
de gris j oreilles presque triangulaires 3 bordées de
blanc.
Dimens. Longueur totale, mesurée en pied-pouc.
Jigne droite, depuis le bout du nez
jusqu’à l’anus.................................. » 6
— de la tête, depuis l'extrémité du
museau jusqu’à là nuque . . . . . . . . . . . . - »• i
— des oreilles................. .......... • »! ?>
— de l’avant-bras, mesuré depuis le
coude jusqu’au poignet...................... » »
— de la main , depuis le poignet jusqu’au
bout des ongles.................. . . » •■»
— de la jambe, depuis le genou jusqu’au
talon . . . ...................... •» i
— de la plante du pied, depuis le
talon jusqu’au bout des ongles.......... » i
DESCRIPT. Tête assez courte et large ; yeux petits
et saillàns, avec l’iris d’un brun-jaunâtre ; oreilles
de forme presque triangulaire. Pelage très-
doux au toucher, généralement d’un gris-brun,
composé de deux sortes de poils, dont les uns,
fort longs, sont gris à leur base et noirâtres au
bout, et recouvrent d’autres poils plus courts,
plus laineux, d’un brun-plombé j une teinte
jaune pâle s’étendant sur les flancs et sur les
pieds ; tour de la bouche, gorge, poitrine et
ventre blanchâtres ; quatre mamelles, deux ventrales
et deux inguinales.
H a bit. Il se creuse, en société, des terriers assez
profonds, à une ou plusieurs entrées, dans les lieux
couverts de broussailles et abondans en plantes.
Il dort le jour, les yeux ouverts, comme le liè vre,
et ne recherche sa nourriture que la jmit.
En hiver il pratique sur le gazon, par-dessous
la neige, de petites galeries, afin de se procurer
sa subsistance, qui consiste en graminées, en
feuilles et en rameaux ou en écorces tendres de
plusieurs arbustes. Il ne se fait pas de provisions,
comme le pika et l’ogotone ; aussi est-il quelquefois
réduit à se nourrir de la fiente des che-
yaux ou des moutons : il s’accouple au printemps,
dans le mois de mai. Sa femelle met bas cinq ou
six petits, dont l’accroissement est prompt, mais
qui naissent les yeux fermés, avec la peau nue et
noirâtre. Son sang est très-chaud ( 104 deg. de
Fahrenheit)j aussi ne s’engourdit-il pas pendant
l’hiver...
Le sulgan s’apprivoise facilement.
PATRIE. Les landes de la Tarrarie. Il est commun
dans les montagnes qui avoisinent les sources
du Rhyrnn et d uV y , et le long des deux
rives du Volga, vers la partie supérieure de la
Samara, auprès du'Kinel et du Jaïk, jusqu’à
l ’entrée des plaines salées et marécageuses. On
ne le trouve pas au-delà de l’Oby, ni au-delà da
. 55 e. degré de latitude septentrionale (1).
L X X X X V I I e. G e n r è .
CABIAT, hydrochoerus, Briss. Erxleb. Cuv. Géo£
niig.
Hydrocharis y ScopolL
Sus.; Linn.
Cavia y Linn. Pal!. Gtnel.
CARACT. Formule dentaire incisiv. - , canines
2— - , molaires BBIÉS l
.0—0 4— 4.
Incisives très-fortes ; les supérieures marquées
d’un sillon longitudinal sur leur face antérieure.
Molaires composées de lames émaillêuses; la
•dernière, au fond de la bouche, tant en haut
qu’en bas, étant aussi grande que les trois premières
ensemble et formée d’une douzaine de
lames obliques, mais parallèlës entr’elles. Lés
antérieures présentant deux- ou trois lames fourchues
sur le bord externe dans la mâchoire d’en
haut, et sur le bord interne dans la .mâchoire
d’en bas.
Tête forte .j museau renflé.
Yeux assez grands.
(1) Le lièvre tapéti avoit été placé à tort dans ce
genre,-sous la seule -considération erronée) qu’il raan*
quoit de queue totalement.
Une tête de rongeur, trouvée dans les brèches ronges
osseuses de là Corse , a été rapportée par M. Guvier
à une espèce de pika très-semblable à celle du pika
alpin, en ce que le crâne est semblablement aplati 5 que
les orbites ont la même direction en en-haut et non de
côté comme chez les lièvres ; qu’il existe deux appendices
en forme de crochets, placées, l’une à la base antérieure
de l’arcade zygomatique , .et l’autre plus longue,
située en arrière et continuant cette arcade. Les seules différences
notables consistent en ce que l’orbite du fossile
est plus grand , et le crochet de la base antérieure de
son arcade zygomatique plus saillant que dans le vivant.
La même brèche rouge, contenant des qssemens ;pareils
à ceux qui, accompagnent ces débris de pikas en
Corse, se retrouve sur plusieurs points des bords delà
Méditerranée, et notamment à Gibraltar, à Cette, à
Antibes , à Nice et à Cérigo. Ces ossemens appartiennent
4 en général, à des espèces qui existent actuellement
et qui.sont particulières aux ordres des rongeurs ef
des ruminans- Ils sônt.mêlés de coquilles dont les espèces
sont également vivantes.
Tous ces dépôts sont à un niveau t-rès'élev.é au-dessus
.de celui de b Méditerranée.
Oreilles arrondies, médiocres.
Pieds de d eva n t à quatre doigts ; ceux de derrière
à trois seulement, tous munis d’ongles
forts et obtus, et- réunis entr’eux par des mem-
Branes.
