
(Non figurée.) Otarie albicolley otaria albi-
.collisj Péron ec Lesueut, Voyage aux Terres
australes, tom. 2. pag. 1 1 8. — Desm. nouveau
Dict. d’Hist. natur, tom. 25. pag. 600,
CAR. ESSENT. Pelage marqué d’ une grande tache
blanche à la partie moyenne et supérieure du cou y
.membres antérieurs situés fort en arrière. .
Dimens. Huit à neuf pieds de longueur totale.
D e s c r ip t . Nota. Cette espèce ne nous est aussi
connue que par les caractères très-abrégés que
nous venons de rapporter.
P a t r i e . Elle abonde sur les plages de File Eugène,
l’une de celles qui avoisinent la terre Napoléon
de la Nouvelle-Hollande, et qui est située
par le 3 2e. degré de latitude méridionale
et le 13 Ie. degré de longitude orientalè ( 1 ).'
386e. Esp. * O t a r i e j a u n â t r e , otaria Jla
ves cens.
(Non figurée dans l’Encyclop.) Otaria. J/a-
vescenSyDesm.— Phocajlavescens y Shaw, Gen.
200I. tom. 1. part. 2. pag. 260. pl.73.fig.sup,—^
Eared sealy Penn. Quàdr. pag. 278.
CAR. ESSENT, Pelage jaune paie uniforme; point
d’ongles apparens aux pieds de devant; des ongles
longs et distincts aux trois doigts intermédiaires des
pieds de derrière ; oreilles longues.
ï?ied. pouc. lig.
Dimens. Longueur totale du corps.. . . . 1 10 »
, — dela queue. ....................... . », 1 f|
DESCRIPT. Tête petite ; nez un peu pointu j. oreilles
très-étroites, pointues, en forme de feuille, longues
d’un pouce (ce qui. est très-considérable relativement
à la grandeur de celles des autres espèces
de ce sous-genre) 3 moustaches longues et
blanches 5 pieds de devant sans- aucun ongle apparent
; ceux de derrière fortement palmés, avec
de véritables ongles longs et distincts, desquels
les trois intermédiaires sont plus larges que les
autres ; pelage jaune pâle uniforme ou de-couleur
de crème foncée sans mélange.
Nota. Cette espèce se rapproche surtout par
le nombre et la disposition de ses ongles de
Votarie de Péron.
H a b it , Inconnues.. ■
P a t r j e ., Le détroit de Magellan. Un individu de
cette espèce a. fait partie du Muséum leverianumy
à Londres.,
(•I.) Voyeç lë Vjyage. de découvertes aux. Terres australes
, tome II.
I 387e- Esp.* O t a r ie d e s î l e s - F alkland
otaria falklandïca.
(Non figurée.) Phocafalklandica3 Shaw, Gen.
1 zool. tom. 1. part. 2. pag. 25 6.— Falkland~isU.
sealy Penn. Quadr. pag. 275.— Otaria falklan-
dicay Desm. nouv. Dict. d’Hist. nat. tom, 25
pag. 601. sp. 17.
C AR. ESSENT. Pelage gris cendré y nuancé.de blanc
terne ; point d’ongles aux pieds de devant ; quatre
ongles aux pieds de derrière.
Dimens. Longueur totale, environ 4 pieds.
DESCRIPT. Nez court 3 lèvre supérieure munie
de moustaches noires3 oreilles courtes, velues
• et pointues 3 incisives supérieures marquées d’un
sillon transversal 3 les inférieures ayant aussi un
sillon, mais dans un sens opposé3 molaires très-
fortes, avec un.perit-appendice sur chaque côté5,
près de leur base 3 pieds de devant sans ongles,,
avec le bout de la nageoire terminé en palmures
qui s’étendent au-delà des extrémités des doigts;
pieds de derrière n’ay.ant que quatre doigts, pourvus
d’ongles longs et aigus, enveloppés par la
membrane.
P a t r i e . Les îles Falkland ou Malouines (1).
LXVIe. G e n r e .
MORSE, trichechusy Linn. Schreb, C uv. Lacép..
Odobenus y Briss,
(1) A la suite des otaries nous placerons-comme espèce
extrêmement douteuse :
L ’otarie cochon de m er, des côtes du Chili,.
otaria porcina, Nob., phoca porcina ,/ Molina, Hisn
nat. du Chili, traduct. franç., pag. 260. — Fermant.
Shaw. Ce phoque à oreilles ressemble à l’urîgne ( espèce
sans oreilles que nous n’avons pas admise) par la figure,,
le poil et la manière de vivre; mais il en diffère par son
museau plus alongé et plus rapproché du groin du co-
I chon.
Phoques fossiles. M.nCuvier est le seul auteur-
qui ait Fait-mention de véritables ossemens de phoques
enfouis dans les couchés de la terre. Ceux dontEsper
a donné la description comme tels, et qu’il' avoit retirés-
des cavernes de là Françonie, appartiennent tous à des--
carnassiers terrestres.
Ce sayant mentionne , dans ses Mémoires sur les animaux
fossiles, deux os de phoques , qui consistent dans
la partie supérieure d’un humérus et dans la partie inférieure
d’un autre plus, petit. Le premier venoit d’un;
phoque à peu près deux fois et demie aussi grand que
notre phoque commun, et le. second, d’un phoque uni
peu plus petit que le premier.
