuis le front jusqu’aux narines ; oreilles
marquées chacune d’une tache blanche formée
par les poils qui recouvrent les deux lobes intérieurs
de la conque ; queue ronde et fortement
carénée en dessous.
H a b it . Inconnues. La carène de la queue fait
soupçonner à M. Geoffroy que cette espèce est
aquatique.
P a t r i e . . Les environs de Paris.
2$ 8e. Esp. M u s a r a ig n e p o r t e -r a m e , sorex
remijer.
(Non figurée dans l’Encyclop.) Sorex re-
mifer 3 Geoff. Ann. Mus. d’hist. nat. pag. 182.
p *• %•
CAR. ESSENT. Queue carrée a sa base y comprimée
à sa pointe; pelage d’un brun-noirâtre foncé en
-dessus ; ventre brun-cendré ; gorge d’un cendré clair.
Dimfns. Longueur totale de la tête et PiccL pouc. Iig.
du corps . . . . . . . . . : ............ . » 4 s»
— de là queue. .......... « i 7
DESCRIPT. Cette espèce, la plus"grosse de celles
qu’on trouve en France, diffère de la précédente
par ses proportions plus trapues, par son museau
plus gros et plus court, et surtout par la forme
de sa queue, qui est carrée dans sa première
moitié, ayant chaque face parfaitement plane,
hors celle du dessous, qui est marquée d’un sillon
de la fin duquel naît, dans l’autre moitié,
une carène qui se prolonge d’autant plus en dessous
que la queue s’amincit davantage, cette
queue finissant par être comprimée et rout-à-
faic plate, de manière à figurer une espèce de
rame ; couleurs du pelage à peu près les mêmes
que dans la précédente, si ce n’est qu’elles pa-
roissent un peu plus foncées en dessus.; ventre
brun-cendré j gorge d'un cendré clair ; chanfrein
n’ayant point de rayure longitudinale.
H abit. Se tient sur le bord des eaux.
P a t r i e . La France, aux environs d’Abbeville et
de Chartres.
239e. M u s a r a ig n e a c o l l ie r b l a n c , sorex
colla ris.
(Non figurée.) Sorex collaris, Geoff. Mém
dtf Mus. d’hist. nat. tom. 1. pag. 309.
C a r . ESSENT. Pelage noir; un collier blanc autour
du cou. .
D esCRIPT. Nota. Cette espèce ne nous est connue
que par cette seule indication , rapportée pat
M. Geoffroy, d’après l’abbé Manesse.
P a t r i e . Les îles comprises encre l'embouchure
de l’Escaut et la rivière de Meuse , où elle est
très-commune.
"240e. Esp. Musaraigne de l’Inde , sorexkdieus.
(Encycl. pl. 30. fig. 3.) Sorex indïcus, Geoff,
Ann. Mus. d’hisr. nat. tom. 17. pag. 1 85. sp. 8. '
— Ejusd. Mém. du Mus. tom. 1. p. 309. pl. it
fig. 1.— Musaraigne de l’ Inde y Buff. suppl. tom. 7,
pag. 28 1. pl. 71.
C ar. ESSENT. Queue ronde, de moitié aussi lonm
que le corps ; pelage ras , gris-brun y teint en des-,
sus de roussâtre.
Dimens. Longueur totale de la tête et p»ed. pouc. lig.
du corps ......................... 33 -6 ».
de la quéue............. »3 3 # .]
DESCRIPT. La plus grande des musaraignes connues.
Ses fotmes générales sont absolument semblables
à celles des espèces de notre pays.- Oreilles
apparentes, nues, aussi grandes comparativement
que celles de la musaraigne vulgaire; dents blanches
; pelage d’un gris-brun asséz clair, ondulé
de légères teintes roussâtres, provenant de la
couleur de l’extrémité des poils.
H abit. Se tient dans les maisons, où elle est très-
incommode , à cause de la forte odeur de musc
que répandent les glandes de ses flancs.
PATRIE. Les environs de Pondichéry et de Tran-
quebar, selon Sonnerat et M. Geoffroy.
241e. Esp. Musaraigne du Ca p , sorex car
pensis.
(Non figurée dans l’Encycl.) Sorex araneus
maximus , Petiver, pl. 23. fig. 9. — Valentin,
Musée des Musées, tom. 2. pag. 27. fig. 1. (âa:
près Petiver.)— Burmann, Animaux du Cap.--
Sorex capensisj Geoff. Ann. du Mus. tom. 17'
pag. 184. sp. 9.
C ar. ESSENT. Queue ronde y de moitié aussi longut
que le corps ; pelage cendré, lavé de fauve ; queui
rousse.
Dimens. Longueur totale de la tête et Pici1- pouc-^
du co rp s ... ........»3 3 ;
—■ de la queue............... ; ............. * 1 ■ ^
D escript*
pESCRlPT. C ’est la seconde espèce du genre pour
la grandeur. Museau très-long, très-effilé;
oreilles grandes et nue$ comme celles de la musaraigne
de l’Inde; queue proportionnellement
aussi longue que la sienne et également ronde ;
pelage cendré, JavjS sur le dos d’une légère teinte
de fauve ; cotés de la bouche roussâtres ; queue .
d’un roux qui tranche avec la couleur du dos.
hHABiT. Se tient dans les caves, où elle répand une
j. odeur extrêmement' forte.
Patrie. Le Cap de Bonne-Espérance.
!î 4zc. Esp. M u s a r a ig n e a q u e u e d e r a t ,
[ sorex myosurus.
