
P axvends enfin au terme de notre travail, nous pensons qu’il est convenable d’en
exposer ici les principaux résultats, parce qu’ils nous mettent à même d’oflrir un
tableau très-resserré de l ’état de la.science à l ’époque actuelle.
L’intervalle d’un an et demi qui sépare la publication de la première partie de
la Mammcilogie de celle delà seconde ; nous a fort heureusement présenté plusieurs
occasions dectonner quelqu’intérêt dé plus à eette dernièré. La continuation de l ’ou-
Vrage de 3M- Frédéric Cuvier sur les Mammifères de la Ménagerie ; la terminaison
de plusieurs entreprises de découvertes, ordonnées par le Gouvernement ; les
envois nombreux que font cliaque jour les naturalistes-voyageurs qui correspondent
avec le Muséum d’histoire naturellelé z è le très-emprfessé que les administrateurs
de cet établissement public mettent à faire jouir les naturalistes des richesses
qu’il acquiert., aussitôt qu’il est possible de les exposer convenablement; toutes ces
causes réunies dévoient concourir, et ont en effet concouru à augmenter le nombre
de nos descriptions et à rendre plus complètes beaucoup d’entr’elles, qu’autre-
nient il ne nous .eût été possible de rédiger que sur des documens tres-anciens et
très-imparfaits. C’est ainsi, par exemple, que le grand genre des Antilopes, au
moment d’en détailler les espèces, nous a offert la plupart dentr’elles en nature,
dans les collections immenses que M. Delalande a rapportées du Cap de Bonne-
Espérance; c’est ainsi que la connaissance d’autres quadrupèdes, particulièrement
de l’ordre des. Pachydermes, envoyés de l’Archipel Indien par MM. Diard et Du-
vancel, nous a été acquise près qu’à l ’instant où nous allions employer les matériaux
que nous avions recueillis sur les genres qui dévoient les réunir.
Néanmoins plusieurs de ces espèces ayant ete découvertes trop tard poxrr qu il
nous ait été possible de les placera leur rang, nous av ons cru devoir joindre à not! e travail
principal un supplément dans lequel nous les avons classées suivant la méthode
adoptée, en les désignant par deux numéros : l’un, suivi du mot bis ou ter, indique
leur affinité avec celles qui sont comprises dans le corps de l’ouvrage; 1 autre, appartenant
à la suite de la série générale, doit nous servir plus tard dans la construction
d’une carte zoographique nouvelle, dont nous avons déjà annonce Pin»
tendon de nous occuper.
Le nombre total des espèces vivantes ou fossiles delà classe des mammifères, tant
■ certaines q u e douteuses encore pour nous , et qui sont comprises dans notre sérié r
est de 85o ; elles se trouvent ainsi réparties : Bimanes i ._ Quadrumanes 14.1t —