
MA MMAL O GIE.
Patrie. L ’Océan pacifique.
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de l’ oe il > presque ver ticalem ent ; couleur générale >
noire ; nageoires et m â cho ire s bordées de b la n c .
jD im ens. Non relatées.
D escript. D éq r ite par M . de L a c é p è d e , d ’après
un dessiu chinois.
Patrie. L ’Océan pacifique.
S 1 0 e . Esp. * Baleine bleuâtre, b aU n a caru-
lescerts,
(N o n figurée.) B a U n a c& ru le s c en s j La cép.
M ém . du M us . rom. 4 . pag. 47.0.
C ar. ESSENT. D e s p li s lo n g itu d in a u x sou s la gorge
e t so u s le ventre ; mâcho ire supérieure é tro ite , son
c o n tou r s e relevant a u -d evan t de î 'oe i l> presque vert
ic a lem e n t ; p lu s de dou^e s illo n s in c lin é s de chaque
c o t é de la m âchoire inférieure ; nageoire dorsale
p e t ite et p lu s rapprochée de la caudale que de l ’ anu
s ; couleur générale y le gr is -bleu â tre.
Dimens. Non relatées.
Ï ) e;SCRIPT. Déc rire d ’après un dessin chinois re-
' m is j>ar M , A b e l Rémusa t à M . de L a cép ède .
8 ï i e. Esp. * Baleine tach e té e , b a U n a ma-
cu la ta .
( N o n figuré e.) B a U n a m a c u la ta ., La cép ède ,
M ém . du Mus. d’hist. nat. tom. 4. pag. 4 70 .
CAR. ESSENT. D e s p l i s lon g itu d in a u x so u s la gorge
et so u s le ventre ; m âchoire inférieure p lu s avancée
que la supérieure; e x tr ém ité des m âchoire s arrond
ie $ évents un peu en arriére des y eu x > qui sont
p r è s d e la commissure des lèvres ; nageoire dorsale
s ituée à une d is tan c e p r e sq u é g a le des p e c to ra le s et
de la nageoire de la queu e; couleur généralement
noirâtre y a v e c quelques ta ch es bla n ches presque
r o n d e s , in é g a le s , p la c é e s irrégulièrement sur les
cô tés du corps.
Dimens. Non relatées.
DESCRIPT. Con n u e seulement par un dessin chinois
remis par M . A b e l R émusa t à M . de L a cépède,
PATRIE, L ’O c é a n pacifique.
SUPPLÉMENT
N o t a . Nous croirions laisser notre travail imparfait, si nous ne le terminions par les descriptions de plusieurs
espèces nouvelles qui ont été découvertes pendant son impression. La publication des trente-quatre premiers
cahiers de l’Ouvrage de M. Frédéric; Cuvier, sur-les Mammifères, et celle des deux premiers volumes de la
seconde édition des Recherches sur les ossemens fossiles, par M. Georges Cuvier, en produiront la majeure
partie. Les nouvelles richesses qu’ont acquises les collections du Muséum , par les recherches pénibles des
naturalistes-voyageurs, MM. Diard, Duvaucel, Delalande, Milbert, Plée, Gaimard, etc., nous en fourniront
aussi quelqûes-unes. .
G e n r e I I I . *
O R A N G , p iih e cu s .
812. (4 b i s . ) ORANG SYNDACTYLE, p ith e cu s
syn d q c ty tus .
(N o n figuré dansTEncycIop. ) S im ia sy n d a c -
■ ty la , Raffles , T ran s . de la Soc. L in n . tom v>i f .
— S iam a n g , F réd . Cuv'. M am m . lith o g, 3.4e. liv
r a i s o n .— E ju sd em , D en ts des mamm. i er.
. liv. pag. 1 2 et pl. 4.
