
D ES‘C RI PT. Formes générales de la belette ou de
^ la fouine ; tête oblongue ; museau alongé, un
peu pointu, et garni de moustaches dont les barbes
sont rares et peu longues; mâchoire inférieure
un peu plus courte que la supérieure; quatre
molaires en haut, de chaquecôté, et six en bas;
langue rude comme celle du charj ÿeùx un peu
oblongs, situés â une égale distance des oreilles
et du bout du museau^oreilles aplaties, ayant ùn
rebord double au-dessus de la tête; pieds forts et
destinés â creuser la terre, ayant tous cinq doigts,
dont l’interne est le plus court ; ceux de derrière
beaucoup plus longs que ceux de devant, et ayant
leurs doigts à demi palmés, comme dans l’espèce
précédente ; queue longue,-droite et garnie de
poils peu fournis,-mais longs de deux pouces;
poils du corps un peu moins grands, doux au
toucher, bruns sur les parties antérieures et noirs
sur les postérieures, de même que sur la queue et
sur les quatre jambes ; une large plaque d’un
blanc-jaunâtre sur la gorge et le dessous du cou ;
reste du cou, ainsi que la tête entière, présentant
une teinte de blanc obscurcie par un mélange de
brun.
H a b it . Cet animal se pratique un terrier dans les
bois. Ses moeurs sont en tout semblables â celles
du précédent. Il s’apprivoise aussi très-facilement.
Il répand une très-forte odeur de musc.
PATRIE. La Guyane, le Brésil, et quelques autres
parties de l’Amérique méridionale.
2.70e. Esp. G l o u t o n r a t e l , gulo capensis.
(Encycl. pl. 87. fig. 2. le fifâler.) Blaireau
puant, de Lacaille, Voyag. p. 182.— Tke fiççler
weeselj P t i ) . Syn. quadr. pag. 254. n. 169.^—
Viverra capensis3 Linn. Erxleb. Bodd.— Schreb.
tâb. 125.— Viverra mellivora , Linn. — Rat tel y
Sparman, Acr. Stockh. 1777. tab. 4. fig. 3.
CAR. ESSENT. Corps épais et trapue pelage gris
en dessus 3 noir en dessous y avec une ligne longitudinale
blanche de chaque côté> depuis les oreilles
jusqu à l’origine de la queue > entre ces deux couleurs.
pied. pouc. Iig.
Dimens- Longueur.-totale. . . . ' . . . . . . . . . 3 4 »>
— de la queue . . . . . . . . . . . . . . . . 1 » »
— des griffes. . . . . . v ...... » 1 »
DESCRIPT, Corps gros et bas sur jambes3 tête
moyenne; oreilles externes presque nul les ^langue
garnie de papilles dures , comme celle des
chats; pelage composé de poils rudes et assez
longs, cendrés sur le front, le dessus de la tête,
la nuque, les épaules, le dos et la queue ; hoirs
sur le museau, le tour des yeux, la mâchoire in.
férieure, les oreilles, le dessous du cou, la poitrine
, le ventre, les cuisses et les jambes ; le gris
étant Séparé du noir, de chaque côté, par une
raie longitudinale d’un gris plus clair, presque
• blanchâtre, large d’un pouCe environ, et qui
prend depuis lés oreilles jusqu’à l’origine de la
queue.
H a b it . Très-friand du miel et de la cire des
abeilles terrestres, dont il déchiré les ruches avec
ses ongles robustes.
P a t r i e . Les environs du Cap de Bonne-Espérance
(1).
. S E C O N D E T R I B U .
C a r n iv o r e s d ig it ig r a d e s (camivora digité
grada). Animaux marchant sur l1 extrémité des
doigts ( 1 ) ..
I rc. D iv is io n . Une seule dent tuberculeuse en arrière
de la dent carnassière de la mâchoire supérieure 3
corps très - alongé 3 pieds courts. *
L V e. G e n r e .
M A R T E , mustelaj Linn. Briss. Erxleb. Schreb.
Bodd. Cuv. Geoflfi Illig.
C a Ra CT. Formule dentaire : incis. f can. 5^*,
molaires |- 4 bu ^ î == 34 ou 38.
Seconde incisive inférieure de chaque côté un
peu rentrée.
Canines fortes.
Molaires tranchantes3les antérieures ou fausses
molaires coniques comprimées, tantôt ai* nombre
de deux en haut et de trois en bas ; tantôt
au nombre de trois en haut et de quatre en bas;
les carnassières ou grandes molaires trilobées
(avec un petit tubercule à l’intérieur seulement
dans quelques espèces) ; une. seule dent
(1) Quelques mammifères ont encore reçu le nom de
gloutons. •
i°. Le glouton atok ou de Quito, gulo quitensis de
M. Humboldt, paroît appartenir au genre M o uf e t te .
2°. Son glouton mapurito nous paroît dans le même cas.
Ce célèbre voyageur avoit placé ces deux espèces dans
cé~genre, parce qu’ elles sont plantigrades i mais leJ
moufettes le sont un peu. 30. Le glouton de Labrador,
de Sonnini, est un vrai blaireau, ou le carcajou de
Buffon.
(2) Les moufettes sont encore à demi plantigrades.
tuberculeuse
tuberculeuse ou dernière molaire, â couronne
mousse, tant en haut qu’en bas.
