
d’un blanc-jaune, l’extérieur noir ; dessus et cotés
du cou, épaules et jambes de devant d’un roux vif;
dos jaspé de blanc, parce que les grands poils
de cette partie sont blancs dans leur milieu et
roux à leur base et à leur extrémité; côtés du
corps d'un roux un peu moins v if que les épaules ;
dessous du cou d’un blanc sale ; ventre gris sur
et près du thorax et blanc entre les cuisses ; face
antérieure des jambes de devant et leur pied
d’un beau noir, avec le bout des doigts seul
fauve; jambes de derrière également rousses en
dessus, mais blanches en dedans, et cette dernière
y afs
couleur se prolongeant jusque sur le côté
interne des pieds ; ceux- ci noirs err dessus et
bruns en dessous, avec l’extrémité des doigts
fauve ; région des cuisses qui avoisine la queue,
d’un roux pâle ; queue mélangée de noir et de
roux , avec son extrémité blanche.
Nota. A l’extérieur, ce renard a beaucoup de
rapports avec celui d’Europe ; mais il en diffère
surtout par la vivacité de ses couleurs et la finesse
de son poil. A l’intérieur, on trouve une différence
dans la tête osseuse. Cette différence consiste
en ce que, dans le renard d’Europe, les
deux crêtes latérales qui servent d’attache aux
muscles ctotaphites forment un angle assez peu
prolongé, et se réunissent à la suture de l’os
frontal, tandis que, dans le renard fauve, ces
deux crêtes sont dirigées parallèlement l’une à
l’autre â plus d’un pouce d’intervalle, et ne se
réunissent qu’à la crête occipitale. De plus, elles
sont dans ce dernier bien plus prolongées que
dans les premiers.
ABIT. Inconnues.
ltrie. Les Etats-Unis d’Amérique; dans l’Etat
dè Virginie.
310e. Esp. RENARD TRICOLOR, canis cinereo-
argenteus.
(Non figuré dans l’Encycl.) Canis cinereo-ar-
genteuSj Erxleb. Linn.Gmel.— Schreb. tab.91.
À. — Renard grïs3 Br iss. Quadr. pag. 2-41.—
Agouarachay> d’Azara, Essai sur l’hist. nar. des
quadr. du Paraguay, trad. franç. rom. 1. p. 317.
CAR. ESStNT. Dessus du corps d’un gris-noir ; tête
gris fauve; oreilles et cotés du cou d’un roux v if $
gorge et joues blanches ; mâchoire inférieure noire;
ventre fauve ; queue fauve glacée de noir3 avec le
bout d'un noir foncé.
Di ME}«s. Longueur du corps, mesuré pied. pooc. lig.
depuis le bout du nez jusqu’à l'origine
de la queue.............................
— du tronçon de la queue 1
DESCRIPT. F ro n t, dessus dé la tête et tempes
d’un gris teint de fauve ; entre-deux des yeux
blanchâtre, divisé par une ligne noire longitu,
dinale qui se perd sur le front; lèvre supérieure
blanche, sous et près des narines, ainsi que le
bout de la lèvre inférieure qui y correspond: restant
du bord des lèvres noir ; dessous de l’oeil
entouré d’une tache obscure, qui s’étend en une
ligne horizontale sur la joue et jusqu’au cou-
tout le dessous dé la gorge blanc ; une large tache
noire ou obscure sous la mâchoire inférieure •
oreilles Couvertes de poils blancs dans leur intérieur
, rousses en dehors, bordées de grisâtre ;
côtés du cou d’un roux très-vif; dessus du dos et
face externe et supérieure des cuisses, gris, ou
plutôt jaspés de noir, de blanc et de cendré-
fauve ; cette dernière couleur appartenant au poil
fin et laineux; et les grands poils ayant leur
moitié inférieure blanche et leur extrémité noire:
milieu du dos ayant quelques taches noires longitudinales
irrégulières, produites par la réunion
des pointes des grands poils; côtés.du corps
roux, passant au fauve sous le ventre, cette couleur
étant bien distincte de celle du dos ; jambes
de devant roussâtres en dehors, plus claires en
dedans, ces deux teintes étant séparées sur le
devant de la jambe par une ligne longitudinale
noire peu marquée; jambes de derrière d’un gris-
roussâtre en dehors, rousses en dedans, avec une
ligne blanche qui s’étend depuis la cuisse sur le
devant de la jambe, et se perd sur la face interne
du pied; queue très-touffue, couverte de poils de
trois pouces environ de longueur, tachée de
noir dans sa partie supérieure, jaspée de noir,
de blanc et de fauve sur les côtés, fauve en dessous,
noire à l’extrémité.
H a b it . Non décrites.
P a t r i e . L ’Amérique septentrionale et le Paraguay.
3 1 1 e. Esp. R e n a r d d ’E g y p t e , canis niloticus.
(Non figurée.) Canis niloticus aut agyptiacuSj
GeofF. Collect. du Mus.
C A R . E S S E N T . Dessus du corps roussâtre ; dessous
gris-cendré; oreilles noires postérieurement ; pattes
fauves.
DiMENS. Taille du renard ordinaire.
DESCRIPT. Très-voisin de l’espèce de n<?tre pays ;
dessus du corps couverr de poils fauves, mélangés
de cendré et dé jaunâtre sur les flancs ; dessus
des cuisses cendré, avec quelques poils termines
de blanc ; dessous du corps, depuis l’extrémité de
‘ la mâchoire inférieure jusqu’à l ’anus; de couleur
cendrée ; quelques poils blancs sur les côtés, du
cou ; pattes d’un fauVe uniforme ; oreilles noires
postérieurement.