Queue nulle.
Douze m am elle s pectorales ou ventrales.
Poils rares et grossiers. '
\ , 6ç)e. Esp. C a b ia i CA-p y b a k Ë , hydrochoerus c a -
IB p vb ara . . ... (Encycl. pl. 66. fig. 2.) Capy-bara brasilien-'
K sibus y Matgr. Bras. pag. 230. cum figur.— I Jonsr. Pison. Rai.— Capivardy Froger, Voyag. I 12 3. — Cochon d- eauy Desmarchais, Voyag.
I tom. 3. pag. 298.— Sus maxïmus*palusiriss Bar-
I Æ Franc. Equinox, pag. 160.— Hippopotamus
I acaudatusy Hilî. anim, pag. 5 69. — Le cabiai
I hydrochoerus y Briss. Regn. anim. pag. 117. n. 1.
I L C a b ia i; Buff. tom. 1 2. pag. 3 84. pl. -------- I Sus hydrochoerus y Linn. Syst. nar. édit. 12.
■ Cavia ca p y b a ray. Gmel. Bodd. —— Schreb. tab.
I — Hydrochoerus capybara y Erxleb.— C a p y - I pua* d’Azara, Ess. sur l’Hist. nar. des quadr.
I du Paraguay,,tom. 2. pag. 12-,
I Car. ESS'ENT. P e la g e hrun-roussâcre fo n c e en d es-
I sus y fa u v e en des sou s .
I Dimens. Longueur dii corps entier, me- pied. I sure en ligne droite depuis le bout du
■ museau jusqu’à l’anus --------- - • • • • 1
— de la tête, depuis le bout du mu-
I seau jusqu’à l’occiput ......................... ”
• - 1 des oreilles..............• • 33 .
— de l’avant-bras, depuis le coude
I jusqu’au-p/oignët 33
— depuis le poignet jusqu’au bout
B dès ongles............ . . . ...............•••• ,s
— de la jambe; depuis le genou jus?
■ qu’au talon . . . ...................— *•••*• » -
— depuis le talon jusqu’au bout des
B . ongles *
pouc. lig.
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Descriçt. Tête grosse, longue, aplatie sur les
côtés, le museau ayant beaucoup plus d’épaisseur
que de largeur 3 nez rond, dé couleur cendrée-
noirâtre, avec les- ouvertures des narines éloignées
l’une de l’autre et presque rondes ; yeux
grands p saillans et noirs ; oreilles courtes, arrondies,
droites, nues, échancrées à l’extrémité, et
' de même couleur que le nez j cou gros et court ;
corps épais j croupe ravalée; jambes courtes ;
pieds'de derrière presque plantigrades ;• doigts
palmés; le second de ceux'-des- pieds de devant
étant le. plus gros et le plus avancé, le premier
et le troisième étant moins gros et placés un peu
en arrière, le quatrième le plus petit et le plus
rentré de tous ; doigts, des pieds de derrière à
proportion plus forts que ceux de devant’, celui
du milieu étant le plus grand et ceux des côtés
moins avancés, tous étant munis d’ongles plats
et noirâtres : un petit tubercule à l’endroit de la
queue. Poils rares'et semblables à des soies de
cochon, mais plus fins ; ceux du dessus de la tête
et du corps, et de la face externe des jambes,
noirs dans la plus grande partie.de leur longueur,
depuis leur origine, annelés de fauve ensuite et
noirs à la pointe y ceux du tour des yeux, du dessous
de la tête et du corps, et de la face inrerne
des quatre' membres , fauves dans toute leur
étendue ; soies des moustaches de couleur noire ;
poils du dos les plus grands dé tous et longs
d’environ deux pouces èc demi.
H a b it . Il nage et plonge avec facilité, mais il
court mal. Sa nourriture consiste en végétaux.
Il vie en petites familles et ne sort guère de sa
retraite que pendant la nuit. La. femelle produir,
à chaque portée, communément de quatre à
huit petits, qu’elle dépose sur une espèce de couche
préparée avec des herbes sèches. Sa chair esc*
tendre et de bon goût.
Il s’apprivoise facilement.-
PATRIE. Les contrées situées sur les bords dés
grands fleuves de l’Amérique méridionale-, et
notamment au Brésil , à la Guyane et au Paraguay
(1).-
L x x x x v f i r . g e n -r e .-
C O B A Y E , caviay Erxleb. Gmel. Bodd. Cuv.
Geoff. Illig. •
(i) Dans la 2e. édition du Nouveau Dictionnaire d'His-
toire naturelle 3 nous avions , d’après M. Geoffroy, donné
lé nom de Cabiai éléphar.tip'ede à un animal de la collection
du Muséum, qui présentoit en effet le même nombre
de doigts que le cabiai proprement dit 5 mais les ongles
de ces doigts étoient seulement plus gros proportionnellement.
La peau étoit évidemment celle d’un foetus ou d’un
animal très-jeune. Elle étoit d’un beau brun et marquée
de lignes longitudinales, blanches et interrompues. La
tête osseuse n’existoit pas , et l ’on avoit'donné à la partie
de la peau qui y correspondons la forme générale de
la tête du cabiai .v . . . . . . . .
On a reconnu assez récemment que cette dépouille
étoit celle d’un jeune tapir avec sa livrée. Elle est, en
effet, en tout semblable , pour les couleurs, à une
peau d’un marcassin de tapir américain, rapportée par
le capitaine -Freycinet.