Corps très-long et grêle, vermiforme,comme
arqué ou voûté lorsque l’animal est en repos.
The petite, ovale, comme aplatie en dessus;
mâchoires courtes.
Oreilles externes courtes et arrondies.
Langue douce. .
Pieds fort courts, pénfadactyles ; doigts armé?
d’onglés crochus fort acérés.
Queue de médiocre longueur.
Point de poches profondes près de l’anus et
distillant une humeur particulière, mais de petites
glandes qui secrétent une matière donc 1 o-
deur est très-forte et désagréable.
Poils très-fins et doux ; les plus grands bril-
lans et très-flexibles.
Point de cæcum.
Mamelles^ ventrale?.’
H a b it . Animaux t rè s -cruels, qui attaquent tous
les petits quadrupèdes er les oiseaux pour en sucer
le sang ; vivant aussi d’oeufs, qu’ils vont dénicher
sur les arbres ; ayantià démarche silencieuse
comme les chats, et prése'ncanc quelques-
unes des allures de ces animaux.
P a tr ie . La plupart habitant les contrées tempérées
et septentrionales de 1 ancien continent.
Quelques-unes de lents espèces étant propres a
l’Amérique du nord, et une seule a la pointe méridionale
de l’Afrique. :
D im ens. Longueur du corps en tie r, de- Pi:d- pouc. i<g-
Ier. sous-genre. PUTOIS, putorius, Cuv. — Caract.
Point de tubercule intérieur à la carnassière d en
bas ; tuberculeuse d’en haut plus longue que large 3
fausses molaires supérieures au nombre de deux y et
les inférieures au nombre de trois de chaque cote 3
muséau plus court et plus-gros que celjii des martes
proprement dites y etc. Animaux répandant une
odeuf fétide."
271e. Esp. Marte PUTOIS, mustéla putorius.
( Encycl. pl. 82. fig, 2.) Mustéla putorius y
Linn. Etxlcb. B odi.— Schreb. Saugth. tab. 131.
-—The polecaty Penn. Syn. quadr. pag. 213.—
B rit. Zool. pag, 37.— Le putois y BufF. Hist. nat.
tom. 7. pl. 24.
C ar. ESSLNT. Pelage brun j les poils intérieurs étaht
d’un blanc-jaunâtre; quelques taches blanches à la
t'été j et notamment près du musçau.
• 1 _ !____ J puis le bout d.u. _m_iunscenai lu’ àju- ls^qnui'Kà.. l ’.a1nu s. • ï 1 n 5 ”
— de la tête, depuis le bout du museau
jusqu'à l'occiput.......................... » 2 9
v4^ des oreilles . ........... ” ” b
— de la'queue.. ........... . • ” 6 ”
.— de l'avant-bras, depuis le coude
jusqu'au poignet. • ** 1 **
— depuis le poignet jusqu’au bout
des ongles . \ ..............• ** 2 1
— de la jambe, depuis le genou jusqu’au
talon . . . . . . .— • • . ............. y : 2 1
— depuis le talon jusqu’au bout des
ongles.......................................................... ’* 1 /
DESCRIPT. Qu^ue plus courte proportionnellement
que celle de la marte .proprement dite et
de la fouine ; paume des mains garnie de quatre
tubercules à la base des doigts, savoir, deux,
très-petits internes, correspondant 1 un au pouce,
et l’autre à l’indicateur ; un grand se rapportant
à la fois aü médius et à 1 annulaire., un moyen
tout-à-fait externe et sous le petit doigt ; un cinquième
plus reculé et du côté externe; plante des
pieds n en ayant que quatre seulement, disposés
comme les antérieurs ; tons les doigts ayant en
dessous de leurs dernières phalanges un tubercule
très-apparent3 tour de la bouche, coces du nez,,
pointe des oreilles, blancs partie qui est entre la
bouche et le coin de l’oreille, et le front, blancs,
variés de brun. Poils du corps de deux sortes; les
grands, fermes, luisans, d’un noir-brun ; les plus
courts, laineux et dé couleur blanche-jaunâtre ou
blanche-fauve, d’où il résulte que la teinte'
générale est le brun, partout où les grands poils
sont abondans et recouvrent les autres (sur le
dos, par exemple), et qu’il y a un mélange de
fauve partout où ces derniers sont apparens (sur
le ventre); les quatre jambes et la queue d un
brun-noir uniforme.
H a b it . Se tient dans lès bois peu éloignés des habitations
; se glisse, dans lés poulaillers, dans les
colombiers ; coupe ou écrase la tête aux volailles,
et les emporte une à une pour faire un magasin ;
fait üne guerre â mort aux lapins, aux taupes ,
aux rats, aux mulots; recherche, le miel et les
oeufs d’oiseaux. En été, il se retire dans de vieux
terriers de lapins, et c est la qu il amasse ses provisions.
En hiver, il sè réfugie au milieu des habitations
champêtres, dans les décombres, les
caves, les granges. Il entre en amour au printemps.
Sa femelle fait cinq a six petits, qu elle
accoutume de bonne heure a sucer le sang er les
oeufs. L ’odeur infecte qu’il répaild lui a valu le
nom qu’il porte.
PATRIE. Les climats tempérés de l’Europe. Selon