CAR. ESSENT. P e la g e diun n o ir t r è s - fo n c é , la in eu x
et fo r t ép a is ÿ un grand espace nu so u s la g o rg e ;
, in d e x e t médius des p ied s de derrière réunis ju s q u à
la seconde p h a la n g e . *
Dimens. Hauteur de l’aîi^Tr^tersqifil est pied. |>ouc. lig.
est debout.. . . . . . . . . . . . . . r . . . . . . . . 2 8 »»'
Longueur du bras, au moins............ i>: 10 »
■—■- des jambes ......................... »3. ro »»
— de la partie nue de la m a in ..... » y ‘ »
Nota. La raille de ce singe peut s’élever jusqu’à
. 3 pieds 6 pouces. .
D e .'CRIPT. T ê t e m o y en n e , déprimé e; face n u e,
n o ire , avec des poils roussâtrés au bord du front
e t au m en ton ; yeux enfoncés dans leur o rb ite ;
n e z large., aplati ; narines très-ouvertes ; bouche
trè s -g ra n d e ; menton peu sa illan t; quelques
grands poils roides, n o ir s , relevés sur la place des
sourcils; quelques poils très-finsv blanchâtres,.épars
*, sur la fa c e , qui paroit d’un brun foncé ou n o ire ;
oreilles entièrement cachées par le poil ; un grand
> espace nu.et noir.sous, la g o r g e , et susceptible
de dilatation lorsque la poche gutturale s?enfle.
P o il de tout le corps très-épais, laineux , ondulé
,d’un h o ir très-foncé ; bras en apparence très-
gros, à cause des poils touffus qui les recou v ren t,
atteignant le bas de la jambe ; pouce des mains
~ .très-remonté , grêle, bien d é ta ch é , pourvu d ’un
ongle assez fo r t , en g ou t tiè re ; index de très-
peu moins long que le médius, qui esc le plus
grand d o ig t ; le dernier le plus co u r t; jambes
arqu ée s,, tournées en d ed an s, restant toujours;
en partie fléchies ; pied moins long que la main,
pou rvu d’un gros pouce écarté et lo n g , muni
-■ d ’un on g le assez large ; do ig t du milieu de bien
peu plus grand que ceux qui l’avoisinent et soudé
avec lë premier jusqu’ à la base de la première
phalange; scrotum des mâles recouvert de poils
longs et d ro its , réunis en un pinceau q ui descend
quelquefois jusqu’aux genoux ; poitrine et
ventre des femelles presque nus. M . Raffles
rapporre qu’on a vu des singes de cette espèce
entièrement blancs.
P a t r i e . Sumatra , où il a été prouvé par
M M . D ia rd et Duvaucel.
H a b it . L e s siamangs se réunissent en troupes
nombreuses sous la conduite d ’un c h e f et se
tiennent dans les forées. A u lever et au coucher-
du soleil ils fon t entendre des cris épouvantables
, à peu près comme les alouates de l’A m é rique
méridionale , d on t ils semblent être les représentai^
dans l’ancien continenr. Dan s le jour,
ils sont silencieux et montrent beaucoup de lenteur
dans leurs actions ; trè s-c ra in tifs, ils fuient
à une grande distance , lorsqu’ils entendent
le moindre bruit ; mais s’ ils se laissent approcher,
on n ’a pas de peine à les a t te in d re , surtout lorsqu’
ils sont à terre. Le s Malais rapportent que les
jeunes siaman g s, trop petits pour marcher seuls,
sont portés par- des individus de même sexe
qu’eux -, par leur père s’ ils sont m âle s , et par leur
mère s’ils sont femelles. M . D uv au ce l croit avoir
constaté ce fait; L e m êm e observateur a r e -
- marqué que les’ femelles prennent un soin tout
pa rticulier de ces p e tits, et qu’elles les portent
à la rivière pour les approprier.
L e s siamangs sont la proie des animaux carnassiers
du g en re des chats. E n c a p t iv i té , ils
montrent beaucoup de d o u ce u r , mais peu d’ in-
.’te llig en c e , et.ils ne s’attachent ni ne s’éloignent
de leurs m a ître s, èn raison du tra itemen t qu’ils