HaBIT. Inconnues.
Patrie. L’Egypte (1). *
jH Les chiens ont offert, aux recherches de M. Cuvier
quelques débris fossiles appartenant à quatre es-
oèces différentes. Nous aurions désiré en établir ici les caractères, comme nous l’aVons fait pour les espèces
d’oufs ; mais ces débris sont si peu nombreux et si dif
ficiles à distinguer des parties correspondantes des animaux
vivans, que nous avons dû renoncer à ce projet.
• La première espece a plutôt la tête d'un loup que celle
d’un chien, si Ton en juge par l’élévation de la crête sa-
citto-occipitale ; mais la face seroit plus longue, a proportion
du crâne, que dans le loup commun. On a
trouvé ses débris mêles avec ceux des ours des cavernes
de la Franconie. ( J'Wî page 167. ) . ,
La seconde espèce, d’une taille plus considérable que
le renard, paroissoit avoir plus d’ analogie avec le chacal
qu avec le chien. On l’ a rencontrée dans le même
dépôt d'ossemens fossiles que la précédente.
La troisième espèce, plus ancienne que "lès deux pre-
mières, existoit en même temps que les paUotherium et
les mploihirium ; et ses ossemens se trouvent encore
aujourd’hui, avec ceux de ces animaux „dans les couches
de sélénits calcarifète des carrières des envirpns
de Paris. .
La quatrième espèce, differente de la troisième par ses
proportions, vivoit avec e lle , e t se retrouve encore
dans les mêmes lieux.
Quelques espèces vivantes de renards ou de chiens
ont été à peine annoncées par les naturalistes et les voyageurs.
De ce nombre sont les suivantes :
i°. Le renard rouge de Bartran, dont le pelage es
entièrement roux , et qui habite la Floride.
i°\ Le chien sauvage de Ceylan de Vosmaer, canis
ceylonicus, Shaw, qui a le museau très-pointu , le pelage
cendré jaunâtre, la queue longue et pointue, les ongles
crochus.
30. Le chien de Surinam de Pennant, canis thous, Gmel.
et Shaw , dont le corps est presque gris en dessus ,
blanc en dessous , avec la queue couverte de poils peu
alongés, et qui 11’est peut-être que le r.nard crabier ,
décrit ci-dessus, page 19g , n°. 29g.
4°. Le renard du tiengale de Pennant, canis bengalen-
sis, Shaw , qui est brun en dessus , avec une banale longitudinale
hoiie , et dont le tour des yeux est blanc , et
la queue terminée de noir.
f". Le chien brun, canis fuliginosus Pennant, dont le
pelage est fuligineux et la queue droite : sans patrie
connue, etc.
Le nomdq chien a été aussi donné à des mammifères
qui sont maintenant placés dans des genres différens;
ainsi, le chien Mes bois est le raton 5 le ch en crabier est
quelquefois un raton ou un didelphe ; le chien marin est
un phoque; le chien-rat est le mangouste du Cap. de
Bonne*Espérance j le chien volant est une roussette ; le
(h:en de ter-e est le rat-taupe, ou,zernni ; le chien des p<ai-
|f§| est une espèce de marmotte; le chien hyenomelas est
\hyène rayée ; le chien de Saahra ou canis cerdo paroït
être le fennec, etc»
L I X e. G e n r e .
C IV E T T E , viverra, Lliin. Erxleb. Bodd. Scrheb.-
Cuv. GeofF. Illig.
C a r a C T . Form. dent. : higîs. ~ , canines 7777,
i I 6—6 molaires g— ^ = 40.
Incisives inférieures placées sur une même
ligne.
Canines assez fortes.
Molaires supérieures consistant , de chaque
côté, en trois fausses molaires un peu coniques
et comprimées; une carnassière grande , tranchante,,
aiguë, presque tricuspide, et deux tuberculeuses
; les inferieures présentant quatre
fausses molaires, une carnassière forre, bicus-
pide, et une seule tuberculeuse très-large.
Tête longue ; museau pointu.
Net terminé par un mufle assez large, ayant
les narines grandes et percées sur les côtés.
Pupilles se contractant en une ligne étroite.
Langue couverte de papilles cornées.
Oreilles moyennes, arrondies et droites.
Pieds pentadactyles, ayant les doiges séparés
et munis d’ongles à demi rétractiles.
Une poche plus ou moins profonde , ou un
simple enfoncement de la peau, près des organes
. de la génération, renfermant, dans quelques espèces,
une matière grasse très-odorante.
Queue longue, couverte de poils.
Pelage assez doux , marqué de bandes longitudinales
ou de taches plus colorées que le fond.
Verge du mâle dirigée en arrière.
Un petit cæcum.
H a b i t . Analogues à celles des martes.
PATRIE. Les contrées chaudes de l’ancien continent.
Ier. Sous-genre. Les ClVETTES proprement dites.
— Caractères. Une poche profonde 3 située entre
tanus et les organes de la génération 3 et divisée en
deux sacs y se remplissant d’une sorte de pommade
ayant une forte odeur de musc.
3 1 2e. Esp. C iv e t t e VULGAIRE , viverra çivetta„
Uayra ou eyra, qu’on avoit d’ ab'rd placé dans le
genre des chiens, paroït plutôt se rapporter à celui iks
chats.