
du corps, i pieds 9 pouces. — Hauteur, i pied
5 pouces. Chanfrein légèrement concave ; front
rpeu élevéj oreilles courtes, à demi dressées,
-constamment dirigées en avant ou en dehors,
mais jamais en arrière ; cornes blanchâtres, grandes
, très-aplaties, s’écartant de la tête en divergeant
et se tordant une fois et demie sur elles-
mêmes ; poils du corps soyeux, assez longs et
fins, souvent blancs; .les laineux extrêmement
fins et doux ; une légère crinière s’étendant.depuis
le derrière de la tête jusqu’à la queue, et
formée de poils plus longs que les autres.
Une femelle, que Buffon regardoit comme
appartenant à cette variété, avoir le corps généralement
fauve pâle, avec des parties blanches
irrégulièrement placées; le devant, le dessus de
la tête et la ligne dorsale noirs, etc.
3PÀTRIE. Le royaume de Juda ou de Juida, en
Afrique. Ce bouc a les plus grands rapports avec
le précédent, mais il est plus petit et moins
haut sur jambes.
F ar. F. Chèvre du Thibet, cap'. Ag. th ïbe ta n a.
Bouc. Longueur totale, mesurée depuis le bout
du riez jusqu’à la base de la queue, 3 pieds 2
pouces. — Hauteur au garrot , 2 pieds 5 pouces.
— Longueur dès oreilles, 7 pouces ; krgeur 2
pouces et demi. — de la queue, 5 pouces. Chanfrein
droit; oreilles très-longues,larges, pendantes
et toutes plates, de forme ovale, arquée en
avant. . Poils soyeux du corps excessivement
-grands, et ayant jusqu’à un pied et demi de longueur,
tombant par grandes mèches à droite et à
gauche de la ligne dorsale, où s’observe la raie de
séparation. Couleurs générales, brunes ; du fauve
à la tête, et surtout vers les joues; pointe des
grands poils souvent d’un fauve-doré; poil laineux
très-fin, assez peu abondant et noirâtre. Cornes
dès boucs aplaties, divergentes, dirigées latéralement
, tordues sur elles-mêmes; celles des
-femelles, minces, annelées en travers, non tordues,
non aplaties, avec une légère arête ; arquées
uniformément en arrière.
Jeunes de couleur fauve, avec une ligne dorsale
et le dessous de la queue noirâtres.
Une race 'mécive diffère de celle-ci par la
■ forme des oreilles assez longues, étroites,
comme pincées au bout, horizontales et mobiles.
PATRIE. Introduite des montagnes du Thibet
dans l’Inde -, et transportée* en Angleterre. Cette
race a été importée en France en 1818 , par
M. Huzard fils, d’après les ordres du ministre
-de l’intérieur, M. le duc Decazes.
Far. G. Chèvre d’Àiîgora, cap. Ag. àngofèn-
sis j Gmel. var.— Hircus angorènsisBodd.-—
Capra hircus angorènsis, Erxleb. — A/| ev a-ÜX{«)
Ælian. Anim. lib. X V I . cap. 20.— Chèvre d’An.
^oraj Buff.tom. 5. pl. 10 et 11. (E11cycl. pl.
fig. 1.) Taille moyenne ; chanfrein très-légèrement
bombé ; oreilles pendantes ; cornes sujettes
à varier ; celles des mâles étant ordinairement
comprimées, étendues horizontalement de chaque
côté de la tête et contournées en spiralé; mais
non tordues; celles des femelles plus courtes et plus
rondes, disposées comme celles des béliers. Poils
soyeux, très'-longs, très-fournis, frisés et contournés
en tire-bourre. Couleur générale, ordinairement
blanche.
P a t r i e , Les environs de la ville d’Angora, en
Asie mineure. Les longs poils de cette chèvre
servent de matière première dans la fabrication
des étoffes connues sous le nom de .camelots.
Far. H, Chèvre mambrine,' cap. Ag. mam-
brica ; Linn. Gmel. — Chèvre mambrine ou chèvre
du Levant, Buff. Hist. nat. tom, 12. pag. 15 2,
1S 4* — Syrian goat, Pe 1111. S y 0. quadr. pag. .15.
tab. 5 . fig. 1, i , (Ençycl, pl. 49. fig. 5. )Tlace
peu-connue, qui a, suivant Sonnini, le corps
élancé ; la tête plus alongéé que celle des autres
variétés et plus arquée en devant ; les.oreilles
fort longues et pendantes; les cornes tout au
plus longues de deux pouces et demi, un peu
courbées en arrière; le poil ras et la couleur
rougeâtre bai.
Là figure de l’Encyclopédie , néanmoins,
représente un animal à chanfrein très-droit, à
oreilles démesurément longues, à queue basse,
aussi très-longue et à grands poils sur le corps.
PATRIE. Cette racé, qu’011 pourroit peut-être confondre
avec la Suivante, a reçu son nom de la
montagne de Mambré ou Manrée,. située à la
partie méridionale de la Palestine, aux environs
d’Herbron. On dit que c’est la seule qui soit
répandue dans la Basse-Egypte, et quelle se
trouve aussi aux Indes orientales.
Fir. I. Chèvre de la Haute-Egypte, cap.
Ag. thehaica. — Capra indica, Gesner. Adim-
main, Nieremberg, Hist. nat. pag. 18 3. fig. —
Jonston, Quadr. tab. 26. — Bouc de la Haute-
Egypte j Fréd, Cuv. Mamm. lithogr. Taille
moyenne; chanffein excessivement bombé et
• séparé du front par un enfoncement, surtout
celui du mâle, dont la mâchoire inférieure’est
prolongée de manière à dépasser de beaucoup
la supérieure ; oreilles très-longues et plaises;
•cornes
■ cornes nulles ou très-petites et arquées légèrement
en arrière. Corps du mâle couvert d un
poil soyeux, long, brun-fauve ; poil des cuisses
jaunâtre ; une crinière sur le cou et deux glands
en dessous; queue fort courte; scrotum très-,
volumineux, pendant et divisé en deux lobes
bien séparés, un pour chaque testicule.
Femelle ne différant du mâle que parce que
le caractère du chanfrein, excessivement arqué,
n’est pas aussi marqué, et que son poil plus
court a une couleur moins foncée. Ses mamelles,
qui pendent jusqu’à terre, ressemblent, lorsqu’elles
sont pleines de lait, à deux sphères accolées
l’une à l’autre, et suspendues par un pédicule
charnu très-long.
P a t r i e . La Haute-Egypte.
Far. K. Chèvre du Nepaul, cap. Ag. arie-
tina> Nob.V1- Chèvre du Nepaul 3 Fréa. Cuv.
Mamm. lithogr. fig. — Hauteur du corps au
garrot, environ 2 pieds. Membres élevés; formes
légères; chanfrein bombé uniformément, et
ayant avec le front une courbure non interrompue;
conque de l’oreille excessivement grande ,
pendante, de forme ovalaire ; cornes petites et
appartenant à la division des cornes en spirale.
Pelage gris foncé , résultant d’un mélange de
poils noirs et de poils blancs, tous assez courts
et soyeux. Tour du museau, menton et face
externe des oreilles, de couleur blanche.
Patrie. La province de Nepaul, au pied des
monts Himalaya, dans l’Inde.
Far. L. Chèvre naine, cap. A g . depressa 9
H a b it . Celles du paseng ou asgagre d’Asie sont
peu connues ; on sait seulement que cet animal,
' qui surpasse en grandeur toutes les variétés domestiques,
Erxleb. Gmel.— Petite chèvre à cornes rabattues,
bouc d*Afrique 3 chèvre naine 3 Buff. Hist. nat.
tom. 12. tab. 18 et 19. — Bouc et chèvre nains3
Fréd. Cuv. Mamm. lithogr. fig; ( Encycl. pl. 49.
fig. 6.) Très-rapprochée de la chèvre commune,
mais plus basse sur jambes, et à propprtion plus
ramassée. —— Hauteur du mâle au garrot, 22
pouces. — de la femelle, 18 pouces. Chanfrein
un peu concave ; oreilles droites et pointues ;
corps couvert d’un poil ras, un peu plus long chez
le bouc sur le cou et le dos, qu’aux autres parties.
Couleurs présentant un mélange de noir et de
fauve, avec des tachés blanches irrégulièrement
placées.
Pa t r ie . Originaire d’Afrique. On l’a transportée
en Amérique, où elle s’est maintenue sans autre
altération que celle de la taille, qui est devenue
un peu plus petite (1).
{0 M. de Blainville a fait connoître, dans le Bull, de
montre beaucoup d’agilité et de force,
et qu’il tue quelquefois les chasseurs qui cherchent
à le prendre, en se précipitant sur eux. Les calculs
pierreux de ses intestins sont connus sous le nom
de be'qoards j et les peuples des pays qu il habite,
leur attribuent des propriétés médicales imaginaires.
Si l’tegagre ou paseng de nos Alpes appartient
à la même souche, et n*est pas, comme'on a
pu le penser, le résultat de l’accouplement des
bouquetins avec les chèvres domestiques, 011
peut ajouter que cet animal sauvage a aussi du
penchant à se rapprocher des troupeaux de chèvres,
et qu’on peut l’y retenir ; car, dans les Pyrénées
et les Alpes, on remarque que presque
tous les troupeaux ont à leur tête plusieurs individus
de cette grande race.
la SoC. phil. 1818, deux variétés de chèvres dont il a vu
des dessins à Londres.
La première est sa C n è VRE^ COSSUS , Cap. &gr. Cossus
de l’Inde. Elle est entièrement blanche et couverte par
tout le corps de poils fort’ longs, tombans, non frisés,
soyeux ; ses oreilles sont horizontales ; ses cornes courbées
en arrière et en dehors à la pointe, sont serrées contre
la partie postérieure de la tête ; son front est assez
busqué ; il n'y a pas de barbe sous le menton, et les poils
de la face, fort longs, se portent à droite et à gauche
en partant de la ligne moyenne du chanfrein. Celle-ci
pourroit rentrer dans la variété de la chèvre du Thibet.
La seconde ou CtlèvRE IMBERBE, C. A g . imberbis,
aussi de l’Inde, a beaucoup de rapports pour la forme
générale avec le bouquetin du Caucase ; son corps est
épais, alongé ; son cou court et très-large ; ses jambes
sont assez élevées et cependant fortes ; sa tête a beaucoup
de ressemblance avec celle du bélier; son chanfrein
est arqué, son front bombé ; ses oreilles sont horizontales
et médiocres; ses cornes très-comprimées, ridées
transversalement, se touchent presqu’à la base,
s'écartent ensuite en dehors eten arrière et se tordent un
peu; elles sont plus petites et moins comprimées dans les
femelles que dans les mâles; sa queue est recourbée en dessus.
Le poil est en général court et serré, et forme une
sorte de crinière noire sur lecouetlaplus grande partie du
dos. Il n’y a point de barbçsous le menton, mais une espèce
de fanon ou de peau pendante sous la ganache; la couleur
générale est bariolée de noir, de roussâtre et de
blanc, dispersés d’une manière assez irrégulière.
La plupart de ces caractères se rapportent à ceux de
la petite chèvre naine d’Afriquè, que cette race a conservés
partout où elle a été transportée. Il est à regretter
que M. de Blainville n’ait pas signalé la taille de sa
chèvre imberbe.
La chèvre £ Islande de M. Frédéric Cuvier a été considérée
jusqu’à présent comme appartenant au genre des
moutons. Si