Us ont été trouvés l’un et l’autre dans dès coucnes*
marines et coquillières, avec des débris de lamantins et
de dauphins, aux environsd’ Angers, par feu le pnolesr
seoir. Reno u..
Rosmarus y Scopoli.
Manati y Boddw
CakaCT, Formule dentaire.: incisi— , canin.- -3 - ,
. v Ë ® 5
molaires — 24.
Incisives y deux petites supérieures y dans le
’ jeune âge seulement, et présentant la forme des
molaires.
Canines supérieures ou défenses énormes, plus
longues que la tête, ovales, comprimées latéralement,
arquées en en bas, obtuses à l’extrémité,
ayant l’ivoire intérieur granuleux et très-
dur^ et non formé de lignes courbes et entrecroisées
comme l’ivoire de l’éléphant.
Molaires supérieures assez1petites,, à peu près
cylindriques, et à couronne simple et tronquée
obliquement, dont les trois premières sont plus
internes que les autres, la troisième étant la plus
.grande et lia cinquième la plus petite'(1) ; molaires
inférieures -de même forme que celles d’en
. haut, ec diminuant de'grosseur depuis l’antérieure:
jusqu’à la^decnière,.
• Corps• alongé et conique,! comme celui dés
phoques..
Tête ronde ;; museau très-renflé..
Point d’oreilles externes.
Queue fort courte..
Pieds antérieurs-.ou nageoires, comme ceux
des phoques , à cinq doigts armés d’ongles falcu-
làires- très-courts.;
Pieds postérieurs tour-à-fait dans. la. direction
du corps, horizontaux , à cinq doigts réunis par
la peau, dont les deux externes sont les.plus
longs.;
3-&8e. Esp. Morse ch e v a l -marin , trichechus
• rosmarus,.
(Encycj. pi. i n . fig. 1. ) Trichechus mana-
tus. j. Linn. Erxleb. — Trichechus rosmarus y
Gmel. — OdobenuSy Briss..Quadr. 48, — Equus
tnarïnus.y Rai,, Syn. quadr. pag. Manati
trichechus 3 Bodd. Elench. anim. pag. 173.*—
Le morse y Buff. Hist- nat. tom. 13. pi. 5 4.—
Gook, 3e. Voy. tom. 3. pag. 262 pli 8.— Vulgairement,
vache marine y cheval marin bête, à
grande dent y etc.,
Gar. ESSENT. Lèvre très-retiflée y. avec de fortes
f t Deux,de ces dents.tombent au bout, d’un certain
temps..'
moustaches ; deux énormes canines dirigées en dessous;
poil trésor are sur le corps y court et rous-
sâtre..
DiM-ENSi (D’après Daubent.) Longueur pied- pouc. lig.
totale du corps , mesuré depuis le bout
du museau jusqu’à l’origine de la queue. 11 « «
— des pieds de devant ................ 1 7 *»
Long; des pieds dé derrière ..... . . . . 1 1 »
— de là queue...................... M 4 ”
—- du plus grand ongle;.. ................ *» 1 *»
— des défenses hors de-la bouche.. « 11 »>
Hauteur du muffle................. »> o »
Diftânce de ce muffle aux pieds de
devant.....................................................3 3 M
— des pieds de devant aux pieds de
derrière. ^ ............ 6 » »
Nota. Le morse atteint jusqu’ à 18 pieds de Ion
gueur, et 10 à 12 pieds de circonférence .
DESCRIPT. Tète moyenne, relativement à la
grosseur, du corps, arrondie, obtuse 3 narines,
en croissant 3 os maxillaires et partie antérieure
de la tête tiès-rênflés ; soies des moustaches aplaties,
ayant deux tiers de ligne de largeur sur
un tiers-d’épaisseur à leur base, sortant de trous
qui se remarquent sur la lèvre supérieure, très-
rapprochés les uns des autres 3 bouche assez petite,
armée de défenses recourbées en dessous,
qui ont, dans quelques individus, jusqifà deux
pieds de longueur., et qui convergent un peu en-
tr'elles par leur pointe 3 yeux petits, brillans 3.
orifices des oreilles très en arrière 3 corps plus
épais à la poitrine qu’ailleurs et diminuant jusqu’à
la queue qui,. comparativement, a plus de
longueur que, celle des phoques ; cou court et
épais 3. peau très-épaisse, muqueuse, noirâtre ,,
avec quelques poils très-rares, courts, rudes,
roussâtresou bruns, se remarquant plutôt sur les
jambes qu’ailleurs-; pieds postérieurs très-larges;,
, quatre mamelles ventrales 3 pénis du mâle long
et assez grêle.
H a b i t . Les habitudes naturelles des morses sont
absolument semblables à celles des grands phoques.
Comme eux, ils paroissent vivre de proie,
mais la forme de leurs dents semble indiquer
qu’ils peuvent se nourrir aussi de substances vé^-
gérales et probablement de fucus. Leur estomac
est semblable à celui de ces amphibies. Ils vivent
en troupes composées de plus de cent individus.
Les femelles mettent bas en hiver sur la terre
ou sur la glace, et ne produisent ordinairement
qu’un petit, qui est, en naissant, déjà aussi gros
qu’un cochon d’un an..
P a t r ie . Les morses se trouvent abondamment
i dans l Océan atlantique septentrional-et dans les