(Non figurée dans l’Encycl.) S o r e x my osuru s 3
Pallas, Acta Petrop. 1781. tom. 2. pag. 3 37.
! pl. 4. fig. 1. — Geoff. Ann. Mus. d’hist. nat.
[ tom. 17. pag. 185. sp. 10. pl. 3, fig. 2 et 3, .
f CAR. ESSENT. Q u eu e ronde3 épa is se 3 presque nue ;
f museau re-iflé ; p e la g e bla nc.
I Dimens. Longueur totale de la tête et du pM. pouc. Iig.
I corps . . .1 . . . . . . . . ........... . . . . . . 3ï 3 9 ; .
— de la queue....... 1. . »» 2 1/
i DESCRIPT. (Individu f em e lle , selon Pallas.) Très-
! rapprochée de la musaraigne du Cap, par sa
I taille, par la grandeur et le nu de ses oreilles ;
1 mais en différant par sa quçue,, plus longue et
| surtout plus épaisse, son museau bien plus court et
singulièrement renflé -sur les côtés, ses membres
f plus forts, ses pieds plus épais, les poils de sa
i queue moins rapprochés, et les soies plus nombreuses
et plus longues ; pelage entièrement
f blanc ( ce qui est sans doute un effet de la ma-
[ Iadie albine) ; squelette semblable à celui de la
! musaraigne vulgaire, si ce n’est qu’il a deux ver-
' tèbres dorsales et deux paires de cotes de plus
(quatorze au lieu de douze).
(Individu mâ le3 selon Pallas, et appartenant â
une autre espèce, suivant M. Geoffroy.) Pelage
1 d’un brun-noir ; tête plus--trapue ; queue plus.
I courte que dansle précédent (1).-
Habit. et P a t r i e . Inconnues.
X L 1 1 I e. G e n r e .
[ DES MAN , mygale 3 Cuv. Geoff. Illig.
M u s 3 B fi SS.
r (0 Plusieurs mimniferes,gnes par Linné placés avec les musaraiet
Pallas, ont dû en ê;:re éloignés pour
rortnsr des genres nouveaux, ou rentrer dans des
1 genres connus, tels sont:
Castor y Linn.
Sorex y Pallas.
CARACT. Formule dentaire, selon M. Geoffroy
( Mem. Mus. tom. 1. pag. 311 ) pour le desman
des Pyrénées (1) : incis. - y canin, 9 mol.
B = 44.
Selon Pallas, pour le desman de Moscovie,
incis. ~ y dents coniq. , mol. = 4-1.
4 * 1 * 3 5 6 7 9 . o— p a — j
Les deux incisives intermédiaires supérieures
triangulaires, très-fortesaplaties; incisives inférieures
tantôt au nombre de quatre, dont les
deux du milieu sont les plus petites; tantôt au
i®. Le sorex àquaticus ou sorex fu siu s, type du genre
SCA LO PE.
2°. Le sorex cristatus , type du genre Condyjlurp.
30. Le sorex brasiliensis, qui par oit etre le Dîdelphi
T R IC Ô L O R . •
4°.^ L,e sorex auratus ou as i "tiens, type du genre
C h r y s o c h l o r e .
50. Le sorex moschatus, type du genre Dssman.
A ces espèces bien connues, il faudra peut-être joindre
aussi , quand on les connoîtra mieux , les suivantes,
sur lesquelles'on ne possède encore que des descriptions
trop abrégées ou trop vagues pour qu'il soit possible
de les admettre dans les classifications.
6V. Le sorex minimus de Pallas ( Voyage3 tom. 2,
pag. 664.), brun , à queiieronde et étranglée à sa hase.
70. Le sorex c&cutiens, Laxmann, Act. Petrop. 178;,
pag. 285, très-voifin de la musaraigne de Daubenton.
8°. Le sorex exilis de Sibérie , qui a la queue ronde,
très-épaisse, et qui passe pour la plus petite de toutes les
espèces du genre.
90. Le sorex pusillus, Gmel.-Voyage, tom. 3* pag.
4 9 9 » qui habite le nord de la Perse et qui se rapproche
surtout des desmans par la forme de ses dents.
io°. Le sorex pygmttus de Laxmann (Enc- clop. pl. 3,
fig. 1)., qui, ainsi que le remarque M- Geoffroy , s'éloigne
des musaraignes, à cause de son manque de queue
et de ses narines très-petites et situées au bout d’un museau
très-alongé.
M°. Le sorex murinus (et non marinus, comme son
nom est écrit dans Gnielin), indiqué comme venant de
Java, sans détails suffisans-sur ses caractères po.ur le
faire distinguer de la musaraigne de l’Inde.
Une espèce de sorex qui nous est inconnue viy.ante,
est celle dont M. O’ivier ( Voyage en Egypte . tom. III,
pag. 164, pl- 3?, fig. 1) a trouvé les débris dans les
catacombes de Sakkara en Egypte, où-elle étoit préparée
à la manière des Ibis. Cette musaraigne étoit beaucoup
plus grande que nos espèces d’Europe, car sa
tête avoit seule un pouce à quinze lignes de long, sur
six lignes à peu près de largeur à sa partie postérieure;
la queue étoit à peu près aussi longue que le corps.; sjon
poil étoit toux.
(t) M. Geoffroy, dans h détermination des Incisives
supérieures, a égard à leur p.osition dans l’os inter-
maxillaire ; et pour les inférieures, à leur positioiï correspondante
à celle des.